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Publié par Messager

LE STADE DES MARTYRS DE LA PENTECOTE.

Après vous avoir entretenu sur notre équipe nationale avec sa période de gloire et de crise la semaine passée, restons dans ce domaine de football pour parler  du stade des martyrs de la pentecôte. J’aimerais expliquer aux jeunes qui ne maîtrisent pas bien l’histoire de notre pays de comprendre pourquoi le nom de notre stade est passé de Kamanyola au stade des martyrs de la pentecôte.

Pour ceux qui ne connaissent pas bien la ville de Kinshasa, ce stade est situé entre le Pont Gabu et le Palais du peuple.  A l’époque du Zaïre,  on l’appelait le stade Kamanyola. Ce nom fut donné suite à la bataille de Kamanyola qui nous rappelle la guerre que l’ANC (Armée Nationakle Congolaise) avait livrée, il ya de cela plus de 40 ans, contre les rebelles mulélistes pour  la reconquête de la plaine de Kamanyola ('64) et contre les mercenaires de Jean Schramme ('67) pour la libération de la ville de Bukavu. L’armée zaïroise sous le commandement des généraux Mulamba et Masiala en est sortie victorieuse.Le jeune Adjudant Mahele se fit remarquer pour la première fois lors des combats contre les mercenaires de Jean Schramme en 1967  dans la ville de Bukavu. Alors Il fallait donc immortaliser ces hauts faits d’armes.

Pour rappel, ce stade est le fruit du protocole d’accord entre la République de Chine et la République Démocratique du Congo. Les travaux de construction ont commencé le 14 octobre 1988 pour se terminer le 14 octobre 1993. L’on se souviendra que le 14 octobre est la date anniversaire de la naissance du Maréchal Mobutu. Pour revenir au stade, il  a une capacité d’accueil pouvant aller de 80000 à 10000 places. C’est le fief de notre équipe nationale, de Vita Club, Daring Club Motema Pembe, As Dragon et autres.

En effet, les Martyrs de la Pentecôte sont quatre politiciens congolais exécutés par pendaison le 1er juin 1966 sous le régime de Joseph-Désiré Mobutu. Il s’agit de Jérôme Anany (Mi­nistre de la Défense dans le gouver­nement de Cyrille Adoula de 1961-1964 , Emmanuel Bamba (sénateur, ministre des finances sous Adoula et dignitaire de l’église kimbanguiste),  Évariste Kimba (Premier ministre jusqu’en novembre 1965) et Alexandre Mahamba (Ministre des Affaires foncières dans le gouver­nement de Cyrille Adoula).

kinshasa martyrs1

 

Pourquoi les quatre politiciens ont-ils été pendus?

En effet, sept mois après son coup d’état, Mobutu tenait à marquer son pouvoir. Pour asseoir un pou­voir fort, il va se baser sur ce principe de Machiavel : «Un chef doit chercher à être craint, qu’à être aimé». C’est ainsi qu’il montera un scénario diabolique et savamment orchestré en tendant un piège à quelques acteurs politiques qu’il accusera de monter un coup d’État. Il les pendra en public pour créer la terreur et lancer un message fort aux autres politiciens. Le sénateur Émile Zola ne voudra pas se laisser intimidé. Soutenu par Emmanuel Bamba, il interviendra par motion pour exprimer sa désapprobation et cela à la grande satisfaction de ses collègues. Il se demandait quel devrait encore être le rôle du Parlement dans une telle situation. Bamba disait à ses compatriotes : «Il est temps de sortir des lâchetés hypocrites». Il paiera cher sa témérité en rejoignant  Évariste Kimba, Alexandre Mahamba et Jérôme Anany pour se faire pendre à l’actuel emplacement du stade des martyrs.

 

kinshasa martyrs2

 

Pour monter son scénario, Mobutu s’est servi des officiers militaires qui poussaient les quatre politiciens à comploter  en leur faisant croire que le pays était dans une mauvaise voie. L’idéal serait d’assassiner Mobutu et son premier ministre, le général Léonard Mulamba pour les écarter du pouvoir. Le meneur et le cacique de ces officiers, le colonel Bangala informait régulièrement Mobutu et recevait de ce dernier des consignes pour pousser ces politiciens à s’engager dans la voie du coup d’état. Son nom a d’ailleurs été donné à l’avenue qui longe le stade Vélodrome vers la maternité de Kintambo.

