Le prix des chansons souvenirs
Le prix des chansons souvenirs
Les réactions enregistrées après la suspension de la diffusion des chansons sur notre blog méritent que nous expliquions comment arrivons-nous à nous procurer ces <raretés>.
De prime abord il convient de souligner les chansons congolaises des années ’50,’60, et ’70 font partie des archives difficilement trouvables sur le marché du disque, dans la mesure où elles avaient été gravées sur des disques 78, 45, 33 tours. Les éditeurs n’ont reproduit sur des CD que des chansons qui pouvaient être rentables. Ainsi, des milliers de chansons congolaises encore sur des disques vignils ou sur des bandes magnétiques sont en voie de disparaître.
Que faisons-nous pour retrouver des chansons souvenirs ?
Lorsque quelqu’un formule le vœu de réécouter une chanson souvenirs, nous entreprenons des démarches dans tous le sens : recherche sur des vielles cassettes audio ou vidéo, ce qui exige l’achat et l’installation d’un logiciel spécial sur l’ordinateur capable de transformer le son en MP3 ; contact ave des radios étrangères ; achat des chansons sur internet à l’aide de la carte de crédit (avec ce que ça comporte comme risque pour nos maigres budgets) etc, etc.
A titre d’exemple les chansons de Jean-Bosco Mwenda, Mosinzo de Zaïko, Chérie Kadette de Dona Mobeti, Mayatu, Kamiki, Lola Mwana, les chansons de Paul Mwanga….ont été achetées à prix d’or. Tout simplement pour faire revivre à nos compatriotes les moments de souvenirs.
C’est ainsi que nous remercions tous ceux qui ont contribué à cet effort, notamment notre mécène Kiku ainsi que les amis qui nous envoient des chansons comme Papatoto, Joseph Pululu, Dio-Dio,Antoine Nickel et dernièrement Guillaume et Edo.
D’après les informations émanant d’une source sûre, la diffusion des chansons dans notre blog relève de la mémoire culturelle conformément à l’article Art. 24 de la Loi n° 86-033 du 5 avril 1986. C’est dans ce cadre que nous poursuivrons l’entretien de notre mémoire par l’audition de nos vieilles chansons.
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