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Publié par Messager

Mes chers frères,nous avons un grand problème au Moyen-orient.Nou savons tous que ce problème n´aura jamais une solution juste.N´oublions pas que ce problème a comme source La Terre.Vous allez peut être me dire qu´ici,il ne s´agit pas d´une question de location de terre,et c´est vrai.Ma préoccupation n´a rien avoir avec l´océan vert dont nous rêvons tous.Quand on parle d´un pays quelconque qui veut acheter des millions d´héctares pour l´agriculture à un autre pays,c´est là ma préocupation.Je ne parle pas du cas d´un particulier qui veut se procurer un bout de terrain pour l´exploitation agricole.Nous avons des cas concrêts au Congo.Je cite la compagnie JVL(Jules Van Lancker) ou Barth,qui des vastes surfaces pour l´agriculture et l´élévage,et,comme ça il y en a plusieurs d´autres.Je vais vous donner l´exemple de la Guinée Equatoriale avec les Russes.Ces derniers avaient l´éxclusivité de pêche en Guinée,à tel point que les natifs ne pouvaient pas satisfaire leur propre démande.Les russes amenaient tout chez eux et le peuple guinéen avait des sérieux problèmes pour trouver du poisson dans leurs marchés.100.000 hectares?pouvez-vous imaginer l´étendue?Vendre des inmeubles ou tout un quartier n´a rien a avoir avec ma préoccupation.Aujourd´hui,malgré tous les problèmes,maladies et guerres,la population en Afrique ne cesse de s´accroitre.Je vous jure que nos populations sont object d´injustice et abus à cause de l´exploitation sans controle de nos forêts et notre sol.Que se passe-t-il avec les pygmés?Nos gouvernements ne sont pas à la hauteur de leur tâche.L´occident a un grand problème de ressources.Pouvez-vous me dire s´il y a eu seulement une usine sanctionnée pour contamination du fleuve ou de
l´environement au Congo?Ne soyons pas égoïstes mes frères,Nos erreurs d´aujourd´hui coûteront très cher à nos enfants et leurs petits.Dans cent ans nous ne serons pas là,mais nos enfants y seront avec tous ces problèmes pour héritage.Il y a en ce moment ci,le problème d´eau potable,et le monde dévéloppé a déjà ses yeux tournés vers les bassins du Congo et de l´Amazone.Nous laissons nos matières premières sous l´exploitation étrangère et les objets issus de ces matières ne sont pas à la portée de nos populations.Le capitaliste n´a pas d´autres soucis que celui de faire de l´argent au dépend des autres.Nos problèmes ne lui concernent pas et sí son succès dépendait de la multiplication de nos misères,il n´hésitera pas de realiser dite opération afin d´augmenter ses bénéfices.La main d´oeuvre est devenue de plus en plus coûteus en Occident et il faut en trouver ailleurs.Je crois que ce procédée est en application en Asie les grandes fabriques occidentales.Par contre,le produit obtenu avec cette main d´oeuvre,se vend à la hausse au lieu de le baissé.Chers frères notre terre a une façon naturelle de réproduction.Je vous assure que par avidité et égoïsme,cette terre sera soumise à des procédés artificiels pour en tirer des bénéfices incalculables.Et encore,qui nous dit que dans ces centaines des milliers d´hectares incotrolables,l´activité va se limiter à l´agriculture et point?,qui dit qu´on n´y construira pas un cimetière des résidus nucléaires?.Il y a beaucoup des choses qu´on peut faire dans cette mer d´héctares sans être surpris.Chacun est libre de réagir selon ses sensations.Merci  

Crispin-Régis Lukoki
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A
Bien cher Anaclet,Vous dites : "Je voudrais pouvoir en tant qu'individu disposer des terres agricoles que je possède et surtout de les mettre en location sans le moindre obstacle."Qui s'oppose à cette démarche ? Qui interdit cette pratique ?Mais , disposez-vous de 10000, 1 million, 10 million d'hectares à titre individuel ?Nous sommes entrain de parler de cet ordre de valeur. Et , il s'agit de choix politiques engagés par des responsables d'une nation. Ceci est vrai en France (où je vis) comme en Russie voire en Chine. Il n'existe que dans des pays où règne médiocrité et corruption "institutionalisée" pour que ces situations soient considérées comme "normales". Donc, il n'y a aucune confusion dans notre esprit. La liberté individuelle n'est pas mise en cause. Bien au contraire c'est en son nom, c'est pour la liberté de mes soeurs et frères de pouvoir