Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Archives

Publié par Messager

 Nous venons d'enrichir nos liens avec la chaîne africaine "TELESUD",diffusée sur satellite.Nous voudrions ainsi élargir les sources d'informations pour nos lecteurs qui ne disposent pas encore de satellites pouvant leur permettre de capter cette chaîne.
 Ils ne suivront pas des émissions en direct,mais ils auront néanmoins l'occasion  de visionner des vidéos très intéressantes ,comme "Carré ViP  "qui passe en ce moment,où Lidjo Kwempa et Fafa de Molokai présentent leur nouvelle formation "La musica Act II", issue de Viva la Musica de Papa Wemba.Les adeptes de la politique et de la culture peuvent de leur côté trouver des vidéos adaptées à leurs goûts.

Messager
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
J
Décidément, il est impossible d'échapper à l'histoire de Zaiko Langa Langa. Après Mosinzo que messager nous a proposé sur Mbokamosika, nous n'avons pas pu résister au plaisir d'échanger nos souvenirs. cette fois-ci c'est une contribution d'Emmanuel Kandolo sur le forum Congo2000 , signalé par King, qui nous amène à apporter notre part. je salue d'ailleurs en passant cet excellent article écrit en Lingala kinois, qui vient enrichir la mémoire commune.King qui nous signalé l'article s'est interrogé sur la précocité des artistes de Zaiko. "les musiciens de zaïko dans ses début m'ont tjrs impressionné compte tenu de l'âge qu'ils avaient. pouvez vous en dire un mot svp? pcq manuaku par exemple, il avait 13ans à ce qu'il paraît, evoloko 14, nyoka 16, bimi 17...seul wemba était majeur à 20ans. leurs parents leur laissaient toute la liberté? vivaient ils déjà de leur art? et puis est ce kils ont continué leurs études à côté...kel est le niveau d'étude de chacun d'eux?Etre jeune au congo dans les années 70Lorsque Mobutu accède au pouvoir en 1965, le jeune état n'a que quelques cinq ans derrière lui. le pays est encore en train de se débattre dans des conflits internes et armées à Kisangani, alors que le Katanga est déjà rentrée dans le giron national.le système d'encadrement des jeunes est encore calqué sur le modèle des colons: les jeunes ont quartiers libres jusque 18-19hs, après c'est le couvre feu. la première génération des adolescents congolais post-indépendance s'appellent les "bana 15 ans". A l'indépendance ceux -là avaient donc entre 15 et 20 ans. beaucoup d'entre eux, bien que jeunes ont été recruté à pieds levés pour assurer la relève dans l'enseignement. On trouvait ainsi des D4 de 15/16 ans enseignants à l'école primaire, alors que leurs aînés des 18/20 ans, assuraient des cours au Cycle d'orientation. ces jeunes, encore chez PAPA et Maman, avaient de l'argent à dépenser, et il fallait leur proposer des distractions: la musique était toute indiquée pour cela. Negro Succès, le groupe créé par Vicky Longomba et dirigé par Bombolo Bolhen va devenir le groupe de cette jeunesse dit "Bana 15 ans". Travailleur et responsable, ils pouvaient rester déhors jusqu'aux petites heures.Il faut croire que la réponse Negro Succès était insuffisante pour satisfaire toute la jeunesse kinoise. Particulièrement celle des beaux quartiers.Les Teen agers et les BoumLes enfants des premiers fonctionnaires de l'état congolais installés dans les beaux quartiers de Kalina, bien que ressortissant des quartiers, ont fini par créer leur propre lieux d'ambiance que l'on appelait les "BOUM". leurs groupes s'appelaient les Mustangs ou les ISS Boys (avec ray Lema). les Boum avaient lieu uniquement en matinée : nous sommes en 1967/68. leur cadre étaient tous situés en "Ville" dans les parages de la grande Poste sinon au cercle sportif de la Funa ou à la piscine de l'Athéné Royal de Kalina.Grâce à unservice de transport en commun qui n'aurait rien envié à la RATP; la TCL permettait à tous les jeunes de se rendre en ville et de rentrer chez eux. Les concerts commençaient à 14hs et finissaient aux environs de 17hs et la dispersion du public intervenait une demi-heure plus tard. Les jeunes ayant déjà le certificat d'études primaires (le sélectif svp), avaient le droit en tout cas de sortir seul ou en groupe, à condition de respecter l'heure du couvre-feu (19h), sinon, c'était les cachots d'OFITRA à Kingabwa.Dans ces conditions, aucun parent ne voyait d'inconvénient à ce que son fils ou sa fille se rende à un boum, qu'il soit âgés de 12 ans ou plus, la maturité ou le droit de sortie se mesurait au niveau scolaire atteint. Dans le cas des musiciens de Zaiko, ils