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Publié par Messager

« Du respect S.V.P. Madame » & « Jacqueline », de Bholen : encore une offrande de David aux mbokatiers.

Nous remercions notre ami David M. des USA qui vient, une fois de plus, de nous offrir deux raretés réalisées par BHOLEN et l’orchestre NÉGRO-SUCCÈS, apparemment au milieu des années ’60. Comme nous le savons, David, fait partie des « archéologues », mieux des « fouilleurs » qui contribuent à la reconstitution du répertoire de la chanson congolaise.

Faut-il encore rappeler qu’il est pratiquement impossible de disposer aujourd’hui du répertoire complet de la chanson congolaise dans la mesure où certains enregistrements demeurent introuvables. D’une part, du fait que beaucoup de vinyles ont été broyés ou « cannibalisés » par l’industrie du disque  durant la période de crise en RDC, en vue de récupérer le matériau de fabrication.  D’autre part, par manque d’un service public compétent et structuré qui devrait conserver toutes les œuvres discographiques.

Voilà pourquoi, nous sommes obligés de recourir aux collectionneurs privés disséminés à travers le monde.

Pour revenir aux deux œuvres fournies par David, il convient de souligner que leur rythme rappelle l’époque de la danse des « Bouchers ». De ce fait, elles seraient réalisées  entre 1966 et 1967. Nous estimons par ailleurs que la mention Conga-Succès relevée sur le vinyle de la chanson Jacqueline proviendrait d’une coquille commise lors de l’impression de la maquette.

 

Messager

 

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K
Bombolo Wa Lokole « Bholen » — une statue si gigantesque dans Negro Succès et des livres d'histoire sur la musique congolaise. <br /> <br /> Dans les deux chansons, la dextérité du solo de Bholen s'avère un coup de génie ! <br /> <br /> Une fois de plus, Negro Succès fait autorité, et de loin, comme un camp brûlant au milieu et à la fin des années 60.
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A
Grand merci à l'ami David des Usa, merci Mbokamosika, de ce cadeau. Je cherchais depuis le tube "Du respect svp Mme", que nous écoutions, sitôt sortis de l'école (nous étions à la fin cycle primaire). <br /> <br /> L'absence d'un musée dédié à la Rumba congolaise est un drame. La prise de conscience par les autorités de la nécessité de recenser auprès des derniers archivistes privés, pourra sauver notre musique. L'absence d'une politique qui encadrerait cette musique est la conséquence de la pauvreté dans laquelle vieillissent nos anciennes vedettes. Voir Michel Boyibanda malade sur son lit d'hospitalisation, ou Evoloko pleurant aussi de maladie de manque des soins, est pathétique.<br /> <br /> Bien à vous.
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