RAPPORT ENTRE LE RYTHME DE STUKAS ET LE FOLKLORE NATIONAL.
A moins que lui-même Lita Bembo nous contredise ,je suis d’accord sur le constat de notre frère SALAMINANGA que :”Lita Bembo et le Stukas sont restés dans le folklore authentique”...
Mon constat est que Lita Bembo et Le Stukas se sont inspirés du folkloque et plus précisement le folklore Mongo.Tout en ajoutant que Le Rythme Stukas n’est ni Le Rumba (Ecole African Jazz) ,ni Le Odemba (Ecole OK JAZZ).Peut-être que certains ne seront pas d’accord avec moi...
S’il faut parcourir les chansons de La décennie 70 de Stukas on verra que : c’est un rythme tout à fait à part en rapport avec toutes les Ecoles de musique qu’on cite aujourd’hui.Ceci est dû au fait qu’on a oublié LE FOLKLORE NATIONAL comme si ça ne faisait pas partie de notre musique. On parle seulement de Rumba, de Odemba de La 3º et 4º Ecoles ,j’ai l’impression que Le folklore National n’est pas compté alors qu'à mon avis ,c’est ça qui devait occupait la première place ,même si ça n’a pas beaucoup de succès vis à vis de La Musique moderne. C’est ça du moins qui nous est authentique.
Les caractéristiques du Rythme Stukas a des similitudes avec Le Folklore National.
-Voici quelques caractéristiques du Rythme folklorique National:
1-LA PARTIE VOCALE:
La Musique folklorique n’a pas besoin d’un chœur ,donc classer les voix de La manière d’une chorale. Tout Le monde chante pêle- mêle. Sans se soucier que telle ou telle voix n’est à pas à sa place. Il n’y a pas beaucoup des Palores . Parfois on répète la même phrase (strophe) du début à La fin, sous Le rythme de musique ,tout en dansant.
2-LA PARTIE INSTRUMENTALE:
Il n’y a pas dans le folklore cette Musique de notes ,le Solfège bien arrangé et de combinaison des plusieurs intruments. On n’a pas de souci de plusieurs instruments. Mais quelques instruments traditionnels spécifiques suffisent pour tout démarrer. Et dans les villages parfois Les Tam-Tam seuls bien rythmés suffisent pour animer La fête.
3-LA DANSE:
Dans le Folklore , dès que les Instruments commencent, le chant aussitôt accompagne ,et la danse commence déjà. On attend pas à la fin pour danser. Dès qu’on commence ,on danse déjá puisque la musique est envoûtante du début à la fin.La joie est immense ,alors on chante ,on crie on danse.
4-LE SPECTACLE:
La danse est accompagnée du spectacle ,Il y a des jeux , des démonstrations: tels que ,un danse avec un Serpent ,un autre danse au feu, un autre se met le couteau dans Le ventre...Et Le peuple est attiré par ces spectacles....Ces spectacles font La joie du peuple.
-Voici quelques caractéristiques semblables du Rythme de L’Orchestre STUKAS BOYS de Lita Bembo:
1-LA PARTIE VOCALE:
En écoutant la Musique de Stukas de ses débuts ,Il n’avait pas besoin d’un chœur bien raffiné comme une chorale (donc avec plusieurs chanteurs) ,soit des longues chansons melodieuses de charme comme chez les autres comme par exemple: Bakuba,Zaiko ,Bella Bella . Lipua Lipua ...etc Non !!!
Alors que Lita Bembo est un Arrangeur professionnel de son. C’est ce qu’il fait aujourd’hui. Donc il pouvait le faire ,mais il était dans le bain d'une inspiration folklorique authentique (peut être sans le savoir lui-même)
-C’est ainsi que même les petits enfants de l’époque pouvaient chanter les chants de Stukas:
Comme par exemple ,dans le chant “ODEYO”:
”ELOUER LOKUMU SECRETAIRE YA BANA ODEYO AYE ,BUTU NA MOYI TOKOTUNA YO KAKA STUKAS AYE .AYI OLELA .........) avec 2 autres strophes La chanson va terminer pour passer à l’action (l’animation et La danse). Ça c’est Le rythme Stukas ,peu de Paroles ,beaucoup de danses et spectacles.
2-LA PARTIE INSTRUMENTALE:
Stukas n’avait pas beaucoup des instruments: Les 3 Guitares (Solo, accompagnement, Basse) avec Le Drum suffisaient à Stukas Boys de bouger la Télévision Congolaise du temps, Le Stade ou La Fikin...etc. C’est ainsi que Le Soliste Samunga prenait La commande : “ATTAQUEZ ATTAQUEZ SAMUNGA....”Alors l’accompagnement entre dans l’affolement et les autres (Basse et Drum) maintiennent le Rythme. C’est comme au village ,2 Tam TAM seulement ,bien rythmés peuvent avec des marracás affoler tout Le village. Alors vous verrez Lomingo Alida tenant Le Marracas (KINSANSI) à La main ,pendant que Lita Bembo met Le sifflet à La bouche.