étaient tous aux humanités : Jossart Nyoka était au Collège Albert (Boboto), alors que Efonge Gina wa Gina et Evoloko étaient à l'Athénée de Kalina. tant qu'ils allaient à l'école, les parents pouvaient fermer les yeux sur leur amour de la musique.Evidemment, le succès aidant, beaucoup d'entre eux abandonneront l'école, le plus souvent après la 4e année des humanités, comme l'a reconnu lors de son passage sur Mangembo Jossart Nyoka. mais d'autres perseveront comme Pépé Fély qui décrochera son diplôme à l'académie des beaux arts. Papa Wemba a rencontré celle qui est toujours sa femme aujourd'hui au cours d'un concert à l'Appolo Bar de Bandal, pour la petite histoire.les rivalités entre les Bana cités et Bana VilleEn 1967/68, il n'y pour les jeunes que deux groupes phares, Negro Succès pour les 20 ans et plus, et Thu Zahina pour les "teen agers "ern charge par les fils des haut fonctionnaires" ou ministres. mais à l'époque, comme nous l'avait assuré sur Radio Mangembo Lita Bembo, ce qui comptait c'était d'avoir du succès auprès des filles. Or sur ce tableau, les vedettes de Thu Zahina - Kelly, Bonyeme, Thierry ou Roxy, ne laissait rien aux jeunes venus des cités de Dendal ou Renkin.Qu'ils ne se genaient pas de ridiculiser de temps à autres devant les filles. leur rappelant à chaque fois qu'ils étaient eux de la "haute". Toutes les belles filles de l'athéné, du lycée sacre coeur ou de Kimwenza n'avaient d'yeux que pour ceux qui étaient sur le podium. Or quand ceux des cités demandaient à jouer, on les faisaient mariner.Une rivalité va peu à peu s'installer entre ces deux jeunesses.Les cités passent à l'offensiveUn samedi selon le témoignage de Lita Bembo, Le jeunes des cités et de la ville en sont arrivés aux mains. la ligne de démarcation est tracé: les jeunes des cités sont interdits des Boum en ville. Par orgueil, ils décident de développer leurs propres groupes et boums. A Bandal, Antmo Mobunda (le frère de Shiko Mawatu), Rocky Lisaso et July Cuivre, créent Symba. Soutenu par Keje Kindoki font la loi. ils s'installent au Bar Appolo. A Lingwala, c'est Tabou national, A Renkin et Immocongo Stukas Boys et Belguide, puis Zaiko.  Avec la montée en puissance des concerts de matinée des cités, les Boum en ville se dépeuplent. le pôle d'ambiance s'est petit-à-petit déplacé vers Renkin, Dendal et bandal. Les fils des riches suivent le mouvement. C'est désormais Zaiko la référence. Thu Zahina n'a plus la côte. Nous sommes en 1971/72. Les jeunes des cités ont gagnés, à force de persévérence et de travail comme l'a écrit kandolo leur statut de vedette.Ils se sont créés aussi un public à eux. des jeunes ados qui ne jurent plus que par eux. Ils comptent aussi dans leur public des jeunes étudiants de Lovanium ou de Belgique, prodigues envers les musiciens. Les plus intelligents ont su en tirer parti et vivre de leur arts. mais à l'image de leurs aînés, ils se revèlent souvent mauvais gestionnaires et finissent par tout perdre. Grâce à des concerts jumélés qu'ils organisent, ves groupes onyt contribué à la mixité de tous les jeunes de Kinshasa. papoa Wemba, Jules Wembadio a rencontré celle qui est toujours sa femme aujourd'hui, au cours d'un concert à l'Appolo Bar de Bandal, pour la petite histoire.Signalons qu'en matière de précocité artistique au Congo, le record est détenue encore aujourd'hui, par Franco Luambo Makiadi. il a enrégistré sa première chanson en studio à 13 ans, mais était engagé comme musicien de Watama chez Lonigisa dès l'âge de 11 ans. 
Répondre
M
Bon anniveraire King.Rendez-vous ce samedi sur le blog.
Répondre
K
bonjour messenger! je suis tombé par hasard sur ce site, après une très longue lecture de l'histoire passionnante de la musique congolaise racontée par mr. emmanuel k. sur le site "congo200" sur lequel je suis aussi tombé par hasard le weekend dernier. d'ailleurs mr. kandolo m'a laissé sur ma faim pcq il a pas fini son exposé apparemment. je suis né en 1981 (d'ailleurs c'est mon anniversaire today), mais les musiciens de zaïko dans ses début m'ont tjrs impressionné compte tenu de l'âge qu'ils avaient. pouvez vous en dire un mot svp? pcq manuaku par exemple, il avait 13ans à ce qu'il paraît, evoloko 14, nyoka 16, bimi 17...seul wemba était majeur à 20ans. leurs parents leur laissaient toute la liberté? vivaient ils déjà de leur art? et puis est ce kils ont continué leurs études à côté...kel est le niveau d'étude de chacun d'eux? j'attend un article qui pourrait répondre à toutes ces question, svp.
Répondre