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Publié par Messager

 

MBOKAMOSIKA CENSURÉ AU RWANDA.

Une source digne de foi nous apprend qu’elle a été dans l’impossibilité de consulter le site Mbokamosika lors de son dernier voyage au Rwanda. Préoccupée, elle a nous a  immédiatement contacté par courriel pour vérifier s’il y avait quelques soucis techniques au niveau de l’administration.

L’ayant rassurée que tout était en ordre, notre source est descendue à la réception de l’hôtel pour s’en quérir des raisons qui l’empêchaient à consulter son site préféré. Selon le réceptionniste qui a pris soin d’ouvrir plusieurs sites et vidéos, le site Mbokamosika n’existerait plus, ou bien qu’il aurait des créances non réglées. Ce qui est faux dans la mesure où , depuis son existence, notre site s’est toujours acquitté de son abonnement à temps, et il est accessible à travers le monde entier.

La vérité est que Mbokamosika est censuré au Rwanda. Une preuve que son impact et ses écrits dérangent ce pays considéré comme une base arrière du régime de Joseph Kabila. Le Rwanda voit d’un très mauvais œil un site à travers lequel, les congolais ainsi que d’autres africains affirment leur identité. Surtout, s'il est difficile de le contrôler et de l'influencer.

Messager

 

 

RÉACTIONS

 

 

 

C'est dommage pour nous africains que certains de nos dirigeants (beaucoup même souvent) se conduisent comme des roitelets. Le respect du peuple n'existe pas. J'ai vraiment mal à l'Afrique.

 

Blondé

 

 

 

                          RÉACTIONS

 

Kagame et la folie des vainqueurs. Hier, il y a plus de vingt ans, nous pouvons nous appesantir sur le drame rwandais. L'irréparable venait d'être fait en moins de trois mois et rien ne pouvait nous rendre indifférents. Les mots nous manquaient encore pour qualifier ce que nous croyions encore comme oeuvre, que seuls les nazis en seraient capables, même si derrière ce drame rwandais, à ne pas en douter, les mêmes puissances dominatrices d’hier qui le sont toujours aujourd'hui, étaient liés aux pupitres des manettes de commandes. N'est- ce pas Mitterrand qui disait: « ...dans ces pays-là, un génocide, ce n’est pas trop important », avec ce cynisme et ce mépris qui caractérisent cette civilisation dite occidentale qui a semé pourtant plus de génocides que de l'amour à travers le Monde. La disparition des Amérindiens outre-Atlantique, celle de ceux que l'on appelle péjorativement les aborigènes d'Australie, pour ne citer que ces deux cas, l'apparition de l'apartheid en Afrique du Sud, qui se profilait en Rodhésie du Sud (actuelle Zimbabwe) sous Yan Smith, et qui aurait atteint inéluctablement l'Angola avec les portugais, le Congo (RDC) avec les belges, n'eurent été l'anticipation des indépendances, et les luttes de libération, dont les artisans ont été trahis successivement par la suite, à savoir Lumumba au Congo et Agostino Netho en Angola...


Le drame du Rwanda nous a tellement sonné que nous sommes restés sans voix pendant des années. Nous aurions pu dire en choeur, ''plus jamais ça...''. Hélas! Bien d'autres avant les Africains, bien avant Kagame, avaient fait la démonstration que leur liberté valait plus que celle des autres. La France, au sortir de la guerre 39-45 fera la démonstration de ce mépris, par sa puissance coloniale renaissante, en s'aventurant au VietNam, avec le résultat de Dien Bien Phu, où elle va se casser plus que les dents et le moral. Suivra l'Algérie, sans parler des soldats Africains qui s'étaient battus vaillamment, d'après des témoignages allemands, avant de se faire humilier** en plein territoire français par les dirigeants de ce pays vaincu qui sortait à peine de la guerre à genou, et qui ne se serait point relever sans l'apport extérieur, y compris celle de ces Africains qui rentraient chez eux sans leur salaire, après avoir été déshabillés pour habiller des français qui n'avaient jamais combattu. Pour tout salaire, beaucoup, rentrés chez eux étaient payés avec une balle dans la tête. Pour incitation à des manifestations... Bref, une façon de se demander, si l'histoire doit toujours se répéter ? Si nous devrions toujours subir la paix des vainqueurs, alors que les cicatrices sont encore béantes ?


Kagame, l'homme fort du Rwanda, après s'être imposé comme le sauveur dans son pays, ne resiste plus à pousser son instinct machiavélique dans la région des Lacs et bien au delà. Ainsi dans l'est du Congo (RDC),il entretient une déstabilisation permanente, dont son laquais à Kinshasa, Kabila, suit et gère fidèlement les actes terroristes. Qui rendent invivable cette partie congolaise. Mais Kagame s'est accordé aussi avec un autre criminel de cette sous-région: Sassou, au Congo-Brazzaville. Avec pour deal, Renverser le poids numérique des populations locales, et en première ligne, les Kongo-Lari, dont Sassou n'a jamais pu dissimuler sa haine, pour les remplacer progressivement par des rwandais. Déjà dans le nord du Congo Brazzaville, dans la Likouala, moins populeux, les quelques rwandais nouvellement investis font la loi, sous la protection du régime. Avec le consentement tacite de Dos Santos de l'Angola, et Kabila évidemment. Ce syndicat de dictateurs et criminels de l'Afique centrale ne recule plus devant les mots massacre ou génocide. Ainsi la chute de l'un d'eux ne pourra que déstabiliser les autres compères. C'est pourquoi la lutte de libération d'un de ces pays doit être considérée comme interactive sur et pour les autres, car avec les moyens colossaux confisqués à leurs populations respectives, non pas seulement, nos dictateurs n'iront jamais d'eux- mêmes, mais ils ont encore les moyens de s'accrocher à leur pouvoir aussi longtemps qu'ils ne se feront bouter par les forces populaires dont aucune puissance ne peut être au- dessus. Seulement, si seulement ces forces populaires sont organisées. Les oppositions officielles plus ou moins corrompues, s'en donneront-elles réellement les moyens et la volonté pour de vrais changements ?