Ça c’est Le rythme Stukas , peu d’instruments ,mais bien rythmés ,et beaucoup d’affolement comme au village. Alors que les autres orchestres avaient aussi des :Tam Tam ,Saxophones ,Trompettes, Lokole...etc.
3-LA DANSE:
Comme dans Le Folklore ,dès que les Instruments commencent, le chant aussitôt accompagne ,et la danse commence déjà. On attend pas à La fin pour danser. Le rythme Stukas était envoûtant du début à la fin. La joie étant immense ,on entendra Lita Bembo dire :”NAZALI KOBINA LOKOLA NIOKA” .(JE DANSE COMME UM SERPENT). Alors comme dans Le folklore Lita Bembo qui danse aux hanches, bougeant Le dos comme au village.
Remarquez aussi que ,La gloire de Stukas Boys commença par La DANSE EKONDA qui fit rage à Kinshasa ,à l’epoque de La danse Cavacha de Zaiko Langa Langa , à l’époque de Evoloko, Shungu,Mavuela...etc. Alors que La danse Ekonda était une danse folklorique chez les Mongo. Et Lita Bembo qui crie :” EKONDA EKONDA SACADE”.
Et certains chants n’avaient pas beaucoup des Paroles ,tel que :-(“MAM’OYALA NTINA OYA LOBI OOO MAMA OYAL’ANTIMA OYA LOBI OO YALA) avec quelques solos entonnés par Lita Bembo ,La Chanson termine et on entre à La danse (E E TOBINA TOBINA EE DANSE EKONDA.. E E TOBINA TOBINA EE DANSE EKONDA.)
La danse du début à La fin ,des Cris...comme dans Le folklore ,c’est ça le rythme de Stukas Boys.
4-LE SPECTACLE:
Comme dans Le folklore , a danse est accompagnée du spectacle. Ceux qui ont connu Stukas savent que Lita Bembo était appelé SHOWMAN. Et les Shows de Stukas étaient un mélange de danses et spectacles:,
-Lita Bembo qui sort avec La croix au Stade , à La Télé
-Lita Bembo qui sort avec Le portrait de Mobutu à La Télé
-Lita Bembo qui sort avec Le Fusil à La Fikin.
-Lita Bembo qui fait une démonstration de danse ( les danseuses n’étaient pas nécessaires).
-Lita Bembo imitant James Brown, qui patine comme James Brown ,qui saute..
-Lita Bembo qui danse em courant vers Le peuple ,saluant un à un
-Lita Bembo qui fait chanter Le peuple à la Fikin
-Bongo Wende le soliste (remplaçant de Samunga) jouant La guitare avec les dents
-Bongo Wende le soliste jouant les morceaux de Manuaku Waku (Pepe Felly de Zaiko) avec les dents
-Bongo Wende jouant La guitare aux genoux comme um Dactylo..........................etc
Et Le peuple était très très attiré par ces spectacles....C’est avec la danse et spectacle que Lita Bembo abaissera la gloire de Thu zaina. Supplantera Zaiko dans les concerts...etc. Et ainsi deviendra (avec les MADJESI) ,un SHOWMAN inoubliable de tous les temps au Congo RDC et en Afrique.
Pendant que nous attendons la réaction de Lita Bembo sur les questions du Messager:
(Comment et qui arrangeaient leurs chansonsi à l’époque d’Ekonda saccadé. De quels instruments traditionnels Sukas s’inspirait-il pour peaufiner leur musique ?)
Voici ce que nous avions constaté ,en tant que NGEMBO (Spectateurs) ,sur Lita Bembo et Le rythme Stukas en rapport avec Le Folklore National .
LUSED
NOTE DE LA REDACTION
Nous sommes d’accord avec l’exposé de notre ami Lused, sauf en ce qui concerne les points relatifs à la partie vocale et à la partie instrumentale de la musique traditionnelle.
En effet, le cliché provenant des occidentaux selon lequel la musique traditionnelle n’a pas de chœur , et qu’elle ne comporte ni notes ni combinaisons de plusieurs instruments est tout à fait erroné.
Ceux qui connaissent la variété de la musique traditionnelle africaine savent qu’elle est aussi organisée, ordonnée et harmonieuse que la musique classique. Avec une plus- value:la musique traditionnelle d'origine africaine a une part d’improvisation qui la distingue de la musique occidentale.
Souvenons-nous du Jazz, de la Salsa, de la Rumba, de la Samba, créées par les esclaves noirs.
Pour revenir en Afrique, nous noterons que sa musique renferme les arrangements et la combinaison de plusieurs instruments. Le solo , l’accompagnement, et la basse sont utilisés aussi bien par les batteurs de tam-tam que ceux des xylophones et des flutes traditionnelles.
Rappelons que la maîtrise d’un instrument traditionnel exige beaucoup d’apprentissage et de dextérité. Lors de grands concerts traditionnels, la moindre fausse note est aussitôt repérée par les spécialistes et le musicien souvent remplacé par le plus expérimenté.
Pour illustrer nos propos, voici quelques chansons traditionnelles de diverses régions, allant de l’époque coloniale à une période récente. À chacun de nous de tirer la conclusion qui s’impose quant à l'harmonie des sons .
Messager
QUELQUES VARIETES TRADITIONNELLES