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Publié par Samuel Malonga

Ballade instrumentale sur les ondes de La Voix du Zaïre

 

Qui se rappelle encore de Take five de l’Américain Dave Brubeck ou de African Beat et A swingin’ safari de l’Allemand Bert Kaempfert ? Ces artistes et leurs compositions ne nous disent pas grand-chose. Et pourtant sur les ondes de La Voix du Zaïre nous avions raffolés de ces mélodies.

 

La radio nationale les balançait souvent après la grande édition des informations de la mi-journée. Elles permettaient aux auditeurs de souffler. C’était une détente musicale sans note vocale et où seuls les instruments s’exprimaient dans une harmonieuse poésie sonore.

 

Avant la reprise normale des émissions, cet intermède musical accompagnait la douce sieste des uns et le repos silencieux des autres à l’heure où le plus grand tam-tam d’Afrique traînait encore dans tout le territoire sa fière allure de radio nationale.

 

A swingin’ safari était l’indicatif de Place aux vedettes. Cette émission musicale dominicale était présentée par Marcel Nzazi Mabidi, Simon Lungela Ndiangani et Jim Jacob Nzau. Cette mélodie a inspiré Max Soki Vangu à composer la chanson Place aux vedettes qui, recours à l’authenticité oblige, deviendra le générique de l’émission.

 

Samuel Malonga

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B
Des souvenirs un peu vagues de ces trois propositions. Elles passaient aussi à la RTI (Radio-Télévision-Ivoirienne) où African beat servait de générique à une émission (je ne sais plus laquelle). Effectivement c'est entre le journal de la mi-journée et la reprise des émissions de l'après-midi. C'est peut-être que l'Afrique entière a peut-être adopté ces musiques.
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M
Le 2e indicatif annonçait l'émission Hit Parade de Radio Kinshasa, animée par Simon Longela.<br /> Messager
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S
In memoriam, Simon Lungela Ndiangani.
S
Ouf! Merci Sam pour ce merveilleux plongeon dans notre passé. Et merci d'avoir ressuscité le souvenir des vaillants pionniers de la RTNC. Cela étant, je suppose que tu as sûrement fait la même observation que moi; ces trois mélodies, comme tu dis, sont toutes trois des airs de rock-and-roll, plus ou moins rapide. Le rock avait au départ la particularité d'être bruyant, voire brutal. Le génie de ces auteurs a donc consisté à ne proposer que des versions instrumentales, donc très adoucies, en privilégiant les cuivres. Formidable! Un souvenir très personnel pour finir: sur les campus universitaires en Europe, Take Five de Dave Brubeck était l'air incontournable, un véritable hymne, pour apprendre à danser le rock et ''à faire le malin'' auprès des filles. Sans le rock, tu étais mort. Grand merci Sam...
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S
Cher Simba Ndaye, <br /> La musique aide aussi à draguer les filles comme tu l'a fait remarquer. Un ami Nigérian m'avait un jour dit que dans son pays, à une certaine époque, pour bien réussir son "litoyi "il suffisait d'arriver à convaincre l'heureuse élue d'aller dans un bar. Là-bas le "drageur" demandait au dj de balancer un morceau d' "awilo" (entendez la musique congolaise) pour exhiber quelques pas de danse. Cela pour faire voir à la fille en question qu'il était un jeune à la mode car il savait s'y prendre avec la musique venue de RDC.
M
Sam,<br /> Jim Jacob Nzau était d'abord journaliste et animateur à la RTNC, avant de traverser le fleuve pour intégrer la Voix de la Révolution congolaise à Brazzaville. A la RTNC, Nzau formait un duo mémorable avec Utshudi Djemba. Des souvenirs de notre beau pays.<br /> Merci pour cet indicatif Sam<br /> <br /> Messager
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