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Publié par Messager

Ce week-end, nous avons voulu renouer avec nos traditionnelles énigmes, qui nous permettent d'apprendre autrement l'évolution de notre culture. Car, à travers la musique, nous abordons tous les aspects de notre patrimoine culturel.

Ce samedi, nous voudrions demander aux mbokatiers de nous donner les noms de tribus des certains pionniers de notre musique, particulièrement: ROITELET (MONIAMA),DEPUISSANT, NINO MALAPET, IZEIDI, ESSOUS, Rossignol, Déchaud, Kallé...

A travers cette question, nous soulevons un pan de notre histoire, dans la mesure où, à une certaine époque dans nos villes, on s' identifiait aussi  à travers son ethnie. C'est-à-dire  que lorsqu'on recherchait un individu, il fallait également mentionner sa tribu, en plus de son nom, pour mieux l'identifier. Aujourd'hui, nous avons dépassé largement cette considération. Nous sommes congolais de Kinshasa ou de Brazzaville,Camrounais, Gabonais, Centrafricains, Ivoiriens, tout court...n'est-ce pas?

Pour vous aider à résoudre cette énigme, nous avons exhumé une chanson des années '50, de Rossignol et Kabasele, avec l'African-Jazz, chantée en tshiluba, et dans laquelle, ils énumèrent les tribus des musiciens de l'African-Jazz et de Rock-A-Mambo. Il y a lieu d'apprécier la flexibilité de certains artistes de l'époque, à l'instar de Rossignol, qui chante dans une langue éloignée de sa culture.

Après l'audition de cette chanson intitulée: "Tujaja Tshibemba", chacun de nous saura les tribus de quelques musiciens de l'époque, même si tout le monde ne maîtrise pas le tshiluba.

 

Messager


 

