François Hollande accuse les autorités congolaises d’avoir provoqué elles-mêmes les incidents.
François Hollande accuse les autorités congolaises d’avoir provoqué elles-mêmes les incidents.
« François Hollande a qualifié aujourd’hui d'"inadmissibles" les violences commises en République démocratique du Congo, où des élections doivent selon lui se tenir conformément à la Constitution.
Selon l'organisation Human Rights Watch, les violences qui ont éclaté lundi pendant des manifestations ont fait au moins 44 morts. Les manifestants protestaient contre la volonté prêtée au président Joseph Kabila de se maintenir au pouvoir au-delà de la limite prévue par la Constitution, à la fin de l'année, aucune date n'ayant encore été fixée pour l'organisation de la prochaine élection présidentielle "Il s'est produit des violences en République démocratique du Congo qui sont inadmissibles, insupportables", a dit François Hollande au siège des Nations unies, à New York. "Nous ne savons pas encore le nombre de morts mais ce qui est incontestable, c'est qu'il y a des victimes et qu'elles ont été provoquées par des exactions venant de l'Etat congolais lui-même", a-t-il ajouté devant la presse.
Le président français a aussi condamné l'incendie qui a touché les locaux du principal parti d'opposition congolais. "Dans aucun pays on ne peut accepter de tels comportements, de tels agissements, et donc je veux ici les dénoncer", a-t-il dit. François Hollande a rappelé que lors d'une visite à Kinshasa, en octobre 2012, il avait dit au président Kabila "que nous ne transigerions pas sur les élections, leur date et le processus constitutionnel" "La Constitution doit être respectée, des élections doivent se tenir. Ensuite nous verrons avec le contrôle international ce qu'il sera possible de faire", a-t-il ajouté. »
Figaro du 20 septembre 2016
Il s'est produit des violences inadmissibles, qui sont insupportables. Nous ne savons pas encore le nombre de morts, mais ce qui est incontestable c'est qu'il y a des victimes et qu'elles ont été provoquées par des exactions venant de l'Etat congolais lui-même.
21-09-2016 - Par Anissa El Jabri
Sources:
Figaro Fr du 20 septembre 2016.
RFI du 21 septembre 2016