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Publié par Messager

 

CESSONS DE FUSTIGER LES ANCIENS OFFICIERS.

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                                             LES 1ERS OFFICIERS DE L'ANC

L’article de notre ami Samuel Malonga sur le général Bobozo a suscité beaucoup de réactions, qui nous poussent à réagir sur un «  posting » séparé.

En effet, traiter les anciens généraux d'illettrés c'est ignorer l'histoire de notre pays. Les belges avaient tout fait pour éviter que les congolais aient des cadres, dans tous les domaines.

Panda Paul Le cas de Paul Panda, 1er congolais ingénieur agronome avant la 1ère guerre mondiale et qui avait milité pour la justice sociale au Congo a fait que la belgique ne voulait plus du tout que les congolais soient formés.

Sinon, nous aurions des officiers bien formés avant l'indépendance. Les congolais étaient capables de suivre les cours d'officiers à l'instar des autres africains: Bokassa a été capitaine en Asie lors de la seconde guerre mondiale. Alors que le Congo Belge disposaient d'un bon nombre de prêtres congolais ayant suivi le petit et le grand seminaire.

Chez-nous, la formation des cadres militaires était intentionnellement freinée. Le général Lundula fut un infirmier et s'exprimait en latin lors des cérémonies de remises de médailles. Les généraux Singa et Mika  furent des séminaristes, le dernier cité avait le niveau d’un ingénieur en télécommunication. Le général Mulamba et Tshatshi étaient de P.P. 4. Itambo était un infirmier. Si les belges avaient besoin de former les officiers, ils l'auraient fait.

En 1962, lorsque l'ONU est venue au Congo, elle a formé les magistrats à l’Enda (Ecole Nationale d'Administration )  qui avaient au départ le niveau de P.P. 4 et 5, et des autodidactes. Mêmes niveaux que certains militaires à l’époque.  Certains ont brillamment terminé l’Enda et son devenus des professeurs à la faculté de droit jusqu'à présent.

Certains étudiants  ingénieurs en bâtiments et en travaux publics formés à l’Institut des bâtiments et des Travaux Publics (IBTP) en 1962 et '63 n’avaient pas terminé l’école secondaire. Ils ont été amenés à suive une  année préparatoire avant d’entamer les 4 ans d’ingénieurs. De cette école est sortie des brillants ingénieurs en bâtiment.

Après l'indépendance, lorsque les premiers congolais ont été envoyés en Europe pour acquérir la formation dans plusieurs domaines , certains ont brillé en terminant « major » de leurs promotions.

Donc le problème relevait de la volonté politique coloniale. C’est pourquoi, il faut se garder de considérer les  anciens militaires d’illettrés. Ceux qui ont suivi le procès des conspirateurs ont découvert que l’Armée renfermait des cadres de valeur. Qui a oublié l’éloquence des Kalume, Panubule, Muehu, Muwepu,,etc, etc. ?

Une autre explication est que certains politiciens congolais, pour s’attaquer indirectement à Mobutu, ont affiché un antimilitarisme qui consistait à tourner en dérision les généraux de la première génération.

Le comble est qu'actuellement, le président en exercice  de la RDC n’a pas une formation extraordinaire, et les intellectuels préfèrent critiquer les anciens officiers.

http://www.mbokamosika.com/article-paul-panda-farnana-premier-universitaire-congolais-

Messager

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A
<br /> <br /> Certes, une partie des anciers officiers superieurs de l'armee n'avaient qu'une formation rudimentaire et avaient use de leur relation parentale pour gravir les echelons, neamoin, sur la photo,<br /> les generaux Okito (premier a gauche) et Nkulufa (a l'extreme droite), si je ne me trompe, furent le produit des academies militaires Belges a l'epoque. Ils suivirent leur formation militaire<br /> vers les debuts 60.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Tshikobele@ Mongombe "Canada mboka te!"<br /> <br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> Pour connaître la raison pour laquelle la Belgique avait refusé de former les officiers congolais<br /> durant l’époque coloniale, je vous conseillerai de lire les mémoires de Jansen (Chef d’état major de la force publique). En 1960, le Congo avait envoyé les premiers élèves officiers en Europe,<br /> ces derniers étaient sortis de différentes grandes écoles et académies militaires. A leur retour au pays, Malheureusement, les sous-officiers promus officiers par Patrice Emery Lumumba avaient<br /> une autre conception de l’armée. Moralité, ces jeunes officiers n’étaient pas affectés e fonction de leur spécialisation mais plutôt sur base d’autre critère.<br /> <br /> <br /> Durant, les années 70, plusieurs officiers étaient rentrées au pays. Mais force est de constater, que les officiers coloniaux avaient peur<br /> de jeunes qui discutent de tout dans les messes de officiers. La vielle garde  était  à la base de<br /> l’opération "Enveloppe " L’armée ne s’était jamais remise de cette opération vers les années soixante dix.  <br /> <br /> <br /> En outre, une administration  militaire est similaire à une administration civile à quelques<br /> nuances près. Si nous poussons  la comparaison plus nous allons découvrir les raisons pour lesquelles notre armée est très faible.<br /> <br /> <br /> L’affairisme dans l’armée date depuis les premières heures de l’indépendance.<br /> <br /> <br /> Si vous cherchez très bien dans ce blog, vous trouverez certains éléments qui prouvent que les officiers auto proclamés sont parmi les<br /> fossoyeurs de l’armée congolaise.<br /> <br /> <br /> En outre, la première vague de jeunes officiers sont à la base de la création de plusieurs écoles tels que école de blindée, de génie, etc.<br /> Ces jeunes officiers avaient rencontré de la résistance des officiers auto proclamés. Si les fossoyeurs de l’armée congolaise connaissent leur boulot, ils auraient dû le transmettre aux jeunes.<br /> Mais force est de constater qu’ils ne connaissent rien du tout, ils étaient bons pour la parade. Mais ils étaient spécialistes pour mettre des embûches.<br /> <br /> <br /> Le peuple congolais a une mémoire très courte et l’histoire se répète. Plusieurs officiers de l’armée congolaise actuelle présentent<br /> beaucoup de similitude avec ceux de 1960(officiers auto proclamés).<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Le Général des jeunes patriotes Charles Blé Goudé est localisé en Gambie. Recherché par les nouvelles autorités sarkoziennes de la Côte d´Ivoire. Sa présence dans la capitale gambienne<br /> s´expliquerait par le refus du président gambien de toute intevention francaise en Côte d´Ivoire et surtout de la mauvaise politique africaine du vendu Me Addoulaye Wade du Sénégal.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Saka<br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> Bravo cher ami Pululu.Ces officiers patriotes méritent un peu de respect.Ils avaient bien appris le peu qui leurs correspondait,et ils l´ont prouvé au sein de l´ANC. <br /> <br /> <br /> <br />
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J
<br /> <br /> Honneur aux officiers Congolais de l'indépendance.<br /> Je partage en effet le contenu de ce post it sur nos officiers et je mets au défi nos pseudo-intellectuels de relever le défi auquel ils ont été confronté, alors que pendant longtemps, la force<br /> publique les avait reduit à des auxiliaires, avec tout ce que cela comporte "d'interdit au noir".<br /> Qui ne se rappelle pas que les belges préferaient faire appel à des "clercs" de l'Afrique equatoriale ou occidentale française, plutôt que de former ses propres clercs?<br /> Pour revenir à nos vaillants officiers congolais "post colonial", j'ai été frappé, malgré le niveau auquel ils ont été intentionnellement maintenant, par leur force de caractère, pour remplacer à<br /> pieds levé, les officiers belges qui les ont plaqués - espérant revenir en tant que recours obligé. Mais voilà, ces novices en stratégie, ont fini par apprendre sur le tas, te maintenir, audélà<br /> des pronostics, la cohésion de la grande muette congolaise. Et ce n'est pas par hasard, qu'alors que les politiciens se déchiraient, eux ont réussi à maintenir, tangt bien que mal, un semblant de<br /> cohésion dans leurs rangs, malgré les "songi-songi" des polliticiens.<br /> J'ai beaucoup de respect pour un Bobozo, qui à mes yeux, a su faire honneur à son rang et à sa qualité d'officier supérieur de l'ANC. Il a su utiliser à bon escient le mode d'expression hérité de<br /> la force publique qu'étyait le lingala, pour gérer au mieux cette armée. Je ne me souviens pas avoir entendu une seul fois que ces officiers pot-coloniaux avaient détournée la paie de leurs<br /> soldats. Bien au contraire, ils étaient prêts à se brouiller avec les leurs, pour préserver la santé de leurs soldats. Dmandez à ceux qui ontg servi à Mbanza Ngungu sous Somao, combien il était<br /> prêt, non seulement bde ses solddats, mais aussi de leurs enfants, qui avaient droit aux meilleurs écoles du Bas Congo.<br /> <br /> <br /> Je pense que tous nos oifficiers intellectuels, n'auront jamais l'esprit de corps que nos vaillants officiers sot disant Illetrés ont su transmettre à leurs troupes. Un Mulamba, Un Tshatshi ou un<br /> Bumba, les soldats les auraient suivis jusqu'en enfer. Et je suis des ceux qui pensent que ces vénérables anciens, s'il en reste, devraient enseigner aux officiers multi-dilplômés, le caractère<br /> sacré du drapeau congolais, ce que doit etre un officier pour ses troupes et surtout, le sens de l'honneur du soldat congolais, pas celui d'aujourd'hui, mais bien celui dont les hauts faits<br /> d'armes sont transcrits dans les noms des rues et avenues de Kinshasa: Bongolo, Mahenge, Tabora, Ethiopie ou Dodoma.<br /> N'en déplaise à Monsieur Monguya, un Bobozo savait se faire respecter de ses troupes, contrairement aux officiers affairistes d'aujourd'hui, plus préoccupé" par leurs commerces.<br /> <br /> <br /> <br />
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