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Publié par Messager

Bonjour Crispain,

Vous avez completement raison de souligner cette forme de malhonnêté intellectuelle de la par de nos musiciens, souvent patrons de leurs orchestres respectifs.Mais pour avoir suivi beaucoup de groupes musicaux en formation, je pourrai si vous me le permettez, vous présenter une autre explication, qui en fait n'engage que moi. Si jamais vous voudriez rajoutter quelque chose ou le contredire comme vous savez bien le faire, je n'en serai que ravi.

A première vue ceci ne peut que être interprêté comme une malhonnêteté intellectuelle. Il se pourrait que cela s'en soit une et aussi reprochable somme toute.
En effet, nous savons tous comment se forment nos groupes musicaux. Il ya toujours à quelque exception prêt, un leader qui chapeaute toutes les activités musicales ainsi que le succès du groupe. Dans la plus part de temps, le leader reste le musicien déjà confirmé et les autres ne démeurant encore que de vedettes en herbe. Dans ces conditions une chansons portant la griffe du leader aura beaucoup plus de chances d'être bien accepter par le grand public et par la voie de fait être très bien vendue. Vous n'êtes pas sans ignorer que c'est la meilleur vente des chanson qui rapporte du succès dans le mouvement. Et qui dit succès, dit argent et surtout des femmes à tour de bras (objectif premier du futur musicien). Devant cette réalité, je ne vois aucun musicien réfuser à son leader une chanson, surtout s'il est encore au début de sa carrière. Surtout n'oublions pas que les musiciens sont et restent d'abord les premiers fanatiques de leurs leaders respectifs. Pour expliciter ce que je viens de dire je m'en vais vous donner quelques exemples : la chanson "mère supérieure signée Koffi Olomidé au début de l'année 1977 n'auriait pas, vous êtes d'accord avec moi le même succès que la même, signée par Papa Wemba. De même pour "mbongo ezala ata matiti" de Debaba signée Papa wemba à l'entrée de Mbaki Debaba dans viva la musica. On pourra continuer avec tant d'aures chansons.
 Dans la chanson "Amazone" de papa Wemba. Le style du lingala utilisé est beaucoup plus proche de "balobo" (lingala ya masuwa) que celui parlé à Kinshasa. De là on peut tout de suite déviner que cette chanson n'est pas de Papa Wemba mais d'un mulobo de l'orchestre ou d'ailleurs mais mulobo quand même. On peut encore étendre le même raisonnement dans la chanson "Matembelebangi", même si le fond reste le titre de la récitation de notre enfance  ( le laboureur et ses enfants) mais la forme est plus prêt du bateau que de Molokaï.On retrouve aussi Benz Bozi Boziana dans "mère tshitsha" dans le rôle du ravisseur en face de Djo Nolo.Autres exemples mais dans l'autre sens, je citerai la chanson "amour académique" de Mascote de Katalas, qui ne recolta pas un grand succès que si elle était signée par Koffi son ancien patron.

En conclusion, sans pour autant défendre cette façon de faire des leaders qui reste aussi repréhensible, je pense que ceci peut être compris beaucoup plus comme une stratégie de marketing que comme expropriation pûre et simple d'une oeuvre d'autrui.



.Dans un autre registre, je vous citerai des comportements encore beaucoup plus repréhensibles. Ce sont des exemples de Jean Ntuga dit Kester Emeneya et Celestin Mubi dit Stino qui émigrent vers kinshasa en emportant les chansons copie conforme (même le titre pour l'un) de leur copains de mayumbu. C'est cette forme de comportement qui est de la malhonnêteté intellectuelle pure et simple très proche du vol car pour moi il ya pas d'explication d'agir de la sorte, les vrais auteurs compositeurs n'étant pas de leur mouvement musical.

