LE FESPAM EN QUESTION
LE FESPAM EN QUESTION
Plus d’un chroniqueur de musique a déjà évoqué, avant nous la tenue de la 8ème édition du FESPAM (Festival Panafricain de Musique) qui se tiendra du 09 au 12 Juillet 2011, à Brazzaville, sous le thème des : « Engagements artistiques et innovations esthétiques » , et sous le parrainage de l’artiste-musicien sénégalais YOUSSOU N’DOUR.
I - DE L’IMPORTANCE DU FESPAM SUR L’ENSEMBLE DU CONTINENT
Un tel évènement voulu, pensé et réalisé dans sa totalité constituera un évènement historique intéressant pour l’ensemble de notre continent, et du fait musical africain dans la multiplicité de ses formes aux expressions tangibles et concrètes.
Voilà pourquoi, il sera inscrit au programme un symposium qui réunira les hommes de culture africains, les musicologues, les sociologues dont les travaux vont largement contribuer à la connaissance du fait musical africain.
Ainsi, ayant la plus grande conscience de tout cela, le comité d’organisation a du se préparer avec beaucoup de sérieux, sans ménager aucun effort. Le Congo ne saurait ainsi mieux répondre à la confiance qu’à mise en lui l’Afrique qui se retrouvera dans notre capitale qui, l’espace d’un festival, devra rayonner des feux de la plus juste cause de la musique. D’où l’impérieux devoir, pour nous, de prendre des initiatives fortes, afin de réaliser nos objectifs communs qui consistent à accélérer le développement de l’Afrique pour garantir à ses peuples le bonheur et la prospérité.
Youssou Ndour
II - SON IMPACT SUR LES EFFORTS QUE FOURNIT REGULIEREMENT NOTRE CAPITALE QUI LONGTEMPS A CONNU DES SITUATIONS DIFFICILES.
Un tel rassemblement musical, dans une cité qui tient d’accorder à la volonté de vivre libre l’ardeur et la résistance que l’on sait, prend une signification particulière : amélioration de l’image de marque de notre capitale et de notre musique dont le rôle moteur et vital pour la paix n’à cesser de se manifester.
D’où la nécessité de s’appliquer à être performant à recevoir participants et invités avec l’éclat, la méthode et l’allégresse qu’exige le bon déroulement dans notre capitale, dont la signification politique ne saurait échapper à notre pays.
III - DE LA PRESTATION DU CONGO QUANT A SA PROPRE PARTICIPATION
Il convient de souligner qu’en marge des problèmes de transport et d’hébergement, d’intendance et de tant d’autres que pose l’arrivée de quelques mille participants, le Congo se doit de veiller à la bonne prestation de sa propre participation à ce Festival, de mettre en valeur les richesses et la diversité de son patrimoine musical ainsi que le niveau artistique atteint par les ensembles qui doivent le représenter soit dans les différentes compétitions soit au cours des manifestations parallèles, les grandes lignes de la participation congolaise qui devrait s’étendre à toutes les disciplines prévues.
En possession de l’inventaire des possibilités grâce aux festivals déjà organisés tant sur les plans du folklore, des ballets, des ensembles tradi-modernes, des chants, des chœurs et solos, que de la musique moderne, les membres des commissions qui ont longtemps travaillés à cet effet, sauront avancer avec certitude que le Congo prouvera sa présence dans toutes les disciplines et s’exprimera avec beaucoup d’intensité et de qualité.
Vive le 8ème FESPAM
Clément OSSINONDE
Clement.ossinonde@sfr.fr