Le dimanche 29 mai 1966, les quatre politiciens et les six officiers vont se rencontrer pour une dernière fois dans la résidence du colonel Bangala afin de finaliser les choses avant de passer à l’action. Cette réunion marathon commencera à 20 heures pour se terminer à 1h00 du matin. Entretemps, les commandos s’étaient cachés dans le jardin de cette villa. D’autres se  faisaient passer pour  des cuisiniers et servaient  de la bière et des amuse-gueule. A la fin de la réunion (1h00 du matin), les commandos interviennent et procèdent à l’arrestation des quatre politiciens sans les officiers militaires. Le 30 mai 1966, Mobutu signe une ordonnance-loi  créant un tribunal militaire composé d’un président et de deux juges pour juger les quatre officiers ligotés et pieds nus. Le procès de la pentecôte était un procès bidon, expéditif ou une véritable mise en scène. Il a démarré le 31 mai et après un interrogatoire de 2 heures seulement il se termine par cette déclaration du président du tribunal militaire : «Messieurs, nous sommes ici devant le conseil de guerre, ce n’est pas pour faire des discussions. Nous sommes ici pour punir Quelqu’un. Donc, le tribunal militaire ne demande pas beaucoup de temps». Sur ce, la cour se retire à huit clos pendant cinq minutes et revient pour annoncer cette sentence : la peine de mort pour tous les quatre inculpés. Cela va provoquer beaucoup d’indignations et d’interventions à travers le monde. Cette pression internationale poussera Mobutu à s’exprimer le soir de la pendaison par la voie des ondes. Il déclarera ce qui suit: «Le respect dû à un chef, c’est quelque chose de sacré et il fallait frapper par un exemple. On était tellement habitué dans ce pays à des sécessions, à des rebellions. Il fallait couper court à tout cela, pour que les gens ne puissent plus re­commencer… Lorsqu’un chef décide, il décide, un point c’est tout. J’ai dé­cidé au nom du Haut commandement que nous sommes au pouvoir pour cinq ans, un point c’est tout. Il n’appartient pas à un groupe de politiciens d’aller se mettre du côté des finances pour provoquer encore des désordres ou des troubles dans ce pays. Ils l’ont fait, il fallait un exemple».

 

A l’avènement de l’AFDL, le stade Kamanyola sera rebaptisé le Stade des Martyrs de la Pentecôte en l’honneur de ces quatre martyrs morts pendus à ce lieu. Si vous étiez-vous à Léopoldville lors de ces événements et que vous avez des anecdotes, des souvenirs ou des commentaires à ajouter pour aider nos jeunes, la parole vous est accordée.

 