Jérôme Nzembele

Bonjour cher Jérôme Nzembelé. Je viens de lire votre commentaire au sujet du "piratage" des titres entre nos musiciens. Je voudrais juste souligner que le constat que vous faites n'est qu'une évolution de cet étrange habitude des patrons de nos orchestres de s'approprier les titres de leurs musiciens. Au début, dans les années 1960-1970, il n'était pas du tout question qu'un Tabu Ley, un Nico Kassanda ou un Luambo signe le titre de leurs musiciens pour que ceux-ci se vendent bien...C'est une affirmation de leur hégémonie qui a evolué et a pris les formes que vous évoquez aujourd'hui. Je vais vous donner quelques exemples. Il y a les chansons "Hortense" et "Longo" de Ndombe Opetun avec l'Afrisa. Il y a eu "Sadji naboyi masumu" de Josky Kiambukuta avec l'African Fiesta Sukisa. Il y a eu "Muanetu wa mamu, Mbombo wa mamu" de Didi Kalombo avec le Negro Succès. Il y a eu "Fifi Solange" de Saak Sakul avec l'orchestre Vévé etc...D'ailleurs en ces années-là, il était de notoriété publique qu'un musicien de talent signe son arrivée par un titre de qualité...Comme du reste dans nos équipes de foot: le nouveau joueur signait son arrivée dans la "cour des grands" par l'étalage de son talent. Au niveau musical, les "patrons" prenaient parfois les oeuvres des petits pour enrichir leur aura musical. Et ils ne le faisaient que sur les oeuvres à succès, ceci pour que les rétombées positives soient sur leur nom, pas du tout pour améliorer les ventes desdits titres. Ce système a perduré et a donné un des aspects que vous soulevez dans votre intervention...signe des temps et dépendance économique obligent. Voilà, c'était ma modeste contribution sur ce sujet, Ô combien toujours d'actualité...

Claude Kangudie



Chers amis de Mbokamosika,

Le débat soulevé par J. Nzembele mérite réflexion. Il est presque impossible de voir nos chansons afficher les noms de ses véritables paroliers. La mise en musique des paroles confère à l'artiste qui les a ainsi travaillées la qualité du seul auteur-compositeur, quand bien même celles-ci (paroles) ne viennent pas intégralement de son inspiration ! Or les mélomanes congolais sont assez futés pour déceler les inspirations authentiques de chacun de nos artistes musiciens. Les illustrations citées par Nzembele sont là pour étayer ces faits. Comment remédier à cette situation ? Càd, comment faire respecter les droits d'auteurs des paroliers dans la musique congolaise ? Ceci est une particularité congolaise. Peut-on m'apporter une contradiction si mes propos ne reflètent pas la réalité ?
Nous connaissons Sangana, Mongali, Koffi Olomide dans ce registre. Seraient-ils les seuls célèbres connus ?
Je lance un appel à notre mémoire vivante E. Kandolo pour éclairer notre lanterne.


Salutations cordiales, et longue vie à Mbokamosika.

Lubuya Bera/Genève.


Concernant la chanson "Amazone" de Shungu Wembadio alias Papa Wemba, un copain m'avait dit que ce tube avait, de la tete aux pieds, la signature Vadio Mambenga. D'apres lui, meme Vadio n'en etait pas le compositeur, sa main et son influence sautent aux yeux. on sait aussi que des chansons comme "Matembele Bangi", "Heritage Perdu" ont ete composes avant la dislocation de Isifi Lokole.

En fait, Vadio n'etait-il pas le grand inspirateur du chant ISIFI. Un style de chant mongala, mongo ou mulobo ( un peu du Wendo, diront certains ) qui influenceront profondement Evoloko, Wemba et Bozi, et pas mal de chanteurs qui suivront apres eux.

Beaucoup disent que c'est la montee en force de Viva-La-Musica qui precipita le declin d'Evoloko Atshuamo et son Isifi Melodia. Mais, en fait, le declin commenca avec le depart definitif de Vadio Mambenga, le compositeur de "Union Fait La Force", pour Brazzaville. Il est vrai, c'etait a la meme periode ou le Viva-La-Musica faisait sa sortie fracassante au TYPE-K, dans un atmosphere de guerre entre ce qu'on voyait encore comme deux rivaux YOKA LOKOLES.

