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Publié par Norbert X MBU-MPUTU

 

FIDEL CASTRO, LE LUMUMBISTE ET L’AFRICAIN…

« C’était la fin d’après-midi d’une lourde journée (…).

Le sergent Kéita avait tenu parole (…). Thiémokho Kéita n’avait pas pris ma main. Il me regardait, mais semblait ne pas me voir. Son regard était si lointain que je ne pus m’empêcher de me retourner pour voir ce que ses yeux fixaient à travers les miens. Soudain, agitant sa queue de vache, il se mit à crier d’une voix rauque :

Écoute plus souvent
Les choses que les êtres,
(…)

Ceux qui sont morts ne sont jamais partis »

(Birago Diop, Sarzan)

Bristol (Royaume-Uni), 26 novembre 2016. Ce 26 novembre 2016. A 90 ans, “El comandate” Fidel Castro a tiré sa révérence. Comme le font les grands hommes : par la grande porte de devant de l’histoire. C’est-à-dire étant resté toute sa vie égal à lui-même : constant, convainquant, convaincu de ses idées, leader de son peuple. Un parcours qu’on aurait pu dire sans faute.

Mais de lui, un pan de son histoire ne sera peut-être pas beaucoup racontée et évoquée pendant ces jours-ci : Fidel Castro l’Africain et surtout le lumumbiste. Et pour cause, il ne fut pas homme à chercher des honneurs pour son histoire africaine. Et pourtant, s’il faudra chercher des « changemakers » qui ont changé radicalement l’histoire d’Afrique, Fidel Castro en est un.

Une histoire non racontée dans les manuels d’histoire et dans des académies. Une histoire que j’ai apprise par hasard, finalisant la réécriture de mon ouvrage sur Lumumba avec un titre proposé et lapidaire : « L’autre Lumumba ». Au fait, tirer les leçons qui s’imposent de nos Pères des indépendances pour bâtir des Etats avec des hommes ayant des têtes au-dessus des épaules et surtout pour éviter d’être étouffés, dans l’œuf, comme nombreux ils le furent souvent.

Un avant Cuito Cuanavale et un après Cuito Cuanavale. Cette histoire-là de Fidel Castro l’Africain se passe dans un village Angolais, presqu’inconnu, et pourtant, il constitue le Waterloo africain : Cuito Cuanavale. Ce fut du 12 au 20 janvier 1988. La bataille de Cuito Cuanavale, c’est aussi l’équivalent de la bataille d’Ypres (en Belgique) pendant la Premier Guerre mondiale. Mais, pour la comprendre, il faudra redescendre plus bas dans l’histoire.

Patrice Lumumba. Le 17 janvier 1961, Patrice Lumumba, le leader nationaliste et panafricaniste Congolais, Premier ministre, est sauvagement assassiné dans le faubourg d’Elisabethville (aujourd’hui Lubumbashi), avec deux de ses compagnons Okito Joseph, président du Senat, et Mpolo Maurice, député, général et ministre de la jeunesse et des sport, par des Belges agissant sous le commandement des autorités du Katanga dont Moise Tshombe, le président de l’Etat sécessionniste, et surtout son fondé du pouvoir, Godefroid Munongo. Mais, les « trois colis », sont arrivés dans la soirée, à la quasi surprise des Katangais qui n’auraient pas souhaité que leurs soient ainsi envoyés des personnes moribondes. Mais, avec un verre de whisky de trop pendant ce conseil des ministres restreint, la folie va l’emporter sur la raison et sur le cœur. Les Congolais et Katangais vont devenir les exécutants malheureux, inconscients et involontaires des plans de la CIA, de la sécurité Belge et Britanniques, ayant fait du Congo le champ de bataille de la guerre froide, la vraie et la fausse. Le modus operandi sera le même usé même dans les derniers assassinats et changements des régimes actuels : Mouammar Kadhafi, Saddam Hussein, Laurent Gbagbo… C’est-à-dire planifier ailleurs, mais laisser le travail se faire, in fine, par des exécutants nationaux.

