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Publié par Messager

 

 

 

 

Qui  dispose des droits sur « Indépendance Cha Cha » ?

 

 AJazz

L'African-Jazz à Bruxelles

 

   Indépendance cha cha ,par Kallé et l'African-Jazz  

 .

 

Bonjour, 

Bonne année 2013 et félicitations pour votre site que je trouve passionnant.

Je suis à la recherche d'informations concernant le groupe African Jazz et plus particulièrement le morceau "indépendance cha cha".

Mon soucis est de trouver et si possible d'entrer en contact avec les ayants droits de cette chanson. 

Savez-vous qui fût le producteur à l'époque et qui aujourd'hui peut donner l'autorisation pour utiliser ce morceau dans un projet musicale ?

La notion de droit d'auteur n'étant pas aussi développé chez nous qu'en Europe, je me demande quelles sont les démarches à suivre pour ce type de projet.

J'espère que vous pourrez m'aider, sinon bonne continuation...vous faites du très bon boulot.

à bientôt peut être.

 

Dj Dexx

 

 

   

Personnellement je sais que le grand Kallé , l’auteur de la chanson disposait d’une maison d’édition. Mais actuellement j’ignore qui le représente parmi ses enfants. Que celui qui aurait des informations puisse répondre à l’auteur de ce message.

Msg

 

Il y a une grande controverse sur l’auteur de cette chanson mythique INDEPENDANCE CHA CHA. J’avais suivi le guitariste Mwango Brazzos, l’un des sept membres du groupe African Jazz ayant exécuté cette chanson  à Bruxelles pendant que se tenait la conférence appelée Table-Ronde convoquée par le roi Baudouin 1er pour préparer l’indépendance du Congo. C’était il ya environ une année et demi dans l’émission BAKULUTU de la radio TOP CONGO. Brazzos avait déclaré que la chanson Indépendance Cha Cha était une œuvre collective et que chacun des membres du groupe pouvait revendiquer le bénéfice des droits d’auteur.  Des sept membres du groupe, deux sont encore en vie, Brazzos lui-même et Yantula Elengesa dit Petit Pierre. Une autre précision de taille ; contrairement à ce qui est largement répandu, l’orchestre Africain Jazz n’avait pas été invité à Bruxelles pour agrémenter les soirées des délégués congolais a la Table-Ronde. Son séjour à Bruxelles avait coïncidé avec de la tenue de la Table Ronde ; il se situait plutôt dans le cadre d’une tournée européenne organisée par les frères Kanza, grands passionnés de la culture qui vivaient en Belgique. Puisque nous parlons des droits d’auteur, qu’en est-il des pionniers de notre musique tels Wendo, Rossignol, Lucie Eyenga, Roitelet, Bowane, Mwanga Paul, Adou Elenga… qui cédaient leurs œuvres aux maisons de production des disques de l’époque (OPIKA, ESENGO, LONINGISA, NGOMA…) contre quelques biens matériels dont la valeur ne représente pas grand-chose par rapport aux sommes colossales amassées par la vente de leurs œuvres depuis plus d’un demi-siècle ? A l’évidence, ces maisons profitaient de l’ignorance de nos vieux musiciens pour s’approprier les droits d’auteur. En droit cela s’appelle dol. Voila un dossier que le Ministère de la Culture devrait examiner pour faire rétablir les auteurs ou leurs ayant-droits dans leurs droits.  

 

Par Ngimbi Kalumvueziko

Auteur de "CONGO-ZAIRE, LE DESTIN TRAGIQUE D’UNE NATION", et de "LE PYGMEE CONGOLAIS EXPOSÉ DANS UN ZOO AMÉRICAIN", parus aux éditions l’Harmattan de Paris.