DODO


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A
<br /> Chers mbokatiers<br /> juste une petite précision: Vadio MAMBENGA était MUNIANGA, cousin à mon épouse.<br /> paix à son âme.<br /> Alphonse NDONGA MAWABI<br /> <br /> <br />
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G
<br /> Je profite pour vous dire que les chansons Maningo et Fille de sion signées Papa Wemba sont oeuvres d´un kinois que je connais très bien, reponda au nom de Mayiza, habitant kingasani<br /> ya suka. Papa Wemba lui avait promis le voyage du japon à l´époque mais malheureusement il n´est l´avais pas amené. Mayiza galère tjr à kinshasa sans touché le droit qui lui corresponde pour<br /> ses chansons.<br /> ´                                                                                                             <br /> J´ajoute aussi que la majorité des chansons de Jb mpiana et son groupe, telles que :nazareth, pacte divin, procés mambika, kapita et autres son oeuvres de Senado qui est le grand frère de Shai<br /> Ngenge un des musiciens de wenge musica bcbg. Senado habite kingasani ya suka où il vers les années 1988-1994 fût chanteur du groupe select musica de Malembe Chant. <br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> Je s<br /> <br />
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C
Regards croisés sur l’usurpation des chansons<br />  <br /> Cher Le messager,<br />  <br /> J’ai lu respectivement les commentaires de Jérôme Nzembele et de Claude Kangulie à propos du titre repris ci-dessus. Je crois que tous deux ont raison. Ce sont les fondateurs patrons d’orchestre qui décident en quoi la chanson d’un compositeur encore inconnu du public va leur profiter. J’ai assez longtemps fait la promotion des musiciens et nouveaux orchestres durant les dix années pendant lesquelles j’ai réalisé « Chronique musicale », une émission de Kalonji aux époques de lui-même et d’Emile Lukezo Luansi pour vous présenter quatre scénarios. Il y en a peut-être d’autres non-avoués ?<br />  <br /> Le premier est celui du petit compositeur de la rue qui veut se faire des sous et qui refile lui-même son œuvre à un patron d’orchestre ou même simplement à un musicien établi de l’entourage du boss. Le compositeur se contente à cet effet de quelques poignées de dollars, euros ou francs et s’éclipse ayant ainsi légué tacitement ses droits au chef d’orchestre. Karé ne l’a-t-il pas avoué à l’émission Bakulutu à propos de ses relations avec le Grand Kallé ?<br />  <br /> Le second est celui du compositeur anonyme qui veut intégrer une formation,   qui considère un chef d’orchestre comme son idole, lequel lui fait miroiter l’espoir d’être intégré dans le groupe. Le témoignage d’un invité de l’émission Bakulutu à propos des relations Tabu Ley vs Kutu Vita Valentin alias Sangana nous en donne la preuve. Sangana n’a peut-être reçu comme autre rétribution que l’espoir ! Ne dit-on pas que l’espoir fait vivre ? Le pauvre est mort pauvre !<br />  <br /> Le troisième scénario est celui d’un musicien dont le chef d’orchestre veut lui-même faire la promotion pour rehausser le prestige de son groupe ou combler une vacance laissée par un de ses chanteurs célèbres qui a fait défection. Pépé Ndombe Opetun l’a expliqué à la même tribune de l’émission Bakulutu. Tabu Ley s’est servi de lui et a fait circuler sa machine à propagande pilotée par Mukala en disant: « Voilà l’oiseau rare que nous recherchions » et d’y aller avec quelques tubes (Hortense et Longo) du nouveau venu pour donner plus de piquant à la propagande. Qu’on se souvienne aussi de la chanson « Belinda » avec l’orchestre African Fiesta. « Baninga ba bolingo, lokola tozali awa na Vis-à-Vis, Kwamy abandi lelo » Cela s’étend à d’autres exemples. Papa Wemba a souvent cité Olomide dans les chansons (Mère Supérieure) et Nyarcos (Santa) parce qu’ils étaient des bêtes de créativité dont il ne pouvait se passer. On connaît la suite. Koffi, qui n’a pas sa langue dans sa poche, a un jour fait le point sur sa place au sein de Viva la Musica.<br />  <br /> Le quatrième est celui du musicien établi qui se retrouve avec un gros problème d’argent et qui va voir son patron pour le dépanner. Ce dernier lui propose alors un marché. Vends-moi les droits de telle de tes chansons en cours de répétition. Et le tour est joué.<br />  <br /> Nos musiciens ne nous disent toujours pas la vérité.<br />  <br /> Célestin S. Mansévani<br />  
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C
