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Publié par Messager

 

 

Parc d’attraction, pour clôturer nos vacances

 

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                                    Les visiteurs prenant la direction du parc d'attraction

Nous venons de passer deux semaines de vacances à la maison, durant lesquelles nous avons consolidé nos rapports avec les membres de notre réseau sur la toile et organisé une centaine de documents d’archives.

  

Lorsque nous parlons réseau, nous pensons à tous ceux qui nous contactent en circuit fermé, par courriel, pour un conseil, une suggestion, ou l’envoi d’une chanson.


Parmi les membres du réseau qui se sont illustrés ce dernier temps, nous pouvons citer notre ami Aimé Atipo. En effet, en plus de "Baiser ya Litama", "Chérie Tongo etani", il nous aussi envoyé plusieurs autres raretés qui seront diffusées au fur et à mesure. 


Ce samedi, il nous offre « Parc d’attraction » de l’orchestre Symba de July Cuivre. Une chanson qui nous rappelle l'époque des vacances au pays.En guise de bonus, nous auditionnerons aussi la version plus claire de "Valentine"que celle que nous avions diffusée il y a quelques années, et qui nous a été expédiée par le même ami de Pointe Noire..


grande-roue-1350728116-1443452Qui dit FIKIN  pense à ses fameux manèges : Mwambé, Ndeke Luka, Kobanga te,Voitures, Train, Carrousel, sans oublier ses différents Kiosques.  Le Parc d’attraction était l’endroit préféré des jeunes dont certains ne se donnaient même pas la peine de visiter les stands.

Messager

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1.Parc d'attraction, par l'orch. Symba

2.Valentine, par July Cuivre et le Symba

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Comme la Statue de la Liberté qui symbolise la Ville de New York dans les brochures publicitaires et touristiques, la Tour Eiffel pour Paris, ou encore le Manneken Pis pour Bruxelles, la statue du Batteur du Tam-tam à l’entrée  principale de la FIKIN est depuis son érection en 1969 le repère de la Ville de Kinshasa. Si les concepteurs et réalisateurs de la Tour Eiffel et de la Statue de la Liberté, les  français  Gustave Eiffel et Auguste Bartholdi, sont célébrés dans leur pays comme de grands personnages de l’histoire de France, celui du Batteur du Tam-Tam n’est pas connu du grand public congolais. Comme si le  Batteur du Tam- Tam était tombé du ciel!  Combien au Congo ont-ils entendu parler d’André Lufua, le créateur de cette œuvre qui symbolise la ville de Kinshasa et dont l’image a fait le tour du monde ? J’ai suivi il y a quelques mois une émission de Radio Okapi qui lui avait été consacrée. André Lufua qui est au crépuscule de sa vie se plaignait de l’état d’abandon dans lequel il se trouve. Il vit dans la précarité, alors qu’il devrait jouir de droits  sur l’exploitation de l’image de son œuvre.  L’état congolais (gouvernement et services concernes) qui est parfaitement au courant de cette situation semble rester indifférent. N’aurait-il pas fallu l’aider à protéger ses droits d’auteur, ou tout simplement les lui acheter pour le mettre définitivement à l’abri du besoin?  L’ironie dans tout cela est que l’on préfère payer très cher à l’extérieur (en Corée ?) la fabrication des statues de certains grands personnages de l’histoire de notre pays (Lumumba, Kasa-Vubu, L.D Kabila) alors que le Congo compte de grands artistes sculpteurs dont certains ont une notoriété internationale. Enfin ne devrait-on pas déplorer que ces statues fabriquées à l’extérieur sont comme des produits de serie. Elles manquent tout simplement d’originalité. Les artistes congolais leur auraient certainement donné de l’authenticité, un esprit véritablement congolais comme pour le Batteur du Tam-Tam.  

 

Ngimbi Kalumvueziko, auteur de CONGO-ZAIRE, LE DESTIN TRAGIQUE D’UNE NATION, et LE PYGMEE CONGOLAIS EXPOSE DANS UN ZOO AMERICAIN, publiés chez l’Harmattan, Paris.

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<br /> Comme la Statue de la Liberté qui symbolise la Ville de New York dans les brochures publicitaires et touristiques, la<br /> Tour Eiffel pour Paris, ou encore le Manneken Pis pour Bruxelles, la statue du Batteur du Tam-tam à l’entrée  principale de la FIKIN est depuis son érection en 1969 le repère de la Ville de<br /> Kinshasa. Si les concepteurs et réalisateurs de la Tour Eiffel et de la Statue de la Liberté, les<br />  français  Gustave Eiffel et Auguste Bartholdi, sont célébrés dans leur pays comme de grands personnages<br /> de l’histoire de France, celui du Batteur du Tam-Tam n’est pas connu du grand public congolais. Comme si le  Batteur du Tam- Tam était tombé du ciel!  Combien au Congo ont-ils<br /> entendu parler d’André Lufua, le créateur de cette œuvre qui symbolise la ville de Kinshasa et dont l’image a fait le tour du monde ? J’ai suivi il y a quelques mois une émission de<br /> Radio Okapi qui lui avait été consacrée. André Lufua qui est au crépuscule de sa vie se plaignait de l’état d’abandon dans lequel il se trouve. Il vit dans la précarité, alors qu’il devrait jouir<br /> de droits  sur l’exploitation de l’image de son œuvre.  L’état congolais (gouvernement et services<br /> concernes) qui est parfaitement au courant de cette situation semble rester indifférent. N’aurait-il pas fallu l’aider à protéger ses droits d’auteur, ou tout simplement les lui acheter pour le<br /> mettre définitivement à l’abri du besoin?  L’ironie dans tout cela est que l’on préfère payer très cher à l’extérieur (en Corée ?) la fabrication<br /> des statues de certains grands personnages de l’histoire de notre pays (Lumumba, Kasa-Vubu, L.D Kabila) alors que le Congo compte de grands artistes sculpteurs dont certains ont une notoriété<br /> internationale. Enfin ne devrait-on pas déplorer que ces statues fabriquées à l’extérieur sont comme des produits de serie. Elles manquent tout simplement d’originalité. Les artistes<br /> congolais leur auraient certainement donné de l’authenticité, un esprit véritablement congolais comme pour le Batteur du Tam-Tam.<br /> <br /> <br /> Ngimbi<br /> Kalumvueziko, auteur de CONGO-ZAIRE,<br /> LE DESTIN TRAGIQUE D’UNE NATION, et LE PYGMEE CONGOLAIS EXPOSE DANS UN ZOO AMERICAIN, publiés chez l’Harmattan, Paris.<br /> <br /> <br />  <br />
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