MBOKAMOSIKA doit maintenir le cap. Par devoir.

 

CLAUDE

 

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C
Kagame et la folie des vainqueurs. Hier, il ya plus de vingt ans, nous pouvons nous appesantir sur le drame rwandais. L'irréparable venait d'être fait en moins de trois mois et rien ne pouvait nous rendre indifférents. Les mots nous manquaient encore pour qualifier ce que nous croyions encore comme oeuvre, que seuls les nazis en seraient capables, même si derrière ce drame rwandais, à ne pas en douter, les mêmes puissances dominatrices dhier qui le sont toujours aujourd'hui, étaient liés aux pupitres des manettes de commandes. N'est ce pas Mitterrand qui disait: « ...dans ces pays-là, un génocide, ce n’est pas trop important », avec ce cynisme et ce mépris qui caractérisent cette civilisation dite occidentale qui a essemé pourtant plus de génocides que de l'amour à travers le Monde. La disparition des Amérindiens outre-Atlantique, celle de ceux que l'on appelle péjorativement les aborigènes d'Australie, pour ne citer que ces deux cas, l'aparrition de l'apartheid en Afrique du Sud, qui se profilait en Rodhésie du Sud (actuelle Zimbabwe) sous Yan Smith, et qui aurait atteint inéluctablement l'Angola avec les portugais, le Congo (RDC) avec les belges, n'euent été l'anticipation des indépendances, et les luttes de libération, dont les artisans ont été trahis successivement par la suite, à savoir Lumumba au Congo et Agostino Netho en Angola...<br /> Le drame du Rwanda nous a tellement sonné que nous sommes restés sans voix pendant des années. Nous aurions pu dire en choeur, ''plus jamais ça...''. Helas! Bien d'autres avant les Africains, bien avant Kagame, avaient fait la démonstration que leur liberté valait plus que celle des autres. La France, au sortir de la guerre 39-45 fera la démonstration de ce mépris, par sa puissance coloniale renaissante, en s'aventurant au VietNam, avec le resultat de Dien Bien Phu, où elle va se casser plus que les dents et le moral. Suivra l'Algérie, sans parler des soldats Africains qui s'étaient battus vaillamment, d'après des témoignages allemands, avant de se faire humilier** en plein territoire français par les dirigeants de ce pays vaincu qui sortait à peine de la guerre à genou, et qui ne se serait point relever sans l'apport exterieur, y compris celle de ces Africains qui rentraient chez eux sans leur salaire, après avoir été déshabillés pour habiller des français qui n'avaient jamais combattu. Pour tout salaire, beaucoup, rentrés chez eux étaient payés avec une balle dans la tête. Pour incitation à des manifestations... Bref, une façon de se demander, si l'histoire doit toujours se répeter? Si nous devrions toujours subir la paix des vainqueurs, alors que les cicatrices sont encore béantes?<br /> Kagame, l'homme fort du Rwanda, après s'être imposé comme le sauveur dans son pays, ne resiste plus à pousser son instinct machiavélique dans la région des Lacs et bien au delà. Ainsi dans l'est du Congo (RDC),il entretient une déstabilisation permanente, dont son laquais à Kinshasa, Kabila, suit et gère fidèlement les actes terroristes. Qui rendent invivable cette partie congolaise. Mais Kagame s'est accordé aussi avec un autre criminel de cette sous-région: Sassou, au Congo-Brazzaville. Avec pour deal, Renverser le poids numérique des populations locales, et en première ligne, les Kongo-Lari, dont Sassou n'a jamais pu dissimuler sa haine, pour les remplacer progressivement par des rwandais. Déjà dans le nord du Congo Brazzaville, dans la Likouala, moins populeux, les quelques rwandais nouvellement investis font la loi, sous la protection du régime. Avec le consentement tacite de Dos Santos de l'Angola, et Kabila évidemment. Ce syndicat de dictateurs et criminels de l'Afique centrale ne recule plus devant les mots massacre ou génocide. Ainsi la chute de l'un d'eux ne pourra que destabiliser les autres compères. C'est pourquoi la lutte de libération d'un de ces pays doit être considérée comme interactive sur et pour les autres, car avec les moyens colossaux confisqués à leurs populations respectives, non pas seulement, nos dictateurs n'iront jamais d'eux mêmes, mais ils ont encore les moyens de s'accrocher à leur pouvoir aussi longtemps qu'ils ne se feront bouter par les forces populaires dont aucune puissance ne peut être au dessus. Seulement, si seulement ces forces populaires sont organisées. Les oppositions officielles plus ou moins corrompues, s'en donneront-elles réellement les moyens et la volonté pour de vrais changements?<br /> MBOKAMOSIKA doit maintenir le cap. Par devoir.
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B
C'est dommage pour nous africains que certains de nos dirigeants (beaucoup même souvent) se conduisent comme des roitelets. Le respect du peuple n'existe pas. J'ai vraiment mal à l'Afique.
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