Regards croisés sur l’usurpation des chansons<br />  <br /> Cher Le messager,<br />  <br /> J’ai lu respectivement les commentaires de Jérôme Nzembele et de Claude Kangulie à propos du titre repris ci-dessus. Je crois que tous deux ont raison. Ce sont les fondateurs patrons d’orchestre qui décident en quoi la chanson d’un compositeur encore inconnu du public va leur profiter. J’ai assez longtemps fait la promotion des musiciens et nouveaux orchestres durant les dix années pendant lesquelles j’ai réalisé « Chronique musicale », une émission de Kalonji aux époques de lui-même et d’Emile Lukezo Luansi pour vous présenter trois scénarios. Il y en a peut-être d’autres non-avoués ?<br />  <br /> Le premier est celui du petit compositeur de la rue qui veut se faire des sous et qui refile lui-même son œuvre à un patron d’orchestre ou même simplement à un musicien établi de l’entourage du boss. Le compositeur se contente à cet effet de quelques poignées de dollars, euros ou francs et s’éclipse ayant ainsi légué tacitement ses droits au chef d’orchestre.<br />  <br /> Le second est celui du compositeur anonyme qui veut intégrer une formation,   qui considère un chef d’orchestre comme son idole, lequel lui fait miroiter l’espoir d’être intégré dans le groupe. Le témoignage d’un invité de l’émission Bakulutu à propos des relations Tabu Ley vs Kutu Vita Valentin alias Sangana nous en donne la preuve. Sangana n’a peut-être reçu comme autre rétribution que l’espoir ! Ne dit-on pas que l’espoir fait vivre ? Le pauvre est mort pauvre !<br />  <br /> Le troisième scénario est celui d’un musicien dont le chef d’orchestre veut lui-même faire la promotion pour rehausser le prestige de son groupe ou combler une vacance laissée par un de ses chanteurs célèbres qui a fait défection. Pépé Ndombe Opetun l’a expliqué à la même tribune de l’émission Bakulutu. Tabu Ley s’est servi de lui et a fait circuler sa machine à propagande pilotée par Mukala en disant: « Voilà l’oiseau rare que nous recherchions » et d’y aller avec quelques tubes (Hortense et Longo) du nouveau venu pour donner plus de piquant à la propagande. Qu’on se souvienne aussi de la chanson « Belinda » avec l’orchestre African Fiesta. « Baninga ba bolingo, lokola tozali awa na Vis-à-Vis, Kwamy abandi lelo » Cela s’étend à d’autres exemples. Papa Wemba a souvent cité Olomide dans les chansons (Mère Supérieure) et Nyarcos (Santa) parce qu’ils étaient des bêtes de créativité dont il ne pouvait se passer. On connaît la suite. Koffi, qui n’a pas sa langue dans sa poche, a un jour fait le point sur sa place au sein de Viva la Musica.<br />  <br /> Célestin S. Mansévani<br />  
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C
Ndeko Nzembele,veuillez m´éxcuser d´avoir confondu votre nom avec celui d´unami d´enfance qui s´appelait Manzembele.Merci.
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C
Le cas de la chanson Liwa ya somo que vient de signaler notre frère Anto vient de confirmer l´ignorance ou la négligeance du musicien congolais vis à vis de son droitd´auteur.Cela peut s´expliquer facilement dans les années 50 et 60 parceque nos musiciens à part queques privilégés comme Kallé,Roger,Franco etc...ne connaissaient même pas l´existence du Droit d´auteur ni celle des Royalties.Là,tous les éditeurs,la majorité parmis eux des Grecs et leurs complices(les privilégés musiciens)ont profité de cette ignorance.Un bel exemple est celui de Roger Mokoy.Pendant toute sa carrière musicale,si je ne me trompe pas,il avait composé une seule chanson,concrêtement Anishay qui comptait à peine moins de 15 mots et pourtant il le musicien d´African-Jazz le plus riche.Ce phénomène est aujourd´hui peu acceptable car nos musiciens sont au courant de tout ou peuvent s´informer auprès de la Soneca.Tous ces jeunes compositeurs doivent savoir qu´une chansons peut être créée par plusieurs co-auteurs qui seront rémunérés selon leur pourcentage de participation.De la même façon,nous devons aussi dénoncer ses compositeurs quise prostituent volontairement auprès des fameux et se plaignent après,disant qu´ilsont été victimes d´escroquerie.Je remercie Manzembele pour cette constatation,et j´enverrai une chanson pour mieux expliquer la coopération dans la création musicale.     
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A