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D
<br /> Bonjour,<br /> <br /> Je cherche également des informations sur les détenteurs des droits de la version de 1960 pour un projet. Toutes informations la dessus sont les bienvenues...<br />
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P
<br /> Tiens je remarque que Monsieur Izeidi parle de Kallé comme "auteur compositeur" ... Kallé est l'auteur des paroles et Dechaud le compositeur de la musique ... c'est signé de sa main sur la<br /> pochette .. <br />
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M
C'est en consultant le site que je suis tombe sur cet article tres interessant. Il est peut etre trop tard de commenter, cependant j'ai un element important a signaler , il s'agit du saxophonsite camerounais ** MANU DIBANGA ** il est toujours vivant, residant en Europe a cette epoque comme artiste, il avait repete plusieurs avec L' african jazz de Kalle lorsqu'iils sont venus en 1960 pendant la table ronde de bxl. Il en a parle en long et en large lors d'une emission sur TV5, a l'occasion de son 80 anniverssaire. Il rappela qu'il avait cotoyer les gd figures de la conference: Lumumba, Mbomboko, kasa-vubu pour ne citer que ceux-La. C'est a ce titre que j'ose croire qu'il nous serai d'une source fiable trouver un debut de reponse a cette question.
P
<br /> Voilà je vous ai envoyé les scans des deux faces du disque ainsi que des paroles trouvées dans la pochette d'époque. <br /> <br /> <br /> Le "petit Pierre" dont vous faites mention dans l'article était le batteur et était surnommé "Pierrot". Monsieur Brazzos lui était bassiste et non guitariste comme indiqué, c'est juste une petite<br /> nuance ;-)<br /> <br /> <br /> Content d'avoir pu intervenir dans ce qui est au fond notre histoire commune ;-)<br />
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M
<br /> Philippe,<br /> <br /> <br /> Pourriez-vous nous envoyer les copies de ces images pour exploitation par le site.<br /> <br /> <br /> Merci d'avance<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Messager<br />
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P
<br /> Bonjour,<br /> <br /> <br /> Je dispose du 45T original avec la pochette originale les deux sont signés par les musiciens. Dans la pochette il y a aussi une page de carnet à spirales avec les paroles écrites à la main.<br /> <br /> <br /> Bien à vous<br /> <br /> <br /> Philippe<br />
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S
<br /> Mbote ba ndeko,<br /> <br /> <br /> Affaire « Droit d’auteur » a toujours suscité<br /> des longues discussions à cause d’une manque d’instruction de cette notion à nos artistes toutes tendances confondues. On ne réclame que ce qu’on connait la valeur et l’importance. Beaucoup des<br /> musiciens ont volontairement cédés des chansons aux leaders des plusieurs orchestres pour qu’ils soient propulsés dans ce business, beaucoup disent chez nous « nga mutu nasala ye, nga mutu<br /> nabimisa ye » et beaucoup parmi eux sont souvent déçus. Djo Nolo l’a dit clairement « Napesa ba nzembo ebele epayi ya batu mais bazalaki kolinga na bango kobimisa nga te jusqu’à ce que<br /> Grand père Bozi ayaki kobimisa nga » et Suzuki 4X4 de dire « ba nzembo na nga, ba droits d’auteur eliyamaka nango na ngambo mosusu wana » faisant allusion à son ancien patron Koffi<br /> Olomide, le jeune frère de Emeneya « Ndjoli Mubiala » nous a dit en 1981 que la plupart des chansons que chantait son grand frère Emeneya étaient ses compositions et la liste est<br /> longue. Un monsieur agent de SONECA qui portait des lunettes sombre lors des obsèques de Dindo Yogo répondait aux questions de Serge Kayembe encore journaliste à l’époque en ses termes<br /> « Dindo Yogo a beaucoup contribué dans SONECA et sa famille