ZÉPHYRIN KIRIKA NKUMU ASSANA

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J
<br /> j'avais 6 ans à l'époque mon père un ancien de l'Abaco était trés nerveux ce jour là en plus un compagnon de Bamba on habitait kasa vubu les cerceuils de 4 pendus sont passé devant chez nous un<br /> dans un jeeep militaire et les 3 autres dans un camion ebembe genre fula fula avec des soldats bien armées je me souviens toujours à cause de ça je n'ai jamais aimé Tshisekedi et general Bangala<br /> en plus coincidence de l'histoire en europe je me suis fait ami avec un petit fils de Anany<br />
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J
<br /> <br /> Le Général Mulamba Nyunyi est le plus grand Officier qui soit sorti des rangs de notre armée nationale . Sa popularité dans l'armée était tellement forte que beaucoup de soldats voulaient qu'il<br /> soit président à la place de Mobutu . C'est le Général Mulamba qui sauva Bukavu contre toute attente . Il fut appelé "l'Homme de Bukavu" car ce fut la première et seule ville de l'histoire du<br /> Congo à repousser les assauts mulélistes. Jusque là,toutes les villes étaient tombées sans coup férir.Ce fut également le Général Mulamba qui reprendra Kamanyola et non Mobutu qui avait fui<br /> devant l'avancée des rebelles mulélistes . La Bataille de Kamanyola fut curieusement à la gloire de Mobutu alors qu'il n'y était resté que 3 jours avant de fuir vers Kinshasa via Elizabethville .<br /> La popularité et les compétences du Général Mulamba étaient tellement évidentes que le Colonel Vandewalle proposa qu'il soit mis à la tete de la nouvelle unité d'élite "la 5ème Brigade Mécanisée"<br /> qui avait investi Stanleyville en Novembre 1964 .<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> http://en.wikipedia.org/wiki/List_of_association_football_stadia_by_capacity Une fierte pour nous de voir que Martyrs de la pentecote est classe 20e plus grand stade au monde, du point de vue<br /> capacite, avec 80.000 places. Au Congo ou l'on se permet de deborder le nombre. Sans doute parce que l'on ne tient pas compte de 'Health and Safety Regulations': evacuation facile, rapide et<br /> ordonne en cas d'incendie, 'building collapsing' et autres degats inattendus. C'est ainsi que ceux qui ont leurs billets ne peuvent pas retourner a la maison vu que le remboursement n'est une<br /> habitude au Congo, surtout la ou le gouvernement est implique. "Oleli, oleli!" dit-on. Question d'informatiser le systeme de vente et d'entree. J'ai paye, il y a une annee, FC 500 pour une place<br /> dans la tribune centrale pour voir deux matches: Imana vs ... et Bilima vs ..., le meme jour. Le dollar valait FC 700. D'ailleurs les militaires a l'entree me demandaient FC 200 afin de m'amener a<br /> la tribune centrale sans billet. Et si les pourtours n'on pas des chaises, comme a l'epoque du fameux Grand Libulu, 20 Mai, c'est possible de faire 100,000 personnes un bon jour. La realite au<br /> Congo nous inquiete tous!<br /> <br /> <br />
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Z
<br /> <br /> Tu as fait une belle analyse succinte de notre armée. Je comprends ton souci mais je n'aime pas souvent parler de la politique. C'est pour moi un terrain glissant. Mais souvent on est<br /> forcé d'en parler suite à certains faits. Le problème de l'armée est une situation crée par ceux qui gouvernent notre pays. Comment concevoir qu'un grand pays comme le nôtre ne soit pas<br /> doté d'une armée nationale digne de défendre l'intégrité de son territoire? Pourquoi notre pays doit-il peiner à monter une armée dite nationale surtout suite aux multiples invasions que nous<br /> connaissons? Comment va t-on chercher à maitriser les effectifs alors que l'armée en soit est très désorganisée? Voilà autant des questions à se poser.<br /> <br /> <br /> <br />
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Y
Une armee meme jeune peut etre forte, si cest une priorite nationale. En 1967 ,israel et son armee avait 19 ans
J