Bonjour Dodo,Juste une précision, Vadio "Mambenga", contrairement à ce que l'on peut croire (ou à ce qu'il voulait faire croire) est originaire du Bas-Kongo, le surnom de Mambenga qu'il s'est affublé était pour se rapprocher d'Evoloko et de tous les bangala de Yolo.Vadio a certes composé beaucoup de chansons, mais la plupart des chansons (dont l'Union fait la force, chantée entre autres par Djanana) sont sorties après la dislocation d'ISIFI et pas avant.Après le départ de Wemba et autres d'ISIFI, Vadio a partie intégrante du groupe, avec entre autres Lifelo Moto-Moto, Seluta, Chimita, Djanana (qui est devenu chanteur, après avoir été "impressario" chez Donat Mobeti), etc., sans oublier les musiciens Ada, Djo Mali, Biko Star, Ndengas et plus tard Popolipo.A la différence de Wemba et autres, Evoloko n'a jamais accepté de s'approprier les chansons de ses chanteurs ou musiciens, tout comme il ne leur permettait pas de sortir des chansons sous le label ISIFI (une grosse erreur, évidemment).C'est pour ça que des chansons comme "Iso", "L'union fait la force", "Aoussa", etc sont sortis sans nom de groupe. Et quand Djanana a osé sortir une chanson sous le label ISIFI (j'ai oublié le titre), il a été "viré", alors que c'était le fidèle parmi les fidèles d'Evoloko. Je crois que seul Vadio a fini par sortir des chansons sous le label ISIFI avec Evoloko au chant.Par contre, il arrive que des leaders des groupes prêtent main forte à des membres de leur groupe (tous les gens bien informés savent la chanson Bakutu a été essentiellement écrite par Evoloko), Gina a écrit beaucoup pour ses collègues de Zaïko (par ex. le refrain de "Liwa ya somo" de Wemba est son oeuvre), etc.
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C
Bonjour Claude et bonjour à tous.Il ya déjà 37 ans que je suis parti du pays,et,si je vous dit que jusqu´aujourd´hui je n´ai encore rien reçu comme droits d´auteur de lapart de notre Soneca.Ceci n´a rien à avoir avec l´ignorance ni la négligeance,car meschansons sont inscrites à la Soneca.Le seul fait de me trouver à l´étranger profite àl´éditeur de mes oeuvres et aux administrateurs successifs de la Soneca.Je vais vousciter la chanson OH KEBA interprétée par le Che chem Yetu,dont je suis l´auteur compositeur.Je suis tellement déçu par l´indifférence de notre administration,que j´ai remis l´affaire à la SGAE (société d´auteur d´Espagne)pour les réclamations.Parlantdes nos musiciens et leurs droits,il y a des situations bien différentes qu´il faut aborder séparément.1)L´ignorance;c´est à peu près le point de vue de notre frèreManzembele où,le compositeur,musicien ou pas,cède son eouvre à un fameux sans aucun profit ou contre quelques billets.Dans ce cas,le fameux est simplement malhonnêtte,car il sait bien qu´il peut acheter cet oeuvre ou donner ne fut ce qu´un petit pourcentage des droits d´auteur.Ici,nous devons savoir qu´il y a aussi les droitsmécaniques ou Royalties qui peut varier entre 3 et 9% des recettes de la vente du disque,que recevra dit fameux de la part de l´éditeur ou producteur selon le cas.2)LaRuse,souvent employée par nos "grands";Petit! il faut na presenter nzemb´oyo na Soneca po yo bayebi yo te kuna,au lieu d´orienter le débutant compositeur.Dans ce cas,notre "grand" est un Escroc.3)Le chantage;Nakosombela bino ba Vespas,mais chacun doit apporter 3 tubes pour que je puisse récupérer mon argent.etc...Ces procédés ont toujours été à l´ordre du jour et il me semble que les musiciens d´aujourdui qui devraient être informés,n´ont pas encore appris la leçon.La 1ère chose qu´il doivent faire avant de divulguer leurs oeuvres,est de les inscrire au bureau de registre de protection de la propriété intelectuelle,et puis à la Soneca.Pour votre information chers frères du Blog,je vous dis que la dernière fois que j´avais appelé à la Soneca,une belle voix d´une compatriote me dit:veuillez passer 500 unités au nº du portable ...... et le patron vous appelera personnelement.Qu´est ce que vous en pensez?             
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D
Concernant la chanson "Amazone" de Shungu Wembadio alias Papa Wemba, un copain m'avait dit que ce tube avait, de la tete aux pieds, la signature Vadio Mambenga. D'apres lui, meme Vadio n'en etait pas le compositeur, sa main et son influence sautent aux yeux. on sait aussi que des chansons comme "Matembele Bangi", "Heritage Perdu" ont ete composes avant la dislocation de Isifi Lokole.En fait, Vadio n'etait-il pas le grand inspirateur du chant ISIFI. Un style de chant mongala, mongo ou mulobo ( un peu du Wendo, diront certains ) qui influenceront profondement Evoloko, Wemba et Bozi, et pas mal de chanteurs qui suivront apres eux.<br /> Beaucoup disent que c'est la montee en force de Viva-La-Musica qui precipita le declin d'Evoloko Atshuamo et son Isifi Melodia. Mais, en fait, le declin commenca avec le depart definitif de Vadio Mambenga, le compositeur de "Union Fait La Force", pour Brazzaville. Il est vrai, c'etait a la meme periode ou le Viva-La-Musica faisait sa sortie fracassante au TYPE-K, dans un atmosphere de guerre entre ce qu'on voyait encore comme deux rivaux YOKA LOKOLES.
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