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Publié par Par Ngimbi Kalumvueziko

 

OTA BENGA, LE PYGMÉE EXPOSÉ AVEC DES SINGES DANS UNE CAGE AU ZOO, VIENT D'ETRE HONORÉ AUX ETATS-UNIS

 

Ota Benga passera dans l'histoire pour le tout premier Congolais à ce jour à être honoré aux Etats-Unis, par la pose d'une plaque historique en sa mémoire. Le 16 Septenbre 2017, suivant la légistation américaine sur l'érection des monuments et la pose des plaques historiques en moire des personnages qui ont marqué l'histoire américaine, l'Autorité municipale de la Ville de Lynchburg, dans l'Etat de Virginia aux Etats-Unis, a organisé une grande et très émouvante cérémonie du dévoilement d'une plaque commémorative en sa mémoire. 

L'Histoire retiendra que Ota Benga est le tout premier Congolais, et le seul à ce jour, à être reconnu dans l'histoire américaine.    

Le nom d'Ota Benga est désormais sorti de l'obscurité pour vivre au grand jour sur la plaque qui le porte et éternellement comme un rappel au respect des valeurs d'égalité des races et des hommes quelques soient la religion et les croyances, la couleur de la peau, les conditions sociales ou économiques. 

Je suis personnellement heureux de voir que mes efforts ont contribué à ce résultat comme l'ont publiquement déclaré le Comité d'Organisation de la cérémonie d'inauguration. J'espère que cet effort se poursuivra avec l'implication des autorités du pays pour qu'un jour les restes d'Ota Benga soient rapatriés au Congo.

 

LA PLAQUE HISTORIQUE EN MEMOIRE D'OTA BENGA

 

TRADUCTION

"Mbye Otabenga, qui sera connu plus tard connu sous le nom d'Ota Benga est né dans le territoire de l'actuelle République Démocratique du Congo. En 1904, le Rév. Samuel P. Verner, explorateur et ancien missionnaire Presbystérien amena Ota Benga et huit autres Congolais supposés être des "Pygmées" pour être exhibés à l'Exposition Universelle de St. Louis. Deux années après, le Jardin Zoologique de Bronx à New York exposa Ota Benga dans la "Maison des Singes' aux côtés d'un ourangutan. Indignés par cet acte, des éclésiastes Africains-Américains obtirent qu'ils soit libéré du Jardin Zoologique pour être placé dans un orphelinat à Brooklyn. En 1910, Ota Benga fut déplacé à Lyncburg pour étudier au Séminaire et Collège Théologique de Virginia. Découragé par son incapacité à retourner en Afrique, il se suicida en 1916."

Sur la première photo, je pose avec Mme le Maire Joan Foster (en jaune) et à ma droite deux descendants des personnes qui avaient pris soin d'Ota Benga, l'arrière petite- fille de la poétesse Ann Spencer et l'arrière petit-fils du Dr Gregory Hayes, Président de l'ancien Séminaire pour les Noirs a Lynchburg ou Ota Benga avait accompli l'enseignement primaire.

 

Sur la deuxième photo: Les Congolais venus de Washington, DC posent avec Mme le Maire Joan Foster. On reconnait à ma droite Mr Thomas Mbimba, 1er Conseiller a l'Ambassade de la RDC à Washington, DC, représentant de l'Ambassadeur François Balumuene, empêché.

 

 

Mon livre, LE PYGMEE CONGOLAIS EXPOSE DANS UN ZOO AMERICAIN, ed. l'Harmattan de Paris, qui m'a lancé dans la sensibilisation des Autorités municipales de Lynchburg, pour atteindre ce résultat.

 

Par Ngimbi Kalumvueziko

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N
Mon cher Arthur Dany Kalula Massanza. Vous avez parfaitemant raison. Il nous revient de nous impliquer dans le travail de clarification de certaines zones sombres de l'histoire du pays. Je suis convaincu que nous sommes nombreux a connaitre des faits non reveles pour les avoir vecus ou en avoir ete victimes. Il ne faut pas etre necessairement historien pour le faire. Je suis economiste de formation.
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A
Arthur D. Kalula<br /> Il y a des gens aussi intéressés, comme vous, qui parlent des choses auxquelles la plupart de nos compatriotes n'accordent aucune attention, simplement parce qu'ils sont préoccupés par un quotidien compliqué à dessein. Et dire que notre premier Premier ministre l'avait si bien dit au cours de son fameux discours au Palais de la Nation ce jour-là du 30 juin 1960. Il est vraiment grand temps que nous-mêmes les Congolais, nous écrivions l'histoire de notre pays. Tous mes remerciements à vous, M. Ngimbi K. Et que nous fassions aussi notre possible pour que ces vérités accèdent à tous. Bien à vous !
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N
Merci cher Claude Kangudie. J'apprecie.
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C
Bonjour mon frère Kalumvueziko. A titre personnel, je te dis un très grand merci pour cet acte en l'honneur de notre compatriote si brutalement et si inhumainement arraché à la terre patrie de nos ancêtres. Nous connaissons tous Tervuren en Belgique avec son "musée" qui est le plus grand musée du monde d'art congolais, car toutes les œuvres de ce musée viennent de nos pères, grands parents et ancêtres du Congo. Environ 6 de nos compatriotes ont connu le même sort pour l'exposition de Bruxelles de 1908...les Belges laissèrent mourir ces Congolais et Congolaises, vu que le Belge voulait être considéré comme un Dieu par les Congolais...donc ces compatriotes ayant vus que le blanc belge n'était qu'un être humain mortel comme tout "indigène" du Congo, ceux-ci ne devraient plus rentrer au Congo au risque d'aller révéler aux leurs l'état non divin du Belge. Les Belges firent mourir ces compatriotes en les exposant au froid de l'hiver. Ils sont enterrés au côté du fameux musée de leurs ancêtres. C'est un devoir pour chaque congolais qui va visiter Tervuren de rendre hommage à ces compatriotes. Ce n'est même pas indiqué nulle part qu'ils sont enterrés à côté...Notre combat n'est pas de demander leur réhabilitation par les Belges. Notre combat, comme Mandela l'avait fait pour sa compatriote, est de récupérer leurs dépouilles et de les enterrer avec dignité sur la terre de leurs ancêtres, la RD Congo...Tobosana te, mitolu na biso ekundama na RD Congo Libanga ya Talo.<br /> <br /> Claude Kangudie.
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P
J’imagine la réaction des esclavagistes qui ont vu la statue de leur héros Robert E. Lee déboulonné.
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Y
La terre est ronde, elle inscrit son histoire dans le sable, l'homme apprend ses erreurs, c'est en Afrique, son épicentre, qu'elle distille sa volonté d'un renouvellement, regarde le métissage à commencé il y a des siècles et demain nous serons tous frères