Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Archives

Publié par Derreck Kahilu

INDÉPENDANCE CHA CHA

 

Bonjour à vous,

J’espère que vous allez bien. Ceci est mon article qui parle de la chanson « Indépendance Cha Cha » de Grand Kallé, article pour lequel je vous avais demandé la permission de l’utilisation de la photo du disque original ainsi que des paroles de la chanson de Grand Kallé.

Je vous souhaite bonne lecture et je reste ouvert à vos remarques et suggestions.

Cordialement,

Derreck Kahilu

 



https://blogakili.wordpress.com/2020/06/29/independance-chacha/

 

L’article de Derreck Kahilu m’a beaucoup plu. Ce matin aussi quelqu’un a dit sur RFI que la chanson est en lingala, kikongo et tshiluba. Malheureusement, moi, je ne vois pas où est le tshiluba dans cette chanson. Dans les prépositions ? Puisque le reste, ce sont les noms des politiques qui ont fait la fierté de pouvoir s’entendre comme un seul homme!

Mais, avant de lire cet article, j’avais déjà dans ma tête deux commentaires à faire. Le premier, c’est cet autre citoyen qui commente sur le jour de l’indépendance sur RFI. Il évoque la différence entre Kalina et la Cité où, dit-il, les indigènes n’avaient pas encore le droit de boire du vin, et notamment pas dans la rue. Mais la primus et la skol ont coulé dans les parcelles – dit-il. Je ne sais pas si c’est moi qui ai mal entendu, mais, quand on évoque le jour de l’indépendance en quelques 3 minutes, c’est la bière qui nous était permise et le vin qui ne nous était pas encore permis de boire ? Vraiment ? Kopo na loboko ooo, Lisolo na monoko eee, Moziki pembeni eee, Mofuku na libenga eee. Vraiment? Déjà le 30 juin 1960?

Le deuxième commentaire qui fermentait dans ma tête déjà ce week-end, c’est que je plains mon prof. de 3ème année primaire. Pauvre Maître DAAvidi (c'est-à-dire, David) a eu tant de peine pour nous expliquer en kikongo ce que signifiait «Jour sacré sois le témoin/Jour sacré de l’immortel/Serment de liberté que nous léguons à notre postérité/Pour toujours». Je ne sais pas si, à 10 ans, nous comprenions au moins «pour toujours» en français, et à cet âge, dans les années 60, un enfant de 10 ans était vraiment un enfant, contrairement dans ce XXIème siècle où les enfants de 6 ans savent plus que les adultes ! J’en connais un qui découpe des vidéos sur son iPod. Donc Monsieur David, dont les salaires n’étaient déjà pas réguliers, a essayé de nous expliquer des choses comme «Par le labeur, nous bâtirons un pays plus beau qu’avant». Il a même essayé de nous expliquer que des mots comme «travail» et «construirons» n’étaient pas dignes de se retrouver dans un hymne national, nous qui ne connaissions pas encore, non plus, ces mots qu’on était sensé trouver plus accessibles.

 

PEDRO

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
M
Messager,<br /> Gd Kallé n'est pas l'auteur de cette chanson. Qui a écrit cette chanson immortelle?
Répondre
M
En sus, en 1960 les ėditeurs ėtaient stricts, et les tricheries rares. Comment les musiciens ont-ils acceptė que le nom de Kallė soit pressė comme auteur? Ètaient-ils illetrės? Non.<br /> Selon vous qui en est l'auteur? Et quelles sont ses preuves?
M
Mon cher Lelo Mengi,<br /> <br /> Le récit de cette chanson est largement expliqué à travers les article et les vidéos sur notre site. Ce qui ressort de différents recoupements est que plusieurs musiciens ont apporté quelqeus paroles. Kanza Thomas a apporté la liste des participants, et les guitaristes ont composé de la musique d'accompagnement. le problème chez-nous les congolais c'est la tendance à polémiquer pour des futilités. Certains avaient prétendu que la phrase Tubakidi ne pouvait sortir que d'une personne de langue kikongo. Oublient-ils que Kallé est né à Matadi, et de ce fait il peut être associé aux kongophones ?<br /> De toutes les manières tous le artistes ayant contribué au succés de cette belle chanson patriotiques n'ont jamais été recompensés. <br /> <br /> Messager
P
L’article de Derreck Kahilu m’a beaucoup plu. Ce matin aussi quelqu’un a dit sur RFI que la chanson est en lingala, kikongo et tshiluba. Malheureusement, moi, je ne vois pas où est le tshiluba dans cette chanson. Dans les prépositions ? Puisque le reste, ce sont les noms des politiques qui ont fait la fierté de pouvoir s’entendre comme un seul homme!<br /> <br /> Mais, avant de lire cet article, j’avais déjà dans ma tête deux commentaires à faire. Le premier, c’est cet autre citoyen qui commente sur le jour de l’indépendance sur RFI. Il évoque la différence entre Kalina et la Cité où, dit-il, les indigènes n’avaient pas encore le droit de boire du vin, et notamment pas dans la rue. Mais la primus et la skol ont coulé dans les parcelles – dit-il. Je ne sais pas si c’est moi qui ai mal entendu, mais, quand on évoque le jour de l’indépendance en quelques 3 minutes, c’est la bière qui nous était permise et le vin qui ne nous était pas encore permis de boire ? Vraiment ? Kopo na loboko ooo, Lisolo na monoko eee, Moziki pembeni eee, Mofuku na libenga eee. Vraiment? Déjà le 30 juin 1960?<br /> <br /> Le deuxième commentaire qui fermentait dans ma tête déjà ce week-end, c’est que je plains mon prof. de 3ème année primaire. Pauvre Maître DAAvidi (c'est-à-dire, David) a eu tant de peine pour nous expliquer en kikongo ce que signifiait «Jour sacré sois le témoin/Jour sacré de l’immortel/Serment de liberté que nous léguons à notre postérité/Pour toujours». Je ne sais pas si, à 10 ans, nous comprenions au moins «pour toujours» en français, et à cet âge, dans les années 60, un enfant de 10 ans était vraiment un enfant, contrairement dans ce XXIème siècle où les enfants de 6 ans savent plus que les adultes ! J’en connais un qui découpe des vidéos sur son iPod. Donc Monsieur David, dont les salaires n’étaient déjà pas réguliers, a essayé de nous expliquer des choses comme «Par le labeur, nous bâtirons un pays plus beau qu’avant». Il a même essayé de nous expliquer que des mots comme «travail» et «construirons» n’étaient pas dignes de se retrouver dans un hymne national, nous qui ne connaissions pas encore, non plus, ces mots qu’on était sensé trouver plus accessibles.
Répondre