Incroyable fins de tous. C’est après cette nuit-là macabre que les Congolais se rendent compte du poids du péché mortel. Il faudra trouver des explications ou des complications. Les histoires racontées ne tiennent pas debout. La vérité finit par : ils ont été assassinés froidement et sans procès. Un chacun se lava les mains : Les Belges, l’ONU présente, la CIA. Les Congolais se retrouvent avec du sang de leurs propres frères. Ironie du sort. Avant que tous ne disparaissent aussi des façons incroyables : Moise Tshombe dans une prison en Algérie ; Mobutu en exil au Maroc pleuré par quelques personnes ; Monungo subitement la veille de sa déclaration à la Conférence Nationale Souveraine ; l’ONU dont le Secrétaire général périt dans un accident d’avion dans des circonstances jamais élucidées ; Kasa-Vubu abandonné presque dans son petit village.

Lumumba et ses compagnons assassinés, le monde s’émeut et bouge : des manifestations anti-Belges et anti-américaines dans toutes les capitales du monde. Les lumumbistes, à partir de Stanleyville (Kisangani), se vengent et s’organisent et, après quelques mois, ils prennent le deux-tiers du territoire nationale.

La CIA s’agite. Les Belges aussi. Il faudra arrêter la prise de conscience et l’insurrection armée des Congolais. Apres des échecs, Moise Tshombe, partit depuis en exil revient comme Premier ministre du pays et, avec ses mercenaires et des soutiens de jadis, ils décident d’en finir avec les Lumumbistes-nationalistes. Car pour maquiller le forfait, un mea culpa symbolique et trompeur est assumé par l’ONU qui termina la sécession katangaise et œuvra pour la réunification du pays. C’est surtout après la mort du Secrétaire Général de l’ONU, Dag Hammarskjöld, dans un accident d’avion en Zambie actuelle, en route pour une rencontre avec Moise Tshombe. C’est la goutte d’eau de trop. Pour en finir avec les Lumumbistes, Une colonne mécanisée part de Kamina à Kisangani, avec l’aide de la CIA et des commandos  Belges et des mercenaires, et termine momentanément le job, avant de préparer le terrain pour leur agent de toujours Mobutu, qui prendra le pouvoir le 24 novembre 1965.
Apres être chassés de Stanleyville, les Lumumbistes, avec Pierre Mulele, à l’ouest, à partir des maquis du Kwilu, et Laurent-Désiré Kabila, à l’est, à partir des maquis de Hewa Bora, décidèrent de ne pas baisser les bras. Il leur faut des alliés et des soutiens.

Réactions. Revenons à l’assassinat de Lumumba, Mpolo et Okito. Parmi les prises de paroles et les condamnations les plus virulentes figurent celles de Fidel Castro et de Che Guevara.

Au fait, quelques années auparavant, ils viennent de gagner leur révolution au Cuba contre toute la grande machine impérialiste. Avec cet assassinat odieux, le Cuba se décide alors de venir en aide aux Lumumbistes qui, surtout à l’est du Congo, se battent pour chasser aussi les pro-Américains du Congo. Un pont aérien est organisé via Dar-es-Salam. Des Cubains sélectionnés et entrainés, sous la conduite de Che Guevara en personne, déguisé et maquillé, arrive en Tanzanie pour prendre contact avec les lumumbistes et les assister. Un fiasco. Car, entretemps, la CIA et les Belges n’ont pas lésinés sur des moyens énormes pour en finir avec les Lumumbistes-nationalistes. Et, sous le commandement notamment de Laurent-désiré Kabila, les Congolais nationalistes doivent battre en retraite et attendre que le vent de l’histoire tourne en leur fave ur. Un repli tactique que n’accepte pas Che Guevara qui, au final, est obligé de raccrocher, de regagner la Tanzanie, avant de retourner au Cuba, après que sa présence dans le coin se soit fait signaler.

