POUR LA PETITE HISTOIRE (4) François BOSELE
POUR LA PETITE HISTOIRE (4)
François BOSELE
Chanteur des années 50 aux éditions NGOMA, son œuvre laissait espérer de grandes réalisations que la mort prématurée l’a empêché de conduire à leur terme. Sa chanson « Liwa liponi tata » sortie au début des années 50 est restée pendant plusieurs années au répertoire des grands interprètes congolais. Sur l’ensemble de ses chansons sorties sur disque NGoma, on peut encore citer
« Bolingo ya biso mibale », « Lokumu ya Elégance », « Véronique wa ngai » composées dans un style très personnel. En compagnie de Victor MOKOKO, il donne à la trame vocale une couleur remarquable, autant il manie les timbres avec esprit dans les titres comme « Baweli kombo », « Esengo ya mbula ya sika », « biso na yo mibale »
Clément OSSINONDE
Au moment où nous sommes en pleine commémoration du 40e anniversaire du décès de Bavon Marie Marie, l'évocation du nom de l'artiste musicien François BOSELE par Clément Ossinonde tombe à pic.
En effet, le décès de Bavon ressemble un peu à celui de Bosele dans la mesure où ces deux artistes sont morts tragiquement à 26 ans.
Voici ce que rapporte Mfumu Fylla Saint-Eudes sur François BOSELE à travers son livre "La musique congolaise du 20e siècle", à la page 95.
"Le 22 juin 1954.
Décès de François Boselé à l'âge de 26 ans. Il est né en 1928. de retour d'une soirée bien arrosée, il est assassiné par ses compagnons de beuverie, sans doute, inspirés par les royalties qu'il vient de toucher chez Ngoma. Son oeuvre Liwa eponi tata, terrible prémonition, sort, quasiment, le jour de sa mort. Cette chanson, pendant lomgtemps, a rythmé les veillées mortuaires à Léopoldville et Brazzaville. Wendo chante Liwa ya Bosele François, disque Ngoma n° 1441."
Écoutons encore Tango ya ba Wendo, dans laquelle Mujos évoque entre autres le nom de François BOSELE, et une chanson des années '50 dédiée à François BOSELE.
Tango ya ba Wