Le karaté
Le tour d'horizon des divertissements d'une autre époque se poursuit avec le Karaté. Le "karaté", voici un des sujets à polémiques dont notre blog aurait
bien voulu se passer.
Mais devoir d'informer oblige, nous allons quand même y consacrer quelques lignes.
Nous disions sujet à polémiques dans la mesure où, le karaté au Congo, se pratiquait dans une telle confusion, qu'il se faisait plus parler de lui dans la rue, que sur le "tatami".
Personnellement, nous avions assité aux combats de karaté seulement à deux reprise.La première fois au Palais du Peuple, quand le Karaté Club de Kinshasa, avait rencontré le Karaté Club Funa.La deuxième et dernière fois à Bandalungwa,(Moto na moto abongisa),sur une piste de danse en ciment, non-adaptée à un combat de Karaté.
Quoi qu'il en soit, au Congo le karaté est une discipline jeune qui a connu une rapide vulgarisation grâce au cinéma, avec des acteurs tels que:"Bruce Lee", et Wang Yu".Du coup, nos jeunes "snobs" ont cherché à imiter leurs idoles, voire les dépasser.C'est pourquoi, les coups de pied circulaires, plus spéctaculaires, étaient la technique préférée des karatékas Congolais, au détriment des coups de poings, utilisés en Taé kwando, par exemple.
Les entraînements se pratiquaient vaille que vaille,presque dans chaque coin des quarties.Dans un temps record, Kinshasa s'est retrouvé avec des "Maîtres karatékas" par centaines.Parmi les plus médiatiques, nous nous rappelons encore de: "Maître Mualph", lequel s'était fondu le crane, avec une bouteille, en directe à la télévision,à travers une exhibition mal maîtrisée."Maître Dokis" à Matete, connu plus pour son exhibitionnisme."Maître Bebin", avec ses films à la Bruce Lee, dont les ratées faisaient rire plus d'un."Maître Monka" qui était souvent sponsorisé par le Recteur de L'Unikin, Le prof Vunduawe.
Pourtant, parmi tous ces pratiquants,on dénombrait des personnes très respectables, comme l'ancien Président de la Fédération Congolaise de karaté, le professeur Lukusa, de l'IPN;Maîtres Massamba et Kinfuta,qui avaient formé pas mal de bons karatékas, tels que Tabalo, Dialungama, Django,Ekofo etc,au sein de leurs clubs respectifs, Kinshasa et Funa. Maître Massamba s'occupait également du club de karaté des étudiants de l'ISTA,si nous avons encore bonne mémoire.
Malheureusement, à côté de ces dignes sportifs, il y avait toute une armée des jeunes sans scrupule, qui avaient sérieusement terni l'image de cette discipline au Congo, au point où on ne savait plus, qui était karatéka, qui ne l'était pas. cette confusion a fait que certains de nos compatriotes avaient payé de leur sang la réputation généralisée de karatéka, imputée à tout jeune Congolais, dans les Pays limitrophes.Ainsi,chaque fois qu'ils s'étaient confrontés à un jeune Congolais,les policies et soldats des pays voisins(surtout en Angola), n'hésitaient pas d'appuyer sur leur gâchette!
Mais devoir d'informer oblige, nous allons quand même y consacrer quelques lignes.
Nous disions sujet à polémiques dans la mesure où, le karaté au Congo, se pratiquait dans une telle confusion, qu'il se faisait plus parler de lui dans la rue, que sur le "tatami".
Personnellement, nous avions assité aux combats de karaté seulement à deux reprise.La première fois au Palais du Peuple, quand le Karaté Club de Kinshasa, avait rencontré le Karaté Club Funa.La deuxième et dernière fois à Bandalungwa,(Moto na moto abongisa),sur une piste de danse en ciment, non-adaptée à un combat de Karaté.
Quoi qu'il en soit, au Congo le karaté est une discipline jeune qui a connu une rapide vulgarisation grâce au cinéma, avec des acteurs tels que:"Bruce Lee", et Wang Yu".Du coup, nos jeunes "snobs" ont cherché à imiter leurs idoles, voire les dépasser.C'est pourquoi, les coups de pied circulaires, plus spéctaculaires, étaient la technique préférée des karatékas Congolais, au détriment des coups de poings, utilisés en Taé kwando, par exemple.
Les entraînements se pratiquaient vaille que vaille,presque dans chaque coin des quarties.Dans un temps record, Kinshasa s'est retrouvé avec des "Maîtres karatékas" par centaines.Parmi les plus médiatiques, nous nous rappelons encore de: "Maître Mualph", lequel s'était fondu le crane, avec une bouteille, en directe à la télévision,à travers une exhibition mal maîtrisée."Maître Dokis" à Matete, connu plus pour son exhibitionnisme."Maître Bebin", avec ses films à la Bruce Lee, dont les ratées faisaient rire plus d'un."Maître Monka" qui était souvent sponsorisé par le Recteur de L'Unikin, Le prof Vunduawe.
Pourtant, parmi tous ces pratiquants,on dénombrait des personnes très respectables, comme l'ancien Président de la Fédération Congolaise de karaté, le professeur Lukusa, de l'IPN;Maîtres Massamba et Kinfuta,qui avaient formé pas mal de bons karatékas, tels que Tabalo, Dialungama, Django,Ekofo etc,au sein de leurs clubs respectifs, Kinshasa et Funa. Maître Massamba s'occupait également du club de karaté des étudiants de l'ISTA,si nous avons encore bonne mémoire.
Malheureusement, à côté de ces dignes sportifs, il y avait toute une armée des jeunes sans scrupule, qui avaient sérieusement terni l'image de cette discipline au Congo, au point où on ne savait plus, qui était karatéka, qui ne l'était pas. cette confusion a fait que certains de nos compatriotes avaient payé de leur sang la réputation généralisée de karatéka, imputée à tout jeune Congolais, dans les Pays limitrophes.Ainsi,chaque fois qu'ils s'étaient confrontés à un jeune Congolais,les policies et soldats des pays voisins(surtout en Angola), n'hésitaient pas d'appuyer sur leur gâchette!