Mais, la leçon est bien apprise par « El commandante ». Che Guevara ira finir ses jours en Amérique Latine comme en bon combattant : armes à la main.

L’Angola de Fidel Castro. Les Afriques sont indépendantes depuis 1960, sauf les pays lusophones qui se battent encore. Le Portugal de Salazar refuse de se plier devant le vent de l’histoire et la volonté des peuples. C’est la Guinée Bissau qui décide d’intensifier la lutte sous le commandement du jeune Hamilcar Cabral revenu du Cuba. De succès en succès, le pays arrache l’indépendance que ne connaitra pas le héros, assassiné quelques jours auparavant. Mais, le flambeau est allumé. Au retour au Portugal, les militaires revenus de la Guinée Bissau décident de changer les choses. Ils opèrent un coup d’Etat et surtout décident d’accorder les indépendances à leurs colonies dont l’Angola.

Mais, là, la chose est plus que jamais compliquée. Le pays connait trois mouvement indépendantiste armés : l’UNITA et le FNLA, d’obédience capitaliste et pro-américains et le MPLA, d’obédience marxiste et pro-russes. Après des accords au Portugal, l’indépendance est décidée pour le 11 novembre 1975 sans décider du mouvement qui prendra le pouvoir et dirigera le pays. Les trois mouvements entrent dans une guerre civile de contrôle de la capitale Luanda. Aidés par les Américains via le Zaïre de Mobutu, le FNLA de Roberto Holden, prend le dessus sur les autres et est prêt à prendre Luanda en sandwich. Agostino Neto du MPLA en appelle aux Russes qui hésitent. Un appel est vite lance à Fidel Castro du Cuba qui, directement, décide de changer le cours de l’histoire africaine et angolaise. Il envoie des bataillons et surtout des orgues de Staline pour sauver Luanda et repousser les assaillants. L’indépendance est proclamée par le MPLA, le FNLA est décapité, tandis que l’UNITA de Jonas Savimbi prend le flambeau anti MPLA et antirusse. La guerre civile sévit dans le pays alors, une guerre sans merci pendant plus de 20 ans. Surtout lorsqu’arrive au pouvoir aux Etats-Unis, Ronald Reagan qui décide de donner des Missiles anti-aériens à Savimbi. Dos Santos, remplaçant de Neto, se croit griller, surtout que, pro-Américains, les Sud-africains décident d’entrer dans la danse. Ils combattent vers le sud, via la Namibie sous leur contrôle, et entre en Angola, pour décapiter les bases de l’ANC et de la SWAPO.

Cuito Cuanavale. Le point d’orgue de cette guerre se situe donc à Cuito Cuanavale. Car, Castro se décide de laver l’affront de l’échec de l’intervention pro-Lumumba. C’est une question de vie et de mort, dit-il. Dans l’histoire d’Afrique, dit-il en substance, il y aura un avant Cuito Cuanavale et un après Cuito Cuanavale. Cuito Cuanavale est situé dans le sud-est de l’Angola, sur une route importante ; dotée des installations d’une base aérienne de l’OTAN, c’est un point stratégique constituant le tournant ou le nœud de la guerre car, la chute de la ville signifie l’éclatement en deux de l’Angola.

Dans ce petit hameau Angolais, 7 000 soldats de l’armée sud-africaine, 10 000 combattants de l’UNITA de Savimbi, 20 000 soldats Angolais du MPLA et 5 000 soldats cubains s’affrontent sans merci. Chaque camp soutenu par les Américains et par les Russes. Fidel Castro envoie alors 1 500 hommes de troupes d’élite en renfort.  Il décide aussi de prendre personnellement, à partir de la Havane, le commandement des opérations sur le terrain.