<br /> <br /> Cher Zephyrin,<br /> <br /> <br /> Merci bcp pour les details.Donc le stade de martyrs est de capacite 80.000.<br /> <br /> <br /> Tous les grands stades du monde ont une capacite' precise(places assises) bien qu'ayant des aires ou l'on peut se mettre debout(souvent le long de la cloture longeant l'aire de jeu). Il y aussi<br /> les places assises des bureaux, presses, dispensaires/first aid qui ne sont pas comptees.<br /> <br /> <br /> Pour Bukavu 1967, j'ai note que c'est Massiala qui fut le commandant. Mulamba, le commandant de Bukavu/Kisangani 1964 puis 1e ministre(65/66) n'a pas participe' a Bukavu 67.<br /> <br /> <br /> Un jour nous actualiserons l'histoire de notre pays. Vous savez que notre armee a beaucoup de carence, donnant ainsi l'occasion a nos voisins de nous envahir. Rien que l'effectif de l'armee est<br /> inconnu alors qu'il suffit d'informatiser les donnees pour y remedier. Quand je regarde la parade militaire de la Chine 2009(60 th anniversary), je realise l'enormite de l'ecart que nous avons a<br /> combler. Nos militaires ne savent meme pas marcher(defiler). C'est a peine que nos officiers lisent correctement les cartes geographiques. Nos unites combattantes ont des effectifs inappropries.<br /> Des bataillons qui ont des tailles des companies. J'ai appris que Nzimbi fut meme general de corp d'armee alors qu'il n'avait  qu'environ 10.000 soldats sous son commandement. Le pays a bcp<br /> de majors incapable de gerer un regiment...<br /> <br /> <br /> Merci pour les precisions.<br /> <br /> <br /> <br />
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Z
<br /> <br /> Monsieur Jacques,<br /> <br /> <br /> La capacité d’accueil du stade des Martyrs est de 80.000<br /> places assises. Quand on parle de 80 à 100.000, on veut parler de ceux qui peuvent s’asseoir et ceux qui peuvent rester debout. Vous comprendrez que tous ceux qui vont assister à une rencontre<br /> sportive à Kinshasa ne s’intéressent pas seulement aux places assises. Assis ou debout, ce qui importe pour eux, c’est de suivre le match. Il suffit de dire à un spectateur qu’il n’y a plus de<br /> place assise, il te dira laisse-moi entrer ; j’ai acheté mon billet et j’ai le droit d’assister au match surtout si c’est son équipe favorite qui joue. Je comprends ton souci quant aux<br /> recettes détournées, mais ce n’est pas la préoccupation de ceux qui gèrent ce stade. C’est une triste réalité.<br /> <br /> <br /> Pour ta deuxième question, ces indications pourront t’aider.<br /> Je sais qu’il y a des confrères qui seront peut-être plus explicites que moi. Le Général Joseph Massiala fut parmi les premiers officiers de l’armée nationale congolaise après l’indépendance de<br /> notre pays. Il a passé la grande partie de sa formation militaire à Luluabourg (Kananga). De 61-63, il est nommée commandant et affecté à Boma. En 1964, il sera nommé commandant de la ville de<br /> Luluabourg. Le 28 décembre 1965, il est promu général de brigade. Le 4 novembre 1966, commandant du 4e groupement à Élisabethville, puis gouverneur du Sud-Katanga pour remplacer<br /> Godefroid Munongo. En 1967, il remplace d’abord temporairement le Commandant en chef Louis Bobozo en avril et en octobre de la même année, il <br /> commande le front Est à Bukavu pour combattre les mercenaires de Jean Schramme.<br /> <br /> <br /> Quant au Colonel Léonard Mulamba appelé «L’homme de Bukavu»,<br /> il fut le véritable héros de cette bataille. Les batailles de Bukavu et Kisangani (ex-Stanleyville) en<br /> 1964 ont fortement contribué à la gloire de ce soldat de carrière sorti des rangs de la Force publique et comptant parmi les tout premiers officiers de l’Armée nationale congolaise (ANC). Chef<br /> militaire des plus intègres, soldat héroïque ayant fait ses preuves dans les opérations de rétablissement de l’ordre dans les régions du Kivu et de la Province Orientale dévastées par la<br /> rébellion, Mobutu n’hésitera pas à le nommer premier ministre lors de son coup d’état de novembre 1965.<br /> <br /> <br /> A la lumière de ce qui précède, il me semble que le Général Massiala a dirigé<br /> le front Est de Bukavu en 1967 tandis que le Général Mulamba avait commandé les opérations de Bukavu et Kisangani en 1964. Si ce n’est pas clair, tu pourras toujours demander plus de<br /> clarifications. Il y a plusieurs têtes pensantes dans Mbokamosika.<br /> <br /> <br /> <br />
