LA NUIT DE LA RUMBA le 03 JUILLET 2016 - Au théâtre des romains de fourviere à Lyon - FRANCE
LA NUIT DE LA RUMBA le 03 JUILLET 2016 - Au théâtre des romains de fourviere à Lyon - FRANCE
RUMBA FOURVIERE
Au programme des Nuits de Fourvière à Lyon, un périple musical entre Cuba, Congo et Catalogne, avec Parrita, Faya Tess, Los Angelitos Negros, Antoine “Tato” Garcia… marquera la soirée du Dimanche 03 Juillet 2016 à partir de 21 h00 au Théâtre des Romains de Fourvière - 69005 Lyon
C’est aux rythmes de la rumba que se déroulera en septembre 2016 le grand Défilé de la Biennale de la Danse, l’un des rendez-vous les plus populaires de la vie culturelle lyonnaise.
Pour préparer cette fête, Fourvière accueille le 03 Juillet 2016 au Théâtre des Romains de Fourvière à Lyon, une création exclusive, explorant les multiples visages et couleurs d’une musique qui a franchi les frontières et les époques. Née au 19e siècle dans le terreau des rituels afro-cubains, la rumba a essaimé la planète pour se réinventer. On la retrouve dans l’entre-deux-guerres au Congo, où elle composera bientôt la flamboyante bande-son de l’indépendance. Dans les années 1950, elle prospère entre Barcelone et Perpignan, où les Gitans s’imprègnent du son cubano et du mambo pour créer la virevoltante "rumba catalane".
C’est ce périple à travers l’Histoire et le monde que conte la Nuit de la Rumba, avec quelques détours inattendus (Hongrie, Chine, Inde…) et un foisonnement de chants et de rythmes porté par des solistes de choix comme le Barcelonais Parrita, la Congolaise Faya Tess, le Perpignanais Antoine "Tato" Garcia ou la Cubaine Ludmila Mercerón. Le tout enrobé par un orchestre de cuivres et percussions confié aux mains d’or des arrangeurs cubains Robin Reyes Torres et Ernesto Burgos Osorio (Santiago de Cuba). Au cœur de la soirée, pour parachever la fête, Dominique Hervieu, directrice artistique de la Biennale de la Danse, viendra initier le public à la rumba tarentelle qui composera le final très attendu du Défilé de septembre.
Direction artistique Guy Bertrand, en partenariat avec le défilé de la Biennale de la Danse et le CRR, et en coproduction avec Athos Productions
Clément Ossinondé.
(Source), Théâtres Romains De Fourvière 6 Rue De L' Antiquaille 69005 Lyon-Tarif 24,80, réservation sur le site Théâtre Romains de Fourvière ou à la Fnac...
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Une mise au point à propos de la « Tumba »
Référence : http://www.mbokamosika.com/article-la-conga-ou-tumbadora-80000612.html
Dans son article du 21 juillet 2011, intitulé La « Conga » ou « Tumbadora », et sous-titré « née à Cuba des parents congolais (Bantous) », notre aîné Clément Ossinondé raconte brillamment l’aller et retour de l’incontournable « Ngoma » Tam-Tam, cet instrument à percussion de la race bantoue à peau tendue ramené en Amérique (Cuba) durant la traite négrière, et revenu en Afrique vers 1954 aux éditions Loningisa sous l’appellation de « Tumbas » et « Bongos ».
Selon cet article, la « Conga » ou « Tumba », est un tambour issu de notre « Ngoma » avec la peau d’animal.
A ce propos, nous nous permettons de faire une mise au point très importante à propos de l’appellation « Ngoma » chez les bantous. En effet, d’une manière générale le « Tam-Tam » africain est dénommé « NGOMA » dans plusieurs langues bantoues. Mais, dans certaines ethnies congolaises, « Ngoma » prend un sens plus général et signifie l’orchestration ou la musique dans son ensemble.
Chez les Luba du Katanga par exemple, le Tam-Tam s’appelle « Ditumba ». Chez les Bansongye le Tam-Tam s’appelle « Etumba ». Si nous éliminons les préfixes « Di » et « E », il nous reste le radical « TUMBA » qui signifie Tam-Tam chez ces ethnies.
Étant donné la proximité linguistique de ces peuples avec les Hemba du Katanga , les Bangu-Bangu du Kivu, Les Lubas du Kasaï, les Tetela, les Rega, les Kalanga, les Basanga, les Kanyoka, etc, etc, lesquels furent de principales victimes de la traite négrière, nous pouvons affirmer que le mot « Tumba » qui est le synonyme de « Ngoma » est un mot authentiquement Bantou. Donc, il a été emporté par les esclaves en Amérique et il est revenu en Afrique sous son appellation d’origine. Une étude lexicologique à l’époque aurait permis aux éditions musicales à établir que « Ngoma » et « Tumba » sont des synonymes bantous, signifiant « Tam-Tam ».
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