Après des combats intenses, la guerre devient une guerre d’usure, avec chaque camp criant victoire, sans pourtant l’avoir au fait. Des pertes sont énormes. Les Sud-Africains, aux prises avec des sanctions, n’en peuvent plus. Il n’y a plus de choix que de négocier la fin des hostilités. Apres hésitations, les Sud-Africains, les Américains, l’UNITA, les Cubains, le MPLA décident de négocier sous l’égide de l’ONU. Une paix des braves.

La paix des braves. Le Cuba de Fidel Castro, dont les négociateurs qui se pavoisent avec de gros cigares polluant l’atmosphère des lieux des négociations à volonté et mettant des interlocuteurs notamment Américains mal à l’aise, ne va pas par quatre chemins, à cause de sa supériorité désormais sur le terrain. C’est à prendre ou à laisser. Elle exige et obtient l’indépendance de la Namibie, le retrait de l’Afrique du Sud de l’Angola et surtout la fin de l’Apartheid avec la libération de Nelson Mandela dont les conséquences sont les élections multiraciales Sud-Africaines remportées par l’ANC, avec Nelson Mandela qui devint le premier président noir du pays. Le Cuba accepta aussi de se retirer de l’Angola, content ainsi d’avoir renversé l’échec de son aventure congolaise. Le Cuba de Fidel Castro perdit plus de 50.000 hommes en Angola.

Fidel Castro l’Africain quittera ainsi cette terre des hommes avec ce bénéfice africain dans sa conscience. Voilà pourquoi, dès sa libération, Nelson Mandela alla rendre visite et remercier Fidel Castro à la Havane.

Hélas, cette histoire n’est pas souvent contée et racontée… El comandente est mort, vive Fidel.

Norbert X MBU-MPUTU

Chercheur en Anthropologie et en Sociologie, écrivain et journaliste.

EMAIL : norbertmbu@yahoo.fr

 

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                                               RÉACTIONS

 

 

Que dire de cet article ? Sinon le lire et le relire. Le relire en intégrant la géographie socio-culturelle et politique de cette partie de l'Afrique Centrale, dont les tragédies restent permanentes. Depuis la nuit de l'esclavage. ''Grâce'' aux néo-rabatteurs esclavagistes modernes qui se disent enfants ou fils du pays qu'ils n'hésitent de trahir sous différentes formes, à commencer par la prise du pouvoir par la violence, pour le confisquer, la spoliation de nos richesses, pendant qu'ils s'enrichissant outrageusement, récompenses de leur zèle, quant à l'exécution des missions qui sont les leurs, c'est-à-dire être au service des anciennes métropoles coloniales et des puissances financières. Et ils sont fiers d'eux. 


Merci infiniment à Norbert X MBU-MPUTU, qui nous rappellent -peut-être inconsciemment (?)-, qu'un peuple sans passé, sans histoire, est voué à disparaître. Et le danger nous guette en permanence, sachant qu'à travers cette petite boule bleue, bien d'autres en disparu. 
La révérence que tire Fidel, un Homme, un combattant, loin d'être parfait, avec donc ses défauts -heureusement- nous rappellera, qu'il est allé jusqu'au bout de ses convictions, montrant que la dignité d'un peuple n'est ni marchandable, ni négociable. Il a tenu debout pendant plus d'un demi-siècle face aux pressions de la plus grande puissance militaro-industrielle et financière du monde, les deux branches se tenant intimement dans la règle de la loi du plus fort. Ceci au nom de la démocratie et de l'ordre établi... 