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J
<br /> <br /> Je demande des precisions sur le stade et sur les guerres de Kamanyola.<br /> <br /> <br /> STADE:<br /> <br /> <br /> Quelle est lacapacite reelle du stade Kamanyola(places assises)? Ou bien c'est 80000; ou bien c'est 100000! Une difference de 25%(100.000-80.000=20.000) est quand meme significative.Avec 20.000<br /> place de difference on peut faire un autre stade. Les places constituent les recettes du stades et donc la gestion financiere du stade. Pour un billet de $1, il y aura $20.000 de difference; en<br /> entretenant le flou sur la capacite du stade, on peut facilement devie les recettes engendrees.<br /> <br /> <br /> GUERRE DE KAMANYOLA:<br /> <br /> <br /> Une bonne chronologie ameliorera l'authenticite de notre histoire que nous voulons bien reconstituer et apprender a nos enfants.<br /> <br /> <br /> Le General Massiala est probablement le premier officer congolais a diriger un bataillon au front et remporter de victoires (conquete du Nord Katanga en 1962 avec l'appui logistique de<br /> l'ONUC:ONU-CONGO).Massiala avait mis en deroute la Gendarmerie Katangaise en 1962.<br /> <br /> <br /> S'agissant de Kamanyola, Massiala a-t-il dirige' la guerre de 1964 ou celle de 1967? Qui peut me donner de precision a ce propos?<br /> <br /> <br /> General Mulamba; Grand officier ayant commander la conquete de 1964 contre les mulelistes dans le Kivu et l' Orientale avec l'appui de la Gendarmerie Katangaise. Il est premier ministre<br /> (1965-1966).<br /> <br /> <br /> Ma question: En 1967, Mulamba est-il rentre' dans l'armee pour aller au front de Kamanyola? J'imagine que quand on est nomme' premier ministre(poste superieur et politique;) apres limogeage on ne<br /> rentrera pas dans l'armee pour y exercer encore de fonction!<br /> <br /> <br /> Ces deux generaux sont les deux premiers meilleurs que le pays ait connu, Je dirai que le 3e feux Ikuku(Shaba expedition).<br /> <br /> <br /> <br />
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J
<br /> <br /> J'ai voulu tout simplement participer à votre article afin la documentation soit complète.Mais je pense avoir eu l'impression que vous n'aviez pas partagé ma formule. Je ne trouve plus<br /> opportun de repondre à certaines de vos questions à cause de votre dernière récommandation. Prochainnement j'en tiendrai compte que les Kulutus n'aiment pas la contrariété même très bien<br /> formulée.<br /> Toutes mes salutations mon vieux.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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J
<br /> <br /> Sur ce video, on peut voir le but de KIDUMU (de la tete contre l'Egypte, demi-finale CAN-74) sur une longue passe de LOBILO.<br /> <br /> <br /> TROUET MUKUNA a raison. Par incompetence ou pour d'autres raisons, VIDINIC n'avait pas mis en place , en trois mois de preparation, un systeme et une strategie plus adaptés au<br /> Mundial. Ezalaki mawa trop komona ba KAKOKO na ba MAYANGA ko traverser terrain na bangu juste pour replier en defense apres une attaque des Leopards.  Alors qu'ils devraient garder<br /> leurs energies pour marquer des buts.<br /> <br /> <br /> <br />
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K
<br /> <br /> Mon cher Jérôme,<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Merci pour les correctifs que tu portes sur le récit de Martyrs de la pentecôte. J’accepte<br /> la confusion sur les deux guerres ou mieux la correction faite sur le général Mahele. Je la prends en considération et j’aimerais aussi que les lecteurs en tiennent compte.<br /> <br /> <br /> Vous dites  plus loin qu’à travers mon<br /> article, tout porte à croire que j’étais témoin de ces faits que je rapporte. J’aimerais avant tout te poser la question de savoir ce qui te fait croire que je n’étais pas témoin. Et même si je<br /> ne l’étais pas, je te dirai que c’est le reflexe journalistique. Toute personne qui a suivi le cours sur le reportage sera en mesure de te dire quelque chose. Tu affirmes encore ne pas penser<br /> qu’Emmanuel Bamba ait eu le temps une fois l’affaire des conjurés dénoncée, pour soutenir mon Émile Zola. J’aimerais avant tout te dire que l’objectif de mon article était de faire comprendre aux<br /> jeunes comment le stade Kamanyola est devenu stade des Martyrs de la pentecôte. Pour ce, je devais m’appuyer sur des faits historiques. On ne déforme pas l’histoire. J’ai dû consulter un certain<br /> nombre de documents et des sites. Tous confirment ce fait, sauf toi. Si tu détiens une vérité cachée, prière de nous le dire.  