Les quartiers:ces tribus supplémentaires de la RDC !
La RDC comptait, selon certaines sources, plus de 450 tribus au lendemain de l'indépendance. D'après d'autres
études plus viables, la RDC ne comprendrait pas plus de 250 groupes ethniques ou tribus dont les membres se reconnaissent comme étant issus d'un même ancêtre, ou qui partagent une même
culture ( langue, espace, etc, etc).
Dans les grands centres urbains ou villes, les membres d'une même ethnie vivent souvent en communauté. Ils se regroupent autour des organisations à caractère tribal. Chaque événement important , comme le mariage, le deuil, les baptêmes.... est fêté entre les frères et soeurs de la tribu.
Les premiers dirigeants politiques de notre pays ont presque tous dirigé les Associations ou Mutuelles tribales.
Mais avec le temps, une nouvelle donne sociologique s'est développée dans les grands centres du pays où cohabitent les différentes ethnies. Les enfants nés dans les mêmes quartiers ( au sens le plus large du terme), ont adopté un même mode de comportement, en dépit de la différence de leurs appartenances tribales. Ils se sentent comme étant issus d'une même communauté. Les quarties se sont transformés en quelque sorte en tribus.
Ainsi, retrouve-t-on actuellement les bana Ndjili, bana Mangembo, bana Bandal, bana camp Cito, bana ya Camp Kokolo.... à Kinshasa; watoto ya Katuba, Kamalondo, Gécamines, KDL...à Lubumbashi; watoto ya Shituru à Likasi; watoto ya Kadutu à Bukavu; bana Mbandaka II à Mbandaka; bana ya Katoka à Kanamga, bana ya Bodine I et II à Mbuji-myi; Bana Boma; Bana Matadi; bana Mayumbe; bana ya Kabondo à Kisangani, etc, etc.
Ces nouvelles appartenances citadines viennent ainsi allonger la longue liste des ethnies de la RDC.
Peut-on pour autant affirmer que ces identités qui se manifestent surtout en occident ont remplacé les ethnies? Pas du tout. Tout en étant muana ou mtoto ya telle ou telle commune, on demeure membre de la tribu de ses parents. Une multiple identité qui ne fait qu'augmenter la responsabilité en matière de solidarité africaine. Cette réalité peut être remarquée dans la composition d'un cabinet ministriel où se côtoient parfois le frère de tribu , le muana quartier, l'ami de promotion. (Messager)
LILY MWANA YA QUARTIER
Dans les grands centres urbains ou villes, les membres d'une même ethnie vivent souvent en communauté. Ils se regroupent autour des organisations à caractère tribal. Chaque événement important , comme le mariage, le deuil, les baptêmes.... est fêté entre les frères et soeurs de la tribu.
Les premiers dirigeants politiques de notre pays ont presque tous dirigé les Associations ou Mutuelles tribales.
Mais avec le temps, une nouvelle donne sociologique s'est développée dans les grands centres du pays où cohabitent les différentes ethnies. Les enfants nés dans les mêmes quartiers ( au sens le plus large du terme), ont adopté un même mode de comportement, en dépit de la différence de leurs appartenances tribales. Ils se sentent comme étant issus d'une même communauté. Les quarties se sont transformés en quelque sorte en tribus.
Ainsi, retrouve-t-on actuellement les bana Ndjili, bana Mangembo, bana Bandal, bana camp Cito, bana ya Camp Kokolo.... à Kinshasa; watoto ya Katuba, Kamalondo, Gécamines, KDL...à Lubumbashi; watoto ya Shituru à Likasi; watoto ya Kadutu à Bukavu; bana Mbandaka II à Mbandaka; bana ya Katoka à Kanamga, bana ya Bodine I et II à Mbuji-myi; Bana Boma; Bana Matadi; bana Mayumbe; bana ya Kabondo à Kisangani, etc, etc.
Ces nouvelles appartenances citadines viennent ainsi allonger la longue liste des ethnies de la RDC.
Peut-on pour autant affirmer que ces identités qui se manifestent surtout en occident ont remplacé les ethnies? Pas du tout. Tout en étant muana ou mtoto ya telle ou telle commune, on demeure membre de la tribu de ses parents. Une multiple identité qui ne fait qu'augmenter la responsabilité en matière de solidarité africaine. Cette réalité peut être remarquée dans la composition d'un cabinet ministriel où se côtoient parfois le frère de tribu , le muana quartier, l'ami de promotion. (Messager)
LILY MWANA YA QUARTIER
, par Rochereau & L'African Fiesta National