Combien de martyrs, combien d'innocents sous nos cieux, ont déjà payé, à cause ou grâce à des crapules sans foi, sans scrupules, et encore moins, sans un sentiment d'attache au pays qu'ils dirigent de main de fer, pour leurs comptes bancaires bien garnis, mais en Europe, chez leurs maîtres. Parmi eux, certains n'hésitent pas aujourd'hui, de verser des larmes de crocodile via des messages en l'honneur de Fidel. C'est vraiment Batista venant s'incliner sur les cendres de Fidel Castro. Ces gens qui ne connaissent pas la dignité d'un peuple, d'un homme, oublient vite que Mobutu, homme fort pendant des décennies, est parti mourir presque clandestinement à l'étranger. aux antipodes du cheminement Fidel, malgré les sarcasmes de l'inculte Trump. Il fait résonner la fibre de fierté de tous ceux qui, à travers le monde, se représentent l'exemple du vrai combattant. Après le CHE qui est encore plus vivant que de son vivant, Fidel raisonnera pour toujours dans la tête de ceux, dont l'espoir de recouvrer leur liberté, pourront compter le nombre d'années que cette petite île a tenu à 150 kilomètres de la Floride, défiant les attentats, et autres tentatives d'assassinats, renforcés par un blocus qu'aucun état européen n'aurait tenu pendant un an. 
Dans ce combat de David, Goliath a été plus raisonnable de renouer le dialogue, sans contre- partie de mains liées.

 

CLAUDE

 

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C
Que dire de cet article? Sinon le lire et le relire. Le relire en intégrant la géographie socio-culturelle et politique de cette partie de l'Afrique Centrale, dont les tragédies restent permanentes. Depuis la nuit de l'esclavage. ''Grâce'' aux neo-rabatteurs esclavagistes modernes qui se disent enfants ou fils du pays qu'ils n'hésitent de trahir sous différentes formes, à commencer par la prise du pouvoir par la violence, pour le confisquer, la spoliation de nos richesses, pendant qu'ils s'enrichissant outrancièment, récompenses de leur zèle, quant à l'execution des missions qui sont les leurs, c'est-à-dire être au service des anciennes métropoles coloniales et des puissances financières. Et il sont fiers d'eux. <br /> Merci infiniment à Norbert X MBU-MPUTU, qui nous rappellent -peut-être inconsciemment (?)-, qu'un peuple sans passé, sans histoire, est voué à disparaître. Et le danger nous guette en permanence, sachant qu'à travers cette petite boule bleue, bien d'autres en disparu. <br /> La réverence que tire Fidel, un Homme, un combattabt, loin d'être parfait, avec donc ses défauts -heureusement- nous rappelera, qu'il est allé jusqu'au bout de ses convictions, montrant que la dignité d'un peuple n'est ni marchandable, ni négociable. Il a tenu debout pendant plus d'un demi-siècle face aux pressions de la plus grande puissance militaro-industrielle et financière du monde, les deux branches se tenant intimement dans la règle de la loi du plus fort. Ceci au nom de la démocratie et de l'ordre établi... <br /> Combien de martyrs, combien d'innocents sous nos cieux, ont déjà payé, à cause ou grâce à des crapules sans foi, sans scrupules, et encore moins, sans un sentiment d'attache au pays qu'ils dirigent de main de fer, pour leurs comptes bancaires bien garnis, mais en Europe, chez leurs maîtres. Parmi eux, certains n'hésitent pas aujourd'hui, de verser des larmes de crocodile via des messages en l'honneur de Fidel. C'est vraiment Batista venant s'incliner sur les cendres de Fidel Castro. Ces gens qui ne connaissent pas la dignité d'un peuple, d'un homme, oublient vite que Mobutu, homme fort pendant des décennies, est parti mourir presque clandestinement à l'étranger. aux antipodes du cheminement Fidel, malgré les sarcasmes de l'inculte Trump. Il fait résonner la fibre de fierté de tous ceux qui, à travers le monde, se representent l'exemple du vrai combattant. Après le CHE qui est encore plus vivant que de son vivant, Fidel raisonnera pour toujours dans la tête de ceux, dont l'espoir de recouvrer leur liberté, pourront compter le nombre d'années que cette petite île a tenu à 150 kilomètres de la Floride, défiant les attentats, et autres tentatives d'assassinats, renforcés par un blocus qu'aucun état européen n'aurait tenu pendant un an. <br /> Dans ce combat de David, Goliath a été plus raisonnable de renouer le dialogue, sans contre partie de mains liées.
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