En attendant, je te<br /> prie de prendre connaissance du document ci-dessous pour t’en convaincre. Si tu en veux d’autres, je suis disposé à vous les transmettre.<br /> <br /> <br /> Tu aimerais que je parle de pont Cabu et non pont Gaby car pont Gaby est une déformation. A<br /> mon avis, cela ne change en rien la véracité de l’histoire des Martyrs de la Pentecôte. Tu voudrais nous ramener à la discussion sur la linguistique. Tout le monde à Kinshasa parle de pont Gaby<br /> et non pont Cabu. Si tu veux aider les Mbokatiers sur l’étymologie ou la déformation de ce mot, tu ferais mieux de produire un article  et on<br /> l’apprécierait à sa juste valeur. L’erreur sur le Général Mahele déforme la réalité mais quant à pont Gaby ou Pont Cabu, il n’y a aucune déformation des faits. Je ne répondrai plus à tout ce qui<br /> est dans le sens d’engager une polémique. Je veux ce qui est constructif.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Fraternellement,<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Histoire<br /> <br /> <br /> 1966 : les Martyrs de la Pentecôte<br /> <br /> <br /> Un pouvoir fort<br /> <br /> Dès le départ de son régime, au len­demain du coup d’Etat du 24 novem­bre 1965, le jeune lieutenant-général Mobutu ne fait pas mystère de sa vi­sion du pouvoir : ce sera un régime fort. Très<br /> rapidement, il interdit tous les par­tis politiques pour cinq ans. Deux jours après, il promulgue une ordonnance-loi, qui lui donne le droit de prendre par ordonnances-lois des mesures qui sont<br /> du domaine de la loi. Toutefois, ces ordonnances-lois seront soumises au Parlement dans les deux mois pour approbation. Le même jour, il prend une ordonnance-loi qui étend la com­pétence des<br /> juridictions militaires aux infractions relevant de l’abus du pou­voir, de la corruption. Il diminue les émo­luments du personnel politique et de la haute administration : il tient à<br /> « balayer la politicaille ».<br /> <br /> Le 7 mars 1966, il supprime l’obli­gation qu’il s’était lui-même faite de soumettre ses ordonnances-lois à l’une des chambres législatives dans les<br /> deux mois pour confirmation. S’expri­mant devant les deux chambres réu­nies, il accuse les parlementaires d’avoir abusé de sa confiance et d’avoir fait usage du droit de regard qui leur était<br /> laissé sur les ordonnan­ces-lois pour les annuler, alors qu’elles n’avaient qu’un seul but : le bien de la nation. Le mécontentement est gé­néral parmi les parlementaires. Beau­coup se<br /> taisent face au risque de se mettre à dos le général Mobutu.<br /> <br /> Mais quelques courageux vont élever le ton. Le sénateur Emile Zola interviendra par motion, pour demander quel rôle jouerait encore le Parlement dans ces conditions : il est fortement<br /> applaudi et appuyé par le sénateur Emmanuel Bamba. Pour ce dignitaire de l’église Kimbanguiste : « Il est temps de sortir des lâchetés hypocrites ». Trois mois après, il sera pendu<br /> à l’actuel empla­cement du stade des Martyrs avec trois autres personnalités politiques : Evariste Kimba, Alexandre Mahamba et Jérôme Anany. Ce dernier avait été mi­nistre de la Défense dans<br /> le gouver­nement de Cyrille Adoula (1961-1964, chef-d’Etat major général de l’armée).<br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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G
il ya un personnage clef dans cette histoire dans notre politique actulle pour les jeunes d'aujourd'hui que vous ne nous parler pas et qui toute critique fait l'objet du tabou, en l'occurrence mr Tshisekedi, mais qui a joué un role negatif dans l'histoire du kongo mais que bpt estiment abusivement pere la democratie.Voudriez vous nous le decortiquer aussi dans ce tribun? c-à-d qd il fait ces 1ers pas en politique? quels postes il occupent? qeul est son poste dans la tragedie de la pentecote? quand il desapprouve Mobutu et ainsi de suite... ne fis-que pour l'histoire. Merci