TUJAJA TSHIBEMBA, par Kallé & Rossignol et l'African-Jazz

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O
<br /> <br /> Autant pour moi si tout le monde le comprend de cette manière de voir les choses.<br /> <br /> <br /> Quoi qu'il en soit, mon inventaire sur une bonne partie des chansons des années 50 fait remarquer souvent l'allusion qui est faite à la région, à la collectivité, au village ou à  la ville,<br /> c'est le cas de la famille EBENGO "Dewayon- Johnny BOKELO ... qui avaient fait de leur "Bana Lac" (Lac Léo II à l'époque) tout un symbole. Le cas aussi de WENDO qui dans les souvenirs de ses<br /> voyages cite  bon nombre de villages puis parfois  quelques tribus. Quelques musiciens du Kasaï en on fait autant.. Tout comme ceux de "Stanleyville" (Lumbumbashi) en se référant à Léon<br /> BUKASA....etc. comme je l'ai souligné dans mon commentaire, si tout le monde tient à le voir absolument au plan artistique ou l' apport qu'a pu apporter les musiciens d'une tribu quelconque dans<br /> l"évolution de notre musique, tant mieux, rien de mauvais dans tout cela. L'exemple de l"African Jazz, se passe effectivement de commentaire. <br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Kulutu Ossinonde,<br /> <br /> <br /> Ce "quiz" ne concerne que les musiciens cités dans la chanson de Kallé et Rossignol. Loin de moi l'idée de procéder au rencensement des tribus de tous nos musiciens.Ce qui n'a<br /> aucun intérêt sur ce blog.<br /> <br /> <br /> L'identification des individus par  leurs tribus est une réalité historico-culturel qu'il convient d'expliquer aux jeunes mbokatiers, lorsqu'une occasion se présente. La chanson de<br /> l'african-jazz en est une. Nous nous faisons que le devoir de mémoire. Notre passé est remplie par plus de pages sombres que des pages roses.<br /> <br /> <br /> Si on fait l'inventaire de nos chansons, on retrouvera des phrases telles que: De Mulu, Muana Mongo awelaka te, Bana Lac, Kambelembele Tchuma ku mayi, Diaka dia mama, Ne Kongo.... qui font<br /> allusion aux appartenances éthniques des uns et des autres.<br /> <br /> <br /> Un des artistes légendaires de notre musique s'appellait, Jean Bosco Mwenda, wa Bayeke. Bayeke n'est autre que le nom de sa tribu.C'était une pratique à la mode à une certaine<br /> époque.Souligner ces détails fait partie du travail de mémoire.<br /> <br /> <br /> Quant aux vieux démons du tribalisme. Il faut le dénoncer auprès des politiciens africains qui continuent à en faire leur cheval de bataille. il suffit de voir comment sont organisées les<br /> élections et les coalitions politques en Afrique. Le tribalisme n'a jamais été enterré.<br /> <br /> <br /> C'est pourquoi sur ce blog nous nous désintéressons de la politique. Lorsque nous abordons l'aspect de mémoire, nous le faisons sans arrières pensées.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Messager<br /> <br /> <br /> <br />
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J
<br /> <br /> Je ne pense pas que dire de quelqu'un qu'il est de telle ou telle autre tribus rélève du tribalisme. De la même manière, se réclamer d'une quelconque tribus ne devrait pas être du tribalisme. Ce<br /> n'est pour moi, qu'une nette extériorisation manifeste de l'amour propre de sa tribus, matrice essentielle d'un nationalisme authentique nouvellement rédéfini. Sinon, je ne vois pas comment<br /> pourrait-on aimer son avenue lorsqu'on n'aime pas sa maison, comment aimer sa commune lorsqu'on n'aime pas son quartier et enfin comment aimer son pays lorsqu'on n'aime pas au préalable son<br /> village. Ne peuvent prétendre à un tel amour bâclé que des congolais suivistes de ceux qui ont une origine nationale douteuse. On ne pourra parler du tribalisme que lorsqu'on<br /> ne se basera que sur cette différenciation éthnique pour mener une politique ou lorsqu'on désignera de manière péjorative un ressortissant d'une autre tribus genre, "moluba wana,<br /> mumbala wana ou encore mongo wana".<br /> <br /> Sauf à ne vouloir que réproduire le monisme propagandistes des énnemis du multipartisme politique, je n'ai pas la nette impression que c'est l'amour propre de la tribus qui aurait été le<br /> principal mal des tant de déboires qu'aurait connus la toute première législature congolaise. Les causes sont à voir ailleurs.<br /> <br /> Pour finir, je dois dire un grand merci aux administrateurs de ce site pour nous avoir proposé une chanson aussi belle comme celle-ci.<br />  <br /> Longue vie à Mboka mosika.<br /> <br /> <br /> <br />
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O
<br /> <br /> Au risque de réveiller les vieux démons que nous avions longtemps ensevelis et qui nous ont fait beaucoup de tort, et pour privilégier l'unité nationale, autant déterminer uniquement leur<br /> région (département ) d'origine, encore qu'il y en a qui sont à cheval sur deux régions. Peut-être, par curiosité l'on pourrait -  culturellement -  savoir la région qui produit ou qui<br /> a produit le plus de musiciens. Personnellement, sauf erreur, j'ai constaté par exemple que la région de l'Equateur a produit dans les années 50 beaucoup plus de musiciens qui se sont pointer aux<br /> éditions musicales, suivie de celle du Bas-Congo et de Bandundu pour la RDC - Au Congo voisin, c'est le département du Pool par rapport à la quantité, mais les grands noms ont les trouvent<br /> presque dans chaque région, le cas de  ESSOUS et NINO MALAPET que vous citez (Dépts. NIARI et LIKOUALA (voisine de l'Equateur RDC) . Enfin,  c'est mon point de vue, si effectivement<br /> nous restons sous l'angle des musiciens d'orchestre., car, sur le plan culturel, artistique  toutes les régions se valent ou se complètent au sein du très riche patrimoine bantou qui a<br /> traversé les océans pour s'incruster de l'autre côté du nouveau monde.<br /> <br /> <br /> <br />
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