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Publié par Messager


Ngabidila avait été appréhendé après l'assassinat d'une européenne, propriétaire d'une ferme dans les environs de Kasangulu. Il fut condamné à mort, mais sa demande de grâce fut rejetée. Il fut pendu en public en 1963. La potence était dressée sur la montée de la route du Mont Stanley (Mont Ngaliema) à l'endroit où se trouvait la cage du lion de Mobutu. On dit que si Angwalima avait subi un sort différent, c'est parce que ses frères de région au pouvoir (Bomboko, Mobutu entre autres) étaient intervenus. Ngabidila, lui, n'était qu'un pauvre réfugié angolais.


Jean Moanda Vita

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B
<br /> <br /> Le pasteur qui avait recu les dernieres volontes de Ngabidila etait un grand evangeliste protestant repondant au nom de Jean Perce Makanzu. Ce que plsuieurs d'entre vous ont dit est vrai. Il n' y<br /> avait aucune influence ethnique dans la pendaison de Ngabidila. Angwalima etait voleur et non tueur tandis que Ngabidila etait violeur, voleur et tueur.<br /> <br /> <br /> La peine de mort etait et est encore en vigueur au Congo, donc Ngabidila meurtier devrait mourir comme cela est arrive aux bandits de Ndjili plusieurs annees plutard.<br /> <br /> <br /> <br />
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A
Angwalima j'ai pu le voir car avant d'aller à Luzumu il a passé plusieurs années au camp Kokolo et beaucoup de gens l'ignorait . On a meme cru qu'il était tué. Mais ceux qui fréquentaient le quartier general de la garnison de Kinshasa au camp Kokolo le voyait derriere les barreaux sur la cour intérieur où il passait ces journée à jouer aux cartes. Je l'ai vu là précisément en Mars 1973. Un grand gaillard très clair de peau et bel homme qui séduisait d'ailleurs les femmes qui le voyait une de raison de son transfert à Luzumu parait-il. Il n'était pas Budja ou Mbunzacomme nous disons à Kinshasa mais de Kisangani probablement Lokele. Vital qui est très peu resté à yolo car son père est rapidement devenu un politicien important et Président du Congo Central dont le siège était à Mbinza sait très bien les considérations ethniques ne pouvaient pas influencer le verdict qui à frappé Ngabidila. Il avait assassiné une expatriée belge et la cour en a tenu compte. Vous savez le Chanteur de Nico Chantal est mort pour s'etre trouvé en compagnie des bandits pendant la tournée de son orchestre. Après un jugement expéditif le groupe fut condamné à mort y compris Chantal. Les amis de Chantal avaient assassinéeus aussi un Belge ami de Bobozo.  N'oublion pas qu'en 1963 Kasa Vubu était au pouvoir. Il avait les pleins pouvoirs car un moment il dirigeait par ordonnance ayant congédié le parlement Lumumbiste comme il en avait les prérogatives. Donc il était  très Puissant.
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A
Je ne contredis pas Vital Moanda que j'ai du connaitre enfant à yolo si ce nom n'est pas un pseudo. Je rectifie pour la pendaison de Ngabidila. Ce bandit a été pendu sur la grand place à coté des bureaux de la population noire. Et ceci à 6 Heure du matin. Le journal étoile du Congo titrait le meme jour:Ngabidila a ,été pendu ce matin à6 heures. Quelques travailleurs matinaux ont assisté à la sentnce. Les quatre conjurés de la pentecote ont été pendus deux ans plutard exactement au meme endroit. Nous nommions ce lieu aussi La Cité ou encore Pont Cabu. L'endroit indiqué par Vital servait aux pendaison pendant la colonisation belge et était connu de la plupart de kinois en particulier ceux de Kitambo. (Léo 2).
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A
A propos de Ngabidila il fut pendu à 6 heures du matin au meme endroit que les quare conjurés de la pentecote. L'endroit a été choisi parce qu'il avait déjà servi. Bomboko qui était Ministre de la justice à cette époque avait refusé sa demande en grace. Je ne sais pas si les considérations ethniques qui n'existait pas à l'époque ont influencé le verdict. Kasa Vubu était encore président de la république
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J
Je remercie Jean Vital Moanda pour les précisions apportées à notre évocation d'Angwalima et accessoirement de Ngabidila. Il est vrai pendant longtemps, cet anti-héros a été éclipsé par la dimension mythique d'Angwalima. On peut cependant revenir, à travers Ngabidila sur l'échelle des sanctions de la justice congolaise, des indépendances aux années 80. Chacunes des sanctions avaient d'abord pour objectif d'abord de casser un mouvement dangereux en éliminant ses leaders. cela passait souvent par une mesure d'éloignement appelée rélégation. Ainsi au plus fort du mouvement des Goza et des bills(*) qui les premiers vont tomber sous le coup des mesures de rélégation. A Kintambo le Kadiampemba Paurret Iyoma (vous vous rappelez mes premières chroniques) est arrêté à la Chanic. Emprisonné d'abord à l'OFITRA, il comparaitra devant le juge Capelle et son sustitut Kalimasi (le père de Sapu Kalimasi) pour trouble à l'ordre public et différents aactes de délinquance caractérisée. la sentence est sans appel : relégation dans la province de l'équateur. Paurret Iyoma Bayaka avait à peine 22 ans. mais la mesure était si spéctaculaire que dans les jours qui ont suivi, les Goza se font tout petits. En effet, la raffle est allée au délà de Kintambo. Chaque commune a eu un "Gang" arrêté et relégué. C'était la fin des Goza puisque dès 1957, il n'en était plus question. Les Yankés vont apparaître entre 1957 et 1959. ils seront les fers de lance du 4 janvier 1959.Condamner Angwalima au bagne de Luzumu, lui qui était Mbuza était une mesure analogue à la rélégation. Alors pourquoi me direz-vous, Ngabidila a-t-il été exécuté alors que Angwalima était condamné à perpétuité? Au délà de la frustration des Bakongo et angolais qui avaient crié à l'injustice, il faut souligner qu'à part les cambriolages, Angwalima n'a pas été melé à des crimes. Or Ngabidila a été déclaré responsable de la mort d'une européenne. Le gouvernement congolais se devait d'envoyer un signal fort aussi bien en direction des criminales que de la justice belge, d'où cette pendaison.(*)Les goza jeunes délinquants kinois des années 45/55 sont à l'origine d'un parler-kinois où se mélangeait le lingala et d'autres langues congolaises, les bills eux ont popularisé le Hindoubill, où mélange du lingala aux langues européennes, français, anglais ou flamand). Un vzste mouvement d'obéissance et de révolte contre l'embrigadement des jeunes. Beaucoup de ces jeunes refusaient d'aller à l'école s'il n'étaient pas indisciplinés au travail. En 1955, le gouverneur général chargera le commissaire Derrigs (le sorcier blanc qui resolvait les actes criminels rien qu'en fusillant de son regard bleu les suspects), et les juges Capelle et Kalimasi d'en finir avec cette pègre lipopoise avant qu'il ne soit trop tard. Grâce aux chefs de quartier, la plupart de ces délibquants ont étélocalisés et arrêtés.Mwan'aMangembo 
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