SALON DU LIVRE DE PARIS
SALON DU LIVRE DE PARIS
LIVRES ET AUTEURS DU BASSIN DU CONGO
I- UNE VITRINE EXCEPTIONNELLE DE LA LITTERATURE AFRICAINE
La moisson a été fructueuse pour les livres et auteurs du bassin du Congo, au Salon du livre de Paris. Cette année il a maintenu son nouveau format de quatre jours inauguré avec succès en 2011, et a été plus resserré et plus dense.
Les professionnels du numérique l’on identifié comme l’un des plus importants dans le monde et ont été présents en nombre cette fois encore.
L’espace des Livres et Auteurs du Bassin du Congo, animé par une équipe absolument dynamique et professionnel, à la tête de laquelle, l’incontournable chef de projet AMINATA DIOP, s’est fondamentalement imposée comme principal soutien à la création africaine du Bassin du Congo et partenaire des éditeurs spécialisés faisant émerger les talents.
Cette année, des dizaines d’éditeurs ont été présents sur le stand de 280m2,regroupant, non seulement les livres et auteurs des pays de tout le bassin du Congo, mais également au de-là. Car l’intérêt évident manifesté par les écrivains africains originaires d’autres régions a fait de ce stand une vitrine exceptionnelle de la littérature de tout le continent.
Ce marché représente une part importante dans le développement économique des sociétés d’édition et Paris est devenu le lieu idéal pour vendre et acheter des droits et des licences. Ce qui fait de la capitale française une place de plus en plus internationale pour l’industrie mondiale du livre et ses marchés.
Plusieurs rencontres ont permis au public de rentrer en contact avec les éditeurs et libraires de littérature basés en France, comme Présence Africaine, l’Harmattan, Paari-Makitec, Editions des Braques, Afrilivres, Books éditions, Les éditions Sigest, etc.
II – STAND DU BASSIN DU CONGO UN LIEU D’EXCEPTION
Pigasse, Pongault et Ossinondé
Véritable Salon dans le Salon, l’espace du Bassin du Congo, a connu une affluence croissante des visiteurs venus acheter les livres, écouter les débats de haut niveau, participer aux discussions intelligentes ou faire des rencontres exceptionnelles.
Un succès prodigieux et révélateur, remporté par les grands noms de la littérature africaine. L’intérêt du public pour les ouvrages du continent était très fort. Il importe qu’à l’avenir, et dans le prolongement de la grande rencontre africaine du livre, si l’on doit penser particulièrement à la jeunesse avide d’ouverture d’enrichissement et d’épanouissement en la faisant profiter des débats artistique, social et économique.
Au nombre des activités déployées par le stand du Bassin du Congo, notons celles dont les acteurs ont présenté avec un talent exceptionnel :
1-ATELIER ET ANIMATION JEUNESSE
L’heure des griots + La littérature jeunesse africain + Reporters en herbe.
2- EN TETE A TETE AVEC… - Entretien entre BERTHET One, bédéiste, et SAINTRICK, autour de l’Album « Evasion » + Entretien Henri LOPES et Olivier BARROT autour d’une enfant de Poto-Poto + Entretien entre FELWINE SARR et Yvan AMAR autour de DAHIJ. + Entretiens entre un journaliste et un auteur : Gabriel OKOUNDJI et Jacques CHEVRIER + BESSORA, (Cyrano) et Yvan AMAR + FATOU DIONE et Yvan AMAR + ABD AL MALIK, (Le dernier français) et François DURPAIRE, (historien de la diversité, nous sommes tous la France) + Alain MABANKOU (Le sanglot de l’homme noir) et Olivier BARROT. + Lyonel TROUILLOT, (La Belle amour humaine), et boniface MONGO MBOUSSA + Marc TRILLARD, (Les Mamiwata) et Yvan AMAR + Pascal BLANCHARD (La France Noire) et Alain MABANCKOU.
3- TABLES RONDES
a)-Sur les revues littéraires du monde noir + Géopolitique africaine en partenariat avec l’OIF (le rôle et la place de l’Afrique dans la francophonie) + Entre La Russie et l’Afrique (Pouchkine symbole de l’âme russe) + Le rôle citoyen du livre politique + Jeune, engagement, édition + Poésie en partenariat avec l’OIF (célébration du dixième anniversaire de la mort de Léopold Sédar SENGHOR) +Hommage musical à Alexandre POUCHKINE et à son aïeul Abraham HANIBAL + Continents noirs + Des auteurs de tous les continents + Femmes et Transmission (Le rôle et la place des femmes dans la transmission des traditions) +
b)-Entre Jazz et Rumba avec Manu DIBANGO, PASSI, Clément OSSINONDE – NZONGO SOUL et Roland GUILLON + Hommage à Félix EBOUE, compagnon de la libération et figure historique de la France Libre + Les manuscrits francophones +Géopolitique africaine (Le développement durable enjeu du développement du Bassin du Congo)+ L’art Africain, entre silence et promesse (Intervenants Jean Claude GAKOSSO ministre de la culture du Congo, Christine FALGAYRETTES-LEVEAU (Musée Dapper), Daniel PAYOT (professeur d’esthétique) Liliane MEFFRE (professeur des universités)
c)-De la littérature Jeunesse Africaine – OHADA : Les clés pour mieux investir en Afrique + Sur l’édition en Afrique, (hommage à la profession d’éditeur en Afrique avec des Maisons d’éditions africaine) + Sur l’un des pères fondateurs de la négritude Léon-Gontran Damas (à l’occasion de la réédition par Gallimard cette année de « Black Label » dans sa collection de poche) avec Jean-Luc AKA EVY, directeur général des arts et des lettres du Congo, TCHISSEKA LOBELT, présidente de l’association Promolivres + Géopolitique Africaine sur l’intégration régionale enjeu majeur pour le continent, avec Henri LOPES, (ambassadeur), Carlos LOPES (Unitar) Stephen DECAM (CIAN) François GAULME (AFD)
4 – LES VISITEURS DE MARQUES
J.C Gakoso et H.
Lopez
Le stand du Bassin du Congo a eu l’honneur d’accueillir des personnalités diverses qui ont manifesté un vif intérêt pour la présentation de la littérature africaine. Citons François HOLLANDE, candidat socialiste à la présidentielle française, les ministres congolais Mathieu Martial KANI, Henri OSSEBI, Jean-Claude GAKOSSO, Henri DJOMBO, Paul KAYA (ancien ministre) et plusieurs grands musiciens et grands poètes africains, européens, caribéens, etc.
« La musique et le rythme qui sont nécessaires à la jeunesse comme le pain et le soleil », nous dit le sociologue Edgar Morin, et à travers une prestation de qualité par SAINTRICK et son groupe.
Notons également, qu’en marge des activités propres au salon, il s’est organisé une quête pour le soutien aux victimes de la tragédie du 4 Mars à Brazzaville. Il a été enregistré à cet effet, plusieurs messages de soutien de nombreux visiteurs de renon.
5 – C’EST FINI
Les lampions se sont éteints sur la Porte de Versailles qui se souviendra longtemps de l’ambiance finale. C’est par les mots de remerciement et de clôture, respectivement, d’Henri LOPES, ambassadeur du Congo en France et de Jean-Claude GAKOSSO, ministre de la culture et des arts, que le stand du Bassin du Congo a fermé ses portes.
Une leçon à tirer de tout cela ? Certainement. Le public, composé en majeure partie de lecteurs, sevré à longueur d’année des œuvres en qui il pût se mirer, se projeter, a trouvé en ce Salon, une plate-forme à mesure de son attente, un exutoire à la dimension de la pétulance, d’une sève débordante et d’une énergie trop longtemps contenue.
Clément OSSINONDE
Clement.ossinonde@sfr.fr
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