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Publié par Messager

 Je n'ai rien. Tel est est le titre de la chanson composée vers les années 1960 par Johny Bokelo Isenge pour dénoncer tous ces "débiteurs"  qui ,après avoir emprunté,se contentent d'arguer qu'ils n'ont rien, lorsque le moment  de restituer arrive.
 Ces débiteurs professionnels ou ces "tata ba niongo" usent souvent du baratin,(monoko supu) pour s'endetter avant de prétendre qu'ils n'ont rien.Actuellement  les femmes sont en train de devancer les hommes dans le domaine des emprunts ." Mama ba niongo". Elles s'endettent même en dehors de leurs pays de résidence. Pire encore, à l'insu de leurs maris.Vous habitez en France, ba niongo tii na Londres. Vous résidez en Suisse, des appels de recouvrement des dettes proviennent de Paris.
 C'est pour vous que Bokelo chante je n'ai rien ,sous un rythme prisé à l'époque :" le boléro".

Je n'ai rien
 
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J
Je suis ravi de découvrir cette pépite signé Johnny Bokelo en boléro, alors que depuis que je connais la chanson de Franco "Nyongo na yo nakofuta", j'ai toujours voulu savoir à qui il s'adressait. Pendant longtemps j'ai soupçonné Kwamy Munsi, mais le style adopté par Franco, qui était maniaque aussi bien dans ses provocations que dans ses répliques musicales, cadraient mal avec le style de Faux millionnaire. Grâce à cette chanson je n'ai rien, toues les pièces du puzzle se sont rassemblées. la période choisie (african jazz ya kallé, cobantou ya ebengo) sukisa ya Nico, fiesta national ya Rochereau) indique que la chanson est à situer dans la période charnière 66/67, juste après la séparation de Nico et Rochereau, c'est-à-dire après le retour au bercail de l'OK Jazz de Kwamy (juste avant de repartir créer Révolution). le deuxième indice c'est le style boléro avec lequel Nyongo na yo nakofuta a été exécuté. cela voulait forcément renvoyé à une provocation dans le même style. En partant de ces éléments, je peux avancer à ce niveau de mes investigations et rapprochements, avec une certitude de 80% que Franco répondait à "je n'ai rien" de Johnny Bokelo. Un autre élément qui exonère Kwamy de la liste des provocateurs, c'est le fait que Nyongo na yo nakofuta a été publié dans le sillage de "Bolingo ya bougie, que celui-ci interprète en duo avec Franco.Pourquoi je crois que Franco est visé par "je n'ai rien": Il faut savoir que pendant longtemps, Johnny Bokelo et Franco ont cheminé ensemble. Tous deux étaient ont eu pour maître Henri Bowane de Loningisa. Ils ont donc pratiqué le même style. Ami d'enfance - Maman Hélène, la génitrice de Franco était locataire dans la parcelle familiale des Isenge sur Bosenge - il n'est pas impossible que de l'un à l'autre on s'est prêté plus que de l'argent. je pencherai plutôt pour un prêt d'instrument de musique ou d'une promesse non tenue, ce qui aurait tourné dans leur relation. le preteur, c'est sûr serait Bokelo et l'emprunteur Franco.Mauvais payeur, c'est à travers la chanson Nyongo na yo nakofuta que Franco promet de payer Johnny Bokelo qui n'avait plus rien. Non sans le ménacer au passage de ne pas s'acquitter de sa dette si Bokelo n'arrête pas d'étaler sur la place publique, le contrat qui les liait au sujet de ce "nyongo".Je tiens à préciser que lorsqu'on parle de dette "nyongo" cela ne s'arrête pas qu'à l'argent. cela peut aller au délà et s'appliquer à toutes les promesses non tenues. Ne dit-on pas que la promesse est une dette?
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J
Je suis ravi de découvrir cette pépite signé Johnny Bokelo en boléro, alors que depuis que je connais la chanson de Franco "Nyongo na yo nakofuta", j'ai toujours voulu savoir à qui il s'adressait. Il faut lasitura, mais vu l'ancienneté, amis vu le style boléro utilisé par Franco, je peux dire avec une certitude de 80% que Franco répondait à Johnny Bokelo.Il faut savoir que pendant longtemps, ses deux élèves de l'école Loningisa (henri Bowane) ont pratiqué le même style. Ami d'enfance - Maman Hélène, la génitrice de Franco était locataire dans la parcelle familiale des Isenge sur Bosenge - il n'est pas impossible que de l'un à l'autre on s'est prêté plus que de l'argent. je pencherai plutôt pour un prêt d'instrument qui aurait mal tourné. le preteur, c'est sûr serait Bokelo et l'emprunteur Franco.Mauvais payeur, c'est à travers la chanson Nyongo na yo nakofuta que Franco promet de payer Johnny Bokelo qui n'avait plus rien. Non sans le ménacer au passage de ne pas s'acquitter de sa dette si Bokelo n'arrête pas d'étaler sur la place publique, le contrat qui les liait au succès de ce "nyongo".Je tiens à préciser que lorsqu'on parle de dette nyongo, cela ne s'arrête pas qu'à l'aregent. cela peut aller au délà et s'appliquer à toutes les promesses non tenues. Ne dit-on pas que la promesse est une dette?
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