Maître Gims, le prototype de la 2ème génération de l’exil congolais.
Maître Gims, le prototype de la 2ème génération de l’exil congolais.
Jusqu’aux alentours des années 1970, les ambassades étrangères en République démocratique du Congo se plaignaient du nombre très réduit des demandes de visas des ressortissants congolais pour l’étranger. Les congolais aimaient tellement leur pays que même ceux qui l’avaient quitté pour les études, les voyages d’affaires ou artistiques, se pressaient de regagner le bercail aussitôt.
Ce relent patriotique a commencé à s’émousser progressivement durant la 2ème République suite à la crise socio-politique qui s’en est suivie. C’est ainsi que des milliers, voire des millions de personnes qui n’avaient jamais rêvé de quitter leur pays ont été contraintes à l’exil et se trouvent actuellement disséminés à travers le monde entier.
Parmi ces exilés congolais, il existe de nombreux enfants ayant quitté la RDC à très bas âge, d’autres sont nés en exil mais tous baignent dans la double culture, celle du pays d’accueil et la culture congolaise. Aujourd’hui, les résultats de cette double culture commencent à porter des fruits. Les enfants d’origine congolaise tout en parlant parfaitement les langues de leurs pays d’accueil respectifs, maîtrisent également certaines langues congolaises, particulièrement le lingala, qui constitue le trait d’union linguistique entre tous les congolais.
Qui plus est, ces enfants de la 2ème génération de l’exil s’illustrent par l’humilité et le manque d’orgueil, comme en témoigne cette vidéo de GLTV dans laquelle Maître Gims surprend par sa simplicité. Malgré le trophée glané lors des Victoires de la Musique en France, il évite de s’en vanter et reconnaît qu’il existe des artistes plus haut placés que lui. Jamais il n’a manifesté une quelconque autosatisfaction à laquelle les artistes congolais nous ont habitués.
À ce sujet, nous lui disons bravo et lui souhaitons bon succès dans sa carrière, en dépit d’un véritable « bashing » dont il est actuellement victime sur le net, certainement de la part de ceux qui sont jaloux de son succès.
Longonia muana mayi!!!
Messager
L’Europe ne représentait pas l’exil. C’est plutôt le muscle financier de pouvoir y aller. Nzela ya Poto ekoma Kisasa na Matete mbula nyonso nakendeke. C’est quand on avait un mari « capable ». Y a-t-il une chanson qui dit « akima na Poto » ? Aucune ne me vient à l ’esprit. Pedro |
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Pedro, Effectivement, l’Europe était jadis un lieu des vacances, jamais un exil pour les congolais. Voici une des chansons du groupe “Lisanga ya banganga” de Franco et Rochereau qui évoque l’exil. Messager |
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