aura beaucoup d’argent pour ses droits d’auteurs » mais quand Serge Kayembe lui posa la question « Combien ? »<br /> Il répondra « je ne sais pas, je ne sais, on faire des calculs, je ne sais pas » et je me suis posé la question « mais notre Mr de SONECA parlait de quoi alors. » Nyoka Longo<br /> a dit qu’il a fait que quelques mois à la tête d’UMUZA mais il a découvert un groupe maffieux qui pourrait lui éliminer physiquement s’il dévoilait leur maffiosi, un cheque de 60.000 Franc Belges<br /> est arrivé dans le cadre des droits d’auteur de certains musiciens mais les vieux loups d’UMUZA lui ont posés des sérieux problèmes jusqu’à ce qu’il a quitté son poste pour ne pas risquer sa<br /> propre vie. L’indépendance Cha Cha doit connaitre le même sort « ba droits wana ekendaka na munoko ya ngando » UMUZA ou UMUCO et SONECA sont bien placés pour répondre à cette question<br /> parce qu’ils connaissent bien toutes les procédures et ils détiennent tous les archives qu’il faut et ils savent fort bien qui mérite gagner quoi..<br /> <br /> <br /> Boboto o mboka bino.<br /> <br /> <br /> Serge – Kongo na biso  <br />
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F
<br /> puisqu'il est écrit sur le disque, auteur compositeur Kallé, donc à tord ou à raison, ses héritiers en benéficie. l'histoire de l'African jazz? comme un d'eux n' a rien écrit, ne cherchons plus à<br /> gonflé nos têtes par des racontards, admirons leurs oeuvres et nos coeurs seront tranquille.<br />
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N
<br /> Il y a une grande controverse sur l’auteur de cette chanson mythique INDEPENDANCE CHA CHA. J’avais suivi le guitariste Mwango Brazzos, l’un des<br /> sept membres du groupe African Jazz ayant exécuté cette chanson  à Bruxelles pendant que se tenait la conférence appelée Table-Ronde convoquée par le roi Baudouin 1er pour<br /> préparer l’indépendance du Congo. C’était il ya environ une année et demi dans l’émission BAKULUTU de la radio TOP CONGO. Brazzos avait déclaré que la chanson Indépendance Cha Cha était une œuvre<br /> collective et que chacun des membres du groupe pouvait revendiquer le bénéfice des droits d’auteur.  Des sept membres du groupe, deux sont encore en vie, Brazzos lui-même et Yantula Elengesa<br /> dit Petit Pierre. Une autre précision de taille ; contrairement à ce qui est largement répandu, l’orchestre Africain Jazz n’avait pas été invité à Bruxelles pour agrémenter les soirées des<br /> délégués congolais a la Table-Ronde. Son séjour à Bruxelles avait coïncidé avec de la tenue de la Table Ronde ; il se situait plutôt dans le cadre d’une tournée européenne organisée par les<br /> frères Kanza, grands passionnés de la culture qui vivaient en Belgique. Puisque nous parlons des droits d’auteur, qu’en est-il des pionniers de notre musique tels Wendo, Rossignol, Lucie Eyenga,<br /> Roitelet, Bowane, Mwanga Paul, Adou Elenga… qui cédaient leurs œuvres aux maisons de production des disques de l’époque (OPIKA, ESENGO, LONINGISA, NGOMA…) contre quelques biens matériels dont la<br /> valeur ne représente pas grand-chose par rapport aux sommes colossales amassées par la vente de leurs œuvres depuis plus d’un demi-siècle ? A l’évidence, ces maisons profitaient de<br /> l’ignorance de nos vieux musiciens pour s’approprier les droits d’auteur. En droit cela s’appelle dol. Voila un dossier que le Ministère de la Culture devrait examiner pour faire rétablir les<br /> auteurs ou leurs ayant-droits dans leurs droits.  <br /> <br /> <br /> Par Ngimbi Kalumvueziko<br /> <br /> <br /> Auteur de CONGO-ZAIRE, LE DESTIN TRAGIQUE D’UNE NATION, et de LE PYGMEE CONGOLAIS EXPOSÉ DANS UN ZOO AMÉRICAIN, parus aux éditions l’Harmattan<br /> de Paris.<br />
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