J
<br /> <br /> Merci bcp Messager pour vos précisions. J'aimerai aussi vous dire que je n'ai pas connu cette période et la quasi totalité d'informations que je détiens sur cette période ne me proviennent que de<br /> ce valeureux site à qui je souhaite d'ailleurs une très longue vie.<br /> <br /> <br /> A notre ami Kim 1961, je me permet de vous répondre en citant mes sources que c'ést une légende. D'ailleurs ce n'est pas Emmanuel Bamba qui fut exécuté en dernier. Il eût certes un mouvement de<br /> panique suivit d'un vent assez violent mais pas de tremblement de terre comme voudraient nous faire croire les croyants Kimbanguistes. A ce sujet, je vous recommande les travaux bien explicite de<br /> notre grand frère Emmanuel Kandolo sur ce même site. Vous en serez très ravi.<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> J'espère que Zéphyrin tiendra compte des remarques de Jérôme Nzembele, et qu'il va va apporter des coorections à son intéressant article.<br /> <br /> <br /> Moi, j'apprécie les jeunes qui s'intéressent au passé de notre pays. J'aimerais à cet effet souligner à l'intention de Jérôme qu'effectivement Mahele est de la première promotion de Kitona, en<br /> 1964, mais il s'était fait remarqué d'abord lors de la guerre des mercenaires en 1967 à Bukavu en tant qu'Adjudant. Il y avait aussi un St Lt revenu d'une académie militaire, Ilunga Katalay qui<br /> s'était fait remrquer par sa bravoure et qui avait succombé. Presque toute la promtion de Kitona 1964 avait  participé à la reconquête de Kisangani en 1964, en guise de baptême de feu.<br /> <br /> <br /> Messager<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Puisque nous parlons du sport mêlé à la politique, cliquez sur ce lien pour suivre un document sur le football<br /> africain. On y parle aussi du Congo et des Léopards: http://www.ina.fr/video/CPD10002251/l-aventure-du-football-africain-a-la-conquete-du-monde.fr.html<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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K
<br /> <br /> Il s'agit du Pont "Cabu" et non du Pont "Gabi" comme les Kinois ont l'habitude de le dire. Les gens disent que la terre trembla avant que le sénateur Bamba ne rende l'âme ! Vrai ou faux ? Aux<br /> témoins de l'époque de nous éclairer là-dessus.Merci pour l'article<br /> <br /> <br /> <br />
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J
<br /> <br /> Vieux Zéphyrin,<br /> <br /> <br /> je vous remercie énormément pour votre volonté de vouvoir aider les jeunes congolais à mieux connaître l'histoire de leur pays. Mais cependant, une bonne maîtrise des faits historiques<br /> exigent un certain respect d'une précision chronologique. Voilà le pourquoi de mon intervention. Je pourrai aussi me tromper, mais que ceux qui s'y connaisent mieux nous y aident. Je pense à mes<br /> vieux Emma et Claude ainsi qu'au messager.<br /> A travers votre article, tout porte à croire que vous aviez été témoin de ces faits que vous rapportez. Vous avez largement confondus deux guerres très distinctes.<br /> <br /> <br /> Par soucis de précisions historiques, j'aimerai bien que vous demeliez ces faits. La guerre de Kamanyola c'était en 1963-64 et pas il ya 30 ans comme vous le dites. Ensuite à l'époque de<br /> cette guerre, Mahele n'était même pas encore militaire. Il n'est entré dans l'armée qu'en 1964. Mahele s'est manifesté au cours de la guerre de 80 jours de 1978. Il avait le grade de major.<br /> Enfin, je ne pense pas que Emmanuel Bamba ait eu encore le temps une fois l'affaire des conjurés dénoncée, de retourner au Sénat pour soutenir votre Emile Zola. Autre chose, vous devriez parler<br /> du Pont Cabu car pont Gaby n'en est qu'une déformation.<br /> <br /> <br /> Dans l'espoir que ma petite intervention n'aurait pas à frustrer quiconque, je vous prie d'agréer chers mbokatiers, l'expression de mes sentiments distingués.<br /> <br /> <br /> <br />
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