disposer d'un lopin de terre pour leur survie que nous lançons l'alerte. Eveil de conscience, rien d'autre !Vous poursuivez, en écrivant :"Les personnes qui n'aiment pas les étrangers très souvent ils ne s'aiment pas entre eux non plus. J'ai un excellent image de l'étranger que je voudrais partager avec vous et aprèse debattra.." Excusez-moi de donner un témoignage très personnel. Dernièrement, à Bruxelles, j'étais très content de revoir et de discuter avec Père Charles V., ancien recteur de mon école secondaire dans le Bas-Congo. Nous avons eu l'occasion d'évoquer souvenir, regrets, joies et espoirs. Je suis un "produit" intellectuel, culturel et spirituel de la RENCONTRE entre une certaine culture africaine (avec certaines valeurs que nous pouvons en simplifiant nommée le "KIMUNTU") et une approche cuturelle occidentale véhiculée par l'église catholique, plus précisement les Pères jesuites (excellence, rigueur, sens critique et une certaine forme d'altruisme). Merci pour l'exemple de la Soeur Géneviève (je découvre avec joie cette noble personne). Mais, je connais beaucoup de personnes (avec ce profil). Blancs, noirs, orientaux, etc. C'est le "Kimuntu", c'est l'Humanisme, c'est la voie du juste milieu, etc. Mais, lorsque nous insistons sur le fait que l'Afrique en général et la RDC, en particulier souffre de la médiocrité de ses "élites", nous voulons justement dire que des valeurs de "Coeur" et la Rigueur "intellectuel" échappent et font défaut à la GRANDE MAJORITE (j'insiste sur majorité ) de leaders congolais. Il nous faut beaucoup de Soeurs Généviève et aussi des OBAMA (sens commun que véhicule ce nom). Nous insistons sur la notion de "LEADERSHIP MORAL".Il ne s'agit en aucune façon d'un supposé refus ou haine de l'étranger. Tous les blancs qui viennent au Congo ne sont pas de Soeur Généviève. Ne soyons ni naïfs ni dupes. Mais comme j'ai eu l'occasion de l'écrire ici : "Nous ne sommes pas de victimes et il n'y a pas de boucs émissaires". Travaillons individuellement et collectivement à installer "Kimia, Mwinda mpe Bolingo" en nous, autour de nous et dans notre pays, la RD Congo. On pourra ainsi défendre intérêts, souveraineté et dignité de nos soeurs et frères mais on pourra aussi exercer l'esprit de "Kimuntu" consistant à recevoir l'étranger à bras ouvert en lui offrant protection, couvert et toît (avec femme et lopin de terre s'il veut s'installer chez nous).Fraternellement,Andochanga
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C
Je voudrais apporter quelques précisions à mon frère Anaclet et à d'autres sur le devenir de nos terres agricoles...Est-ce un péché ou un archaïsme que d'insister sur un nombre de précautions à prendre sur un sujet aussi délicat ? Au vu des malheurs qui sont arrivés ailleurs et chez nous sur ce genre d'échange ou négociations, nous pensons qu'une mise en garde mérite d'être faite. Pour mes frères de partage, je donne cet extrait d'article tiré du site http://www.mondialisation.ca (article intitulé Plus de cinquante ans de « coups tordus » : L’équipe de choc de la CIA): « Notre seul délit a été de nous donner nos propres lois, notre crime a été de les appliquer à l’United Fruit. » Elu président du Guatemala en 1951, Jacobo Arbenz, entre autres mesures progressistes, promulgue une réforme agraire. Le 4 mars 1953, il exproprie partiellement la compagnie bananière américaine United Fruit, la privant de 84 000 hectares sur 234 000. Les 17 et 18 juin 1954, une armée mercenaire venue du Nicaragua et du Honduras pénètre au Guatemala et, le 27 juin, renverse Arbenz. Le secrétaire d’Etat américain John Foster Dulles et son frère Allen, directeur de la Central Intelligence Agency (CIA), sont alors tous deux actionnaires de l’United Fruit ! L’opération — nom de code PB/Success — a bénéficié de la participation active d’une « équipe de choc » de la CIA qui va traverser les décennies. Fin de citation.  Alors, mon frère Anaclet, est-il anti étranger que de penser se prémunir de tels risques ? Et si cela arrivait un jour - et je ne l'espère ni souhaite - nous n'aurons que nos yeux pour pleurer...Et n'oublie pas que ce sont ces agissements qui sont à la base de l'expression "république bananière". C'est-à-dire des républiques auxquelles on fait avaler toutes sortes de contrat au détriment de leurs populations. Avec l'amour de notre Congo.
