LES ANCIENS LEADERS AFRICAINS AVAIENT DIT « OUI » À LA COMMUNAUTÉ AVEC LA FRANCE, LES NOUVEAUX LEADERS ONT DIT « NIET »

Comme mentionné dans les « manchettes » de la « Présence Congolaise » du 27 septembre et 4 octobre 1958, l’Afrique Française s’était prononcée, à l’issue d’un référendum organisé le 28 septembre sur la possibilité d’adhérer ou non à la communauté avec la France.

Cette disposition était garantie par la nouvelle constitution française de 1958 en son article 6. C’est-à-dire qu’avant même la proclamation effective de l’indépendance des pays de l’Afrique Française, le pouvoir colonial s’était arrangé, avec la complicité des futurs dirigeants africains, à avoir la mainmise sur tout ce qui se passait sur ces prétendues nations souveraines.

Pour édifier la nouvelle génération sur les fameux leaders africains qui avaient accepté cette « dépendance », nous avons retrouvé des archives de la presse congolaises des années ’50 qui donnent des détails sur ce référendum, avec les images des principaux leaders africains de l’époque. Parmi cette élite, il convient de souligner que seul Sekou Touré de la Guinée, avait dit « NON », à la communauté avec la France. Et nous connaissons le calvaire qu’il avait enduré jusqu’à sa mort pour avoir osé défier la France. Quelques années plus tard, un autre jeune leader, Thomas Sankara, du Burkina Faso, avait tenté de s’opposer à la France et a été éliminé.

Actuellement, les nouveaux leaders africains :Mamady Doumbouya de la Guinée, Assini Goïta du Mali, Ibrahim Traoré du Burkina Faso, et Abdourahamane Tchiani du Niger, et Faustin-Archange Toudéra de la Centrafrique viennent de dire « NIET » à la communauté avec la France. Un mouvement qui risque de se répandre en Afrique étant donné la prise de conscience de la population. "Autres temps, autres moeurs" ,dit-on.

Messager

Ils ont dit « NIET » à la France

Mamady Doumbouya, Assimi Goita, Ibrahima Traoré, Abdourahamane Tchiani, sans oublier Faustin-Archange Touadéra.

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