Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Archives

Publié par Messager

ENCORE DES RARETÉS DE MUJOS AVEC LES BANTOUS ET L’ORCHESTRE RÉVOLUTION.

 

  Mujos, Kallé, Gonzalo, et Manu Dibango, à l'époque de l'African-Team en 1967.

 

Revenir sur Mujos après trois articles que nous lui avons dernièrement consacrés serait-il lassant ? Nous ne le pensons pas dans la mesure où il serait hasardeux de prétendre faire un récit exhaustif sur n’importe quel artiste musicien congolais.

 

En effet, l’histoire complexe de la musique congolaise nous a appris qu’il reste et restera toujours quelques détails à mentionner sur la carrière de tous les musiciens, à fortiori sur celle de celui qu’on avait surnommé respectivement : « ambassadeur » et « nomade » de la musique congolaise, en l’occurrence Mujos.

 

Ce week-end, nous revenons sur lui pour nous rattraper auprès de notre ami Simba Ndaye, en diffusant sa chanson intitulée « Bolingo Elie », réalisée en 1964 avec les Bantous de la Capitale, ainsi que son autre succès « Kinshasa nayaki » sorti en 1967 avec l’apport de l’orchestre Révolution.

 

Pour être plus complet au sujet des ces deux œuvres, découvrons ce qu’avait écrit Mfumu Fylla Sant-Eudes dans son livre : « La musique congolaise du 20ème siècle » (Chroniques).

« Le 24 décembre 1964, Mujos quitte nuitamment Brazzaville pour échapper aux fourches caudines d’un officier de l’armée congolaise. Bolingo Elie, chantée par Mujos, est l’épouse de cet officier. L’époustouflant passage à Brazzaville de celui qu’on appelle le « nomade » de la musique congolaise s’achève sur cet incident ».

 

 

Plus loin il poursuit

 

«Alors que Franco, Vickys et Verckys se trouvent à Bruxelles, l’Ok-Jazz….connaît une forte dissidence qui donne naissance, en avril 1967, à l’orchestre Révolution……….. soutenu par Denis Ilosono le « sauveur  des artistes ». Le répertoire qu’il produit comprend : Divorce et Ngai mwana Congo (Boboto BBT1) de Kwamy, Kinshasa nayaki, Mopepe ya mbula (Boboto BBT2) de Mujos. Ces deux chansons dévastent tout sur leur passage »

 

 

 

 

Notre mémoire est un monde plus parfait que l'univers : elle rend la vie à ce qui n'existe plus !

Suicides - Guy de Maupassant

 

Sur ce, nous refermons provisoirement le chapitre Mujos, en attendant l’intervention de notre ami Simba Ndaye.

 

  

 

Messager

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
J
BONJOUR MESSAGER. SUR LA PHOTO QUE VOUS AVEZ PUBLIER, IL NE S'AGIT PAS DE MUJOS MAIS D'ISAAC MUSEKIWA. MERCI.
Répondre
M
Jean-Paul,<br /> <br /> Merci pour la remarque, la photo a été changée.<br /> <br /> Messager
J
BONJOUR MESSAGER. SUR LA PHOTO QUE VOUS AVEZ PUBLIE POUR ILLUSTRER MUJOS, CE N'EST PAS LUI. C'EST PLUTOT ISAC MUSEKIWA. MERCI.
Répondre
B
Tony Dee Bokito de Los Nickelos ou Yeye National n´est plus
Répondre
M
Oh là là. J'avais fait allusion à sa maladie dans un de mes articles dernièrement. NMous allons y revenir. Mes condoléances à sa famille.<br /> <br /> Messager
S
Selon le site www.afrodisc.com. MUPEPE YA MBULA et KISASA NA YAKI ne seraient pas des compositions de Mujos. Le premier est de Brazzos et le second de Kwamy.
Répondre
S
Oui, la prudence est de rigueur. Selon le site, le label et le numéro sont justes sauf les compositeurs. Notons que les deux chansons sont gravées sur un même disque 45T
M
Sam,<br /> Tu peux avoir raison. Moi même j'avais déjà mentionné dans un article que Mopepe ya mbula est une oeuvre de Brazzos. Mais les précisions de Mfumu Fylla sur les numéros des oeuvres aux éditions BOBOTO de Denis Ilosono m'ont poussé à changer d'avis. N'oubliez pas que d'habitude chez-nous, on a tendance à attribuer la paternalité des oeuvres aux chefs d'orchestres. Mais tant que nous n'aurons pas la pochette d'origine, nous avons les raisons d'être prudents.<br /> <br /> Messager
B
kombo oyo eyebana mingi po na mujos ezali ''pigeon voyageur'' kombo oyo pe ba bambaki yango sam mangwana - d´ailleurs bazaka koloba sam alandi makambu ya mujos... mokitani quoi... en plus nzembo oyo ''bolingo elie'' batu mingi bazalaki kokanisa ezali ya african jazz...
Répondre