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A
une excellente image de l'étranger
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A
Discuter avec un anti-gouvernement congolais  a toujours un goût de dés pipés. Quoi que l'on dise on est renvoyé dans les cordes avec la dernière energie. Jusqu'aux dernières nouvelles aucun congolais  n'a encore mangé sa terre fut ce-t-elle natale.Le plus étonnant c'est le maitre argument sur l'incompétence de l'élite congolaise. Ce Congo ne serait que peuplé des gens sans valeur qui seraient dans l'incapacité de soutenir le moindre pourparler pour le compte de leur gouvernement. Bref un pays d'arriérés. Le Congo est aussi habité d'individus. La notion d'individualisme doit parfois être mis en avant. Je voudrais pouvoir en tant qu'individu disposer des terres agricoles que je possède et surtout de les mettre en location sans le moindre obstacle.Les personnes qui n'aiment pas les étrangers très souvent ils ne s'aiment pas entre eux non plus. J'ai un excellent image de l'étranger que je voudrais partager avec vous et aprèse debattra..http://www.lejourduseigneur.com/index.php/jds/Programmation/France-2/Un-jardin-d-eden-au-Congo-Sur-les-pas-de-soeur-Genevieve<br /> Un jardin d'éden au Congo : Sur les pas de soeur Geneviève<br />
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C
Bonjour à tous. J'aimerai apporter mon point de vue sur cette question. L'avertissement que lance notre frère Crispin-Régis mérite qu'on y fasse attention. Quant à notre ami Anaclet, quel est ce modernisme qu'il prône pour des négociations "liées au modernisme" quand on connait les talents et qualités de nos négociateurs ? Nous avons encore frais à nos mémoires nos fameux contrats avec les Chinois sur nos "milliards"...Je pense que ce serait faire preuve de myopie intellectuelle de parler négociations ou modernisme sur un sujet aussi vital. Combien de fois on s'est fait rouler dans la farine ? Serons-nous demain des étrangers dans notre propre pays ? Que pensent les Cubains d'aujourd'hui de la cession de Guantanamo pour 80 ans par Baptista ? Est ce que cette cession sert-elle les intérêts cubains ? Bon...nous, c'est des terres agricoles qu'il s'agit, me dira-t-on. Mais quels sont les enjeux géostratégiques de demain en matière d'agriculture et des bio-carburants ? Déjà la Corée du Sud a passé ce genre de marché avec des pays comme le Madagascar...les bio-carburants issus de ces espaces serviront-ils nos frères Malgaches ? On tisse subrepticement une toile de néo-colonialisme sur nous...et nous devons nous laisser divertir par un modernisme sans nom ? Quels genre d'équité doit-on attendre dans une négociation où il y a un fort et un faible ? Notre frère Anaclet, peut-il me dire de combien de négociateurs de niveau international dont dispose le Congo ? Va-t-il nous citer Pierre Lumbi avec ses contrats chinois ? J'en profite pour faire un clin d'oeil à Apusu Chalala Ando Changa. Avec tous mes sentiments pour mon Congo...
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A
Bien chers tous,Nous avons déjà eu ce débat. je l'avais lancé avec un article intitulé "10 millions d'hectares, c'est énorme" publié le 17/04/2009. Mêmes causes, mêmes cpnséquences dit-on. Je m'autorise de vous remettre la contribution de mon frère Anaclet et ma réaction. Il me semble que nous ne faisons pas l'affort à harmoniser notre pensée. Je suis surpris que le fait de dénoncer ces "pratiques spéculatives" soit considérer comme une tendance à "l'arrierisme", au refus de progres, etc.Nous devons sortir de ces approches idéologiques pour avoir des analyses plus "profondes" afin de formuler et de construire des "alternatives" qui tiennent compte de la dignité de nos paysans et de la souverainété alimentaire des populations africaines, en général et- de la RDC, en particulier. Il existe d'autres voies et vaut mieux une terre en friche qu'une mauvaise et sauvage exploitation des terres par et pour d'autres.Avançons dans nos échanges Kimia, mwinda mpe BolingoAndochangaVoici des éléments complémentaire de nos échanges passés :Commentaire n° 3 posté par anaclet le 19/04/2009 à 14h26 <br /> <br /> Quand on est un pays pauvre comme l'est le La RD Congo on ne peut que compter sur l'investissement  extérieur pour amorcer son développement. Hors il se trouve que depuis 50 ans le reflexe anti-colonialiste nous rend frileux. Cette terre congolaise dans ces contours n'existe que de puis 1830 si ce n'est pas moins. Ce territoire était une terre agricole par excellence. Les grandes compagnies dont unilever en tête avaient investi