CONGO SQUARE
CONGO SQUARE A NEW-ORLEANS, LA MARQUE VISIBLE DES ESCLAVES VENUS DE KONGO DANS L’HISTOIRE AMERICAINE.
Dans le quartier des Noirs de la ville de New Orléans, la capitale de l’état de Louisiane aux États-Unis, une place publique porte le nom de Congo Square. C’est la trace de la présence de nombreux esclaves venus du royaume de Kongo au 18e siècle. Profitant de la liberté qui leur était accordée le jour du dimanche, ceux-ci se réunissaient sur une place publique d’abord appelée Place of Negroes, puis Place Publique et Circus Square avant d’adopter son appellation définitive de Congo Square, où ils avaient érigé un marché, étaient autorisés à jouer leur propre musique et danser. En associant au tambour et au tam-tam les instruments de musique de l’homme blanc comme la guitare, le piano et la trompette, ces esclaves jouaient une musique faite du mélange de divers courants musicaux et tirant son inspiration de chants de travail, work songs, et de cantiques religieux chantés dans les églises. Cette musique est surtout caractérisée par des improvisations, le musicien pouvant créer spontanément son œuvre en utilisant sa propre créativité et sa maîtrise de l’instrument ou sa voix. C’est la musique de Jazz.
À L’ENTRÉE DE CONGO SQUARE, LE TABLEAU COMMÉMORATIF. (Photo prise le 10 juillet 2013)
FRESQUE REPRESENTANT LES ESCLAVES VENUS DE KONGO (Photo prise le 10 juillet 2013)
Par Ngimbi Kalumvueziko, auteur de CONGO-ZAIRE, LE DESTIN TRAGIQUE D’UNE NATION (Ed l’Harmattan, Paris), LE PYGMEE CONGOLAIS EXPOSÉ DANS UN ZOO AMÉRICAIN (Ed. Harmattan, Paris), et de CONGO-ZAIRE, LES ACTEURS DE L’HISTOIRE (à paraitre prochainement aux Ed l’Harmattan, Paris).
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