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Publié par Messager

Chers mbokatiers,

Veuillez lire attentivement l’article de France-Info sur la chanson Indépendance Cha Cha de Joseph Kabasele que Clément Ossinonde nous recommande.

Vous y verrez comment Bertrand DICALE, l’auteur de l’article décortique cet « hymne à la liberté ».

Sur le lien en jaune situé à gauche, vous pouvez auditionner la chanson ainsi que les commentaires du chroniqueur

 

Messager

 


logoBonjour MBOKAMOSIKA,

Clément OSSINONDE souhaite vous faire visiter l'article suivant sur le site de France-info.com

Indépendance cha cha http://www.france-info.com/chroniques-ces-chansons-qui-ont-tout-change-2011-07-08-independance-cha-cha-549150-81-535.htmlMessage de la part de Clément OSSINONDE :
« Une chronique de Bertrand DICALE »

Cordialement,
L'Équipe de France-Info

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<br /> <br /> àDans la mémoire des Congolais, Joseph Kabasele “Grand Kallé” passe pour le compositeur de la chanson mythique Indépendance Cha Cha et que son<br /> orchestre African Jazz avait été invité à Bruxelles pour agrémenter les soirées des délégués Congolais à la Table-Ronde préparatoire de l’Indépendance du Congo. Pourtant les témoignages de<br /> certains acteurs de ces événements historiques encore vivants  donnent une version différente des faits. Qu’en est-il ?  S’agissant de la présence à Bruxelles de l’orchestre African Jazz, celle-ci s’inscrivait dans le cadre d’une tournée européenne organisée par les<br /> trois  frères Kanza qui  étudiaient en Belgique, dont Thomas Kanza et Philippe Kanza qui deviendra Directeur General du Conservatoire National de<br /> Musique. Le séjour de l’African Jazz avait donc coïncidé avec la tenue de la Table Ronde et c’est donc tout naturellement qu’il a dû se produire pour agrémenter le séjour des délégués Congolais.<br /> Les frères Kanza avaient demandé à Grand Kallé d’adjoindre à son orchestre des musiciens d’autres orchestres dont participèrent Luambo Franco, patron de l’OK Jazz. Celui-ci refusa de se mettre<br /> sous la direction de Grand Kallé pour des raisons que l’on peut bien imaginer, mais deux de ses musiciens, Longomba Vicky et Armando Mwango Brazzos, se joignirent à l’African Jazz sans états<br /> d’âme. Au final, ils étaient sept dans cette formation de l’African Jazz; Joseph Kabasele (Chef d’orchestre et chanteur), Roger Izeidi (marcassite et chanteur), Dr Nico Kasanda (guitariste)<br /> Dechaud Mwamba (guitariste), Yatula Petit Pierre (tumba), Armando Mwango Brazzos (guitariste) et Vicky Longomba (chanteur). Seuls Brazzos et Petit Pierre sont encore en vie. Quant à la chanson<br /> Indépendance Cha Cha, je me tiens à la déclaration d’Armando Brazzos au cours d’une émission de la rubrique BAKULUTU de la radio TOPCONGO. D’âpres Brazzos, cette chanson est une œuvre collective.<br /> Chacun des musiciens apportant qui un couplet, qui une note de guitare, pour lui donner finalement corps. Cela n’enlève rien aux mérites bien reconnus de Joseph Kabasele. Armando Brazzos avait<br /> aussi soulevé la question des droits d’auteurs qui d’après lui devraient être distribués à tous ceux qui avaient contribué à cette œuvre d’anthologie. Qui l’a entendu ?<br /> <br /> <br /> Par Ngimbi Kalumvueziko, Auteur de CONGO-ZAIRE, LE DESTIN TRAGIQUE D’UNE NATION, et LE PYGMÉE CONGOLAIS EXPOSÉ DANS UN ZOO AMÉRICAIN. SUR LES TRACES<br /> D’OTA BENGA, publiés chez l’Harmattan, Paris.<br /> <br /> <br /> <br />
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<br /> <br /> Dans la mémoire des Congolais, Joseph Kabasele “Grand Kallé” passe pour le compositeur de la chanson mythique Indépendance Cha Cha et que son<br /> orchestre African Jazz avait été invité `a Bruxelles pour agrémenter les soirées des délégués Congolais à la Table-Ronde préparatoire de l’Indépendance du Congo. Pourtant témoignages de acteurs<br /> de ces événements historiques encor vivants  donnent une version différente des faits. Qu’en est-il ?  S’agissant de la présence à Bruxelles de l’orchestre African Jazz, celle-ci s’inscrivait dans le cadre d’une tournée européenne organisée par les<br /> trois  frères Kanza qui  étudiaient en Belgique, dont Thomas Kanza et Philippe Kanza qui deviendra Directeur General du Conservatoire National de<br /> Musique. Le séjour de l’African Jazz avait donc coïncidé avec la tenue de la Table Ronde et c’est donc tout naturellement qu’il a dû se produire pour agrémenter le séjour des délégués Congolais.<br /> Les frères Kanza avaient demandé à Grand Kallé d’adjoindre à son orchestre des musiciens d’autres orchestres dont participèrent Luambo Franco, patron de l’OK Jazz. Celui-ci refusa de se mettre<br /> sous la direction de Grand Kallé pour des raisons que l’on peut bien imaginer, mais deux de ses musiciens, Longomba Vicky et Armando Mwango Brazzos, se joignirent à l’African Jazz sans états<br /> d’âme. Au final, ils étaient sept dans cette formation de l’African Jazz; Joseph Kabasele (Chef d’orchestre et chanteur), Roger Izeidi (marcassite et chanteur), Dr Nico Kasanda (guitariste)<br /> Dechaud Mwamba (guitariste), Yatula Petit Pierre (tumba), Armando Mwango Brazzos (guitariste) et Vicky Longomba (chanteur). Seuls Brazzos et Petit Pierre sont encore en vie. Quant à la chanson<br /> Indépendance Cha Cha, je me tiens à la déclaration d’Armando Brazzos au cours d’une émission de la rubrique BAKULUTU de la radio TOPCONGO. D’âpres Brazzos, cette chanson est une œuvre collective.<br /> Chacun des musiciens apportant qui un couplet, qui une note de guitare, pour lui donner finalement corps. Cela n’enlève rien aux mérites bien reconnus de Joseph Kabasele. Armando Brazzos avait<br /> soulevé la question des droits d’auteurs qui d’âpres lui devraient être distribués à tous ceux qui avaient contribué à cette œuvre d’anthologie. Qui l’a entendu ?<br /> <br /> <br /> Ngimbi Kalumvueziko, Auteur de CONGO-ZAIRE, LE DESTIN TRAGIQUE D’UNE NATION, et LE PYGMÉE CONGOLAIS EXPOSÉ DANS UN ZOO AMÉRICAIN. SUR LES TRACES<br /> D’OTA BENGA, publiés chez l’Harmattan, Paris.<br /> <br /> <br /> <br />
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