chez nous avec beaucoup de succès. L'agroalimentaire faisait du Congo une entité autosuffisante. Après 49 ans de vide non comblé il serait souhaitable que des investisseurs sérieux viennent s'engager chez nous. On voit là réapparaitre le gros slogan Anti-Néocolonialisme s'étaler en lettre de feu. Depuis 1997 on entend que ça. Celà appelle l'immobilisme qui va justement favoriser la corruption à coup sûr. Si l'argent peu affluer de partout comme vous le dites c'est plutôt une bonne nouvelle pour un pays exsangue qu'est le Congo. Qu'ils affluent de partout les investisseurs, personne d'accepterait d'entrtenir une colonie aujourd'hui ,celà coûterait trop cher. Néocolonialisme,que signifie ce mot au 21° siècle. Ce mot qui n'existe que dans le vocabulaire des pays du tiers monde, un stigmate des sixties.<br /> <br /> <br /> Commentaire n° 2 posté par andochanga le 21/04/2009 à 17h00 <br /> <br /> <br /> Bien cher Anaclet,Voici ce que j'ai écris :<br /> "Est-il permis de penser que des investisseurs privés et étrangers peuvent contribuer à la Sécurité alimentaire de la RD Congo ? Oui, nous le pensons. Alors, pourquoi nos réticences ?<br />  <br /> PREMIEREMENT, nous pouvons (par étude des expériences historiques, principalement en Amérique centrale et Amérique du Sud) craindre que la sécurité alimentaire ne puisse résulter d'une "sous-traitance étrangère" pour plusieurs raisons dont on peut en dégager sept :<br />  <br /> DEUXIEMEMENT, l’actualité récente de la crise financière occulte la crise alimentaire qui a atteint son paroxysme depuis 2008 avec des émeutes de la faim dans plusieurs pays. Et cette crise alimentaire doublée de la crise financière a permis des stratégies dites d’externalisation des productions pour la sécurité alimentaire et « placements spéculatifs en agriculture »pour ceux qui veulent rentabiliser leurs fonds.<br /> Est-il permis de penser que des investisseurs privés et étrangers peuvent contribuer à la Sécurité alimentaire de la RD Congo ?<br /> Oui, nous le pensons. Mais quels sont les préalables ?<br /> Nous pensons que la RDC, riche de ses 80 millions de terres agricoles peut effectivement accueillir des investisseurs étrangers porteurs des capitaux, technologies et compétences nécessaires au développement agricole.<br /> Mais, il faut quelques préalables :..."<br /> Vous parlez d'Unilever et on peut citer d'autres entreprises qui ont développer l'agriculture et l'agro-alimentaire dans la colonie Belge. Le cas d'Unilever est très intéressant. En effet, cette entreprise Anglo-hollandaise a signé des accords avec la Belgique et c'est dans dans ce contexte qu'elle a pu participer non seulement au développement agricole mais aussi à une implication dans le développement rural. Il ne fut pas croire qu'il s'agissait d'une volonté de ces entreprises. Il est d'abord question des  ACCORDS qui reflètent une VISION qui prennent en compte des clauses sociales et une gestion du territorial (entretien des routes de dessertes agricoles et divers services publics). Ensuite, il s'agit de faire RESPECTER CES ACCORDS, ce qui nécessite une ADMINISTRATION RESPONSABLE et une JUSTICE qui punisse CORRUPTION et DETOURNEMENT des fonds publics (diverses taxes).<br /> Il ne faudrait pas que nous puissions nous engager dans des polémiques stériles. Fasse à la complexité ne cherchons la facilité et le confort de la simplification qui voudrait que l'on tranche par un OUI ou par un NON. Nous avons, en écrivant cette petite contribution voulu non seulement sortir de cette approche binaire mais par dessus tout, nous voulons alerter nos compatriotes sur des pratiques "nouvelles" dans une économie qui se "mondialise" non plus seulement par des déplacement des entreprises mais surtout par des spéculations financières qui "trade" sur TOUT. La venue des investisseurs étrangers dans l'agriculture en RDC peut servir juste d'une opportunité de "spéculer", de "rentabiliser des fonds", etc.  Nous n'avons certains ni le droit et moins encore le moyen d'interdir ces spéculations mais nous avons certainement le droit et la responsabilité de "canaliser" ces investissements pour qu'ils servent véritablement des intérêts et bien -être des populations congolaises.<br /> Notre Destin doit être entre nos mains. Il ne s'agit que de celà. Mais, c'est déjà un grand défi. Individuellement et Collectivement, engageons nous dans des réflexions constructives et construisons des stratégies pour un Grand Congo.<br /> Kimia, Mwinda mpe Bolingo<br /> Andochanga<br />  <br />  <br /> <br />
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