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Publié par Messager

 

 

 


LA BIOGRAPHIE DE ANTONIO AGOSTINHO NETO

 

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Cette biographie nous a été envoyée par Pépé

 

Angola

  

Agosthino Neto - Biographie


António Agostinho Neto, alias "Kilamba" son nom traditionnel, est le premier président de l'Angola indépendant. L'homme fut poète avant d'être politique, si tant est que l'on puisse distinguer les deux tant sa poésie était l'expression des souffrances des peuples colonisés. 
Fils d’un pasteur protestant, il part en 1947 faire des études de médecine au Portugal colonial, dirigé d'une main de fer par le dictateur Salazar.
A Lisbonne, un groupe d'"exilés" des colonies portugaises - Amilcar et Vasco Cabral du Cap Vert, Marcelino Dos Santos du Mozambique, son compatriote Mario de Andrade et lui-même - fonde en 1951 le Centre d’études africaines.
Au départ, ce mouvement se penche sur les cultures de leurs pays d'origine, mais très vite, de la culture, de l'art et de l'histoire des peuples colonisés, on passe à la politique. 
Neto écrit déjà des poèmes exaltant la culture de l'Angola. Il participe aussi à divers mouvements nationalistes angolais.
Il est incarcéré une première fois en février 1955 et n'est libéré qu'en juin 1957, à la suite d'une campagne de pressions internationales en sa faveur, à laquelle ont participé Jean Paul Sartre, François Mauriac, Aragon et Simone de Beauvoir entre autres.
Le 10 février 1956, Viriato da Cruz, Mario de Andrade et d’autres, issus du Parti communiste angolais interdit, fondent le MPLA (Mouvement populaire de libération de l’Angola) dont le premier leader désigné est Mario de Andrade.
Ses études de médecine achevées en 1958, Agostinho Neto se marie avec Maria Eugenia et fonde le Mouvement anti-colonial clandestin (MAC), qui regroupe des indépendantistes de toutes les colonies portugaises.
Il retourne au pays le 30 décembre 1959 et prend la direction locale du MPLA dont le siège international était basé en Guinée Conakry.
Son militantisme le conduira très vite à nouveau dans les geôles de Salazar. Le 8 juin 1960, il est arrêté dans son cabinet médical à Luanda par les services de la PIDE , la terrible police politique portugaise.
A Kaxicane, le village natal de Neto, situé à une cinquantaine de kilomètres de Luanda dans la région de Icolo et Bengo, la population se révolte. Bilan : 30 morts.
Neto est "déporté" au Cap Vert puis emprisonné au Portugal puis à nouveau déporté au Cap Vert où il est autorisé à exercer la médecine sous surveillance.

Le 4 février 1961, le MPLA fait tonner le canon pour la première fois en attaquant les prisons de Luanda, puis en détruisant des centaines de plantations de café appartenant aux colons portugais. La répression fut féroce, des milliers de morts, poussant à l'exil d'autres centaines de milliers d'Angolais.
Les Africains, tous des "sauvages" ? Pas sûr. On est en 1960 et le journal 
Afrique Action de Tunis publie une photo d'un jeune soldat portugais qui distrait ses camarades en balançant la tête d'un Angolais plantée dans un pieu en bois.
Neto, qui se sert de cette photo pour dénoncer encore et toujours les atrocités du colonialisme, est à nouveau arrêté et transféré dans une prison de Lisbonne, le 17 octobre 1961.
Nouvelle campagne internationale en sa faveur, avec cette fois en tête du combat, la revue Présence africaine. Les soutiens viennent du monde entier, y compris des Anglophones, comme la romancière Doris Lessing. Neto, dont les poèmes ont déjà été traduits dans sept langues a derrière lui tout le monde littéraire progressiste. Il est libéré et assigné à résidence au Portugal en mars 1962.
Très vite le MPLA l'exfiltre et il rejoint avec sa femme et sa fille Léopoldville (Kinshasa) en juillet de la même année. En décembre, la première Conférence nationale du MPLA le désigne président du Mouvement. 
Son œuvre majeure, Espérance sacrée (
Sagrada esperanca), est publiée pour la première fois en Italie, à Milan en 1963. Ses poèmes sont toujours d'actualité, comme Civilisation occidentale (voir ci-contre).

Salazar meurt en 1970 mais la guerre d'indépendance se poursuivra jusqu'en 1974. Le MPLA n'est plus seul : deux autres mouvements sont dans la danse : le FNLA (Front national de libération de l'Angola), fondé en 1962 à Léopoldville au Zaïre par Holden Roberto et l'UNITA (Union pour l'indépendance totale de l'Angola) fondée par Jonas Savimbi en 1966, soutenu par les pays occidentaux et l'Afrique du Sud et composé majoritairement d'Angolais de l'ethnie Ovimbundu. 
En 1974, la révolution des Œillets au Portugal porte au pouvoir le général Antonio de Spínola.
Les nouveaux dirigeants à Lisbonne sont pressés d'accorder l'indépendance à leurs anciennes colonies, tant les guerres ont été coûteuses pour le Portugal.
Le 10 janvier 1975, les accords d'Alvor, signés par le MPLA de Neto, l'UNITA de Savimbi, le FNLA de Holden Roberto, et le Portugal, prévoient la mise sur pied d'un gouvernement de transition à partir du 31 janvier et fixent la date de la proclamation officielle de l'indépendance au 11 novembre de la même année. En principe, le Portugal ne doit remettre le pouvoir à aucun de ces trois mouvements en particuliers. 
Mais dès le mois de février 1975, le FNLA de Holden Roberto, soutenu par des forces zaïroises de Mobutu, attaque les troupes du MPLA dans le nord de l’Angola. La guerre froide est passée par là. Pas question pour les occidentaux de laisser l'Angola tomber aux mains des "communistes" du MPLA. Les Etats-Unis financent déjà à tour de bras des opérations secrètes contre le futur pouvoir de Luanda. Et sans états d'âme. En août, c'est au tour de l'UNITA d'entrer en guerre contre le MPLA, mais le mouvement de Savimbi est soutenu lui par l'Afrique du Sud, encore raciste et encore sous régime d'apartheid.
C'est donc un Agostinho Neto, seul, qui proclame l’indépendance le 11 novembre 1975. La jeune République populaire d'Angola fait aussitôt appel à Cuba pour sauver son régime et allume des contre-feux en soutenant ouvertement l’ANC de Nelson Mandela et la SWAPO indépendantiste en Namibie, encore à l'époque sous domination sud-africaine. 
Pour l'Angola, c'est le début d'une terrible et très longue guerre civile qui ne s'achèvera qu'avec la mort de Jonas Savimbi en février 2002.
Malade, Neto est mort à Moscou le 10 septembre 1979 et sera remplacé à la tête du pays et du MPLA par José Eduardo dos Santos, l'actuel chef de l'Etat.
R-J Lique

 

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G
Si son pseudonyme est "Kilamba" - cela signifirierait qu'il aurait des origins "pende"...ce qui du reste serait fonde car on trouve les bapende en Angola et au Kasai voisin. <br /> <br /> Il est aussi vital de reconnaitre que dans les chansons folkloriques pendes, ces derniers ensencent leur migration a partir de chutes de Mashita Kizungu ou tous se seraient scindes.
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E
<br /> Cet essai de biographie est louable bien que resumant les actualités de l'Angola en guerre. C'est bien car "qui ne tente rien n'a rien".<br /> <br /> <br /> L'histoire de l'Angola est liée à celle des 2 autres pays issus du Royaume de Kongo(Angola-Congo Brazza et Congo Kinshassa). Le metissage intra africain et même extra africain est une contibution<br /> bénéfique à l'avenir de notre continent. Il y a t-il un pays en Afrique qui peut se targuer de n'avoir que des originaires de territoire hérité du partage de l'Afrique coloniale en 1885?<br /> <br /> <br /> 5 siècles de confrontations à la civilisation occidentale laissent des traces. La politique de Salazar avant qu'il meurt était de faire disparaitre à chaque nouvelle naissance les noms africains:<br /> l'enfant né qui était déclaré portait le prénom chrétien du père et le nouveau qu'on voulait lui attribuer exemple Antonio Agostinho portant celui de son grand père a bénéficié du suffix <br /> Neto(qui veut dire petit fils) donc son grand père s'appelait Agostinho. Les noms africain comme Kilamba n'était utilisé que comme sobriquet.<br /> <br /> <br /> Bien à vous<br /> <br /> <br /> Edilo Makélé écrivain( lire long sera le chemain du retour et le retour inespéré 2 romans angolais chez l'Harmattan-Paris)<br />
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M
<br /> Ils sont bantous ces leaders angolais, personne n´est dupe en Afrique, pourquoi on nous cache leurs vrais noms authentiques africains et bantous, les Antonio, Augustino, Holden, Roberto et<br /> consorts n´ont pas de consonnance africaine, tout le monde sait qu´il y a machination dans tout ca.<br />
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M
<br /> Mon Frère Keynes,<br /> <br /> <br /> je n´irai pas loin ce qui se raconte autour du vieux Holden Roberto est tout à fait proche de ce que vous venez de nous éclairer, tenez, il se dit que la maman de Holden Roberto est d´origine<br /> congolaise de la RDC, plus précisement de la province de Bandundu dans région du Mai-Ndombe, donc de l´ethnie MUSAKATA, je vous signale aussi le Bandundu est divisé en trois éthnies à savoir les<br /> Basakata au nord, les Bayanzi au centre puis les Bayaka au Sud. Et puis Holden Roberto serait né dans la province du Bas-Congo en RDC, son père biologique serait un ressortissant d´Afrique de<br /> l´ouest appelé communément en Afrique Centrale : SENEGALAIS. Curieusement ce même Holden Roberto avait grandi à Léopoldville (Kinshasa)....<br />
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K
<br /> Cher R-J Lique, la vrais histoire de l'Angola où l'on trouveraient les vrais biographies de Alvaro Holden Roberto, Jonas Malheiro Savimbi, António Agostinho Neto ainsi que et surtout<br /> de José Eduardos Dos Santos n'a jamais  été raconté et elle ne sera jamais raconté tant que les gendarmes de colon portugais entre autres, qu'on ne connait même pas leurs vrais origines<br /> dans l'imense Angola seront encore au pouvoir. A savoir cher R-J Lique, que jusqu' aujourd'hui les vrais angolais doutent que même Agostinho Neto soit un authoctone malgré le fait<br /> d'avoir été né à Icolo e Bengo qui ne fut qu'un centre pénitenciaire à cet époque là. C'est qui veut dire que l'histoire de l'Angola sera réecrite ultérieurement. Car ce qu'on nous raconte<br /> maintenant n'est que du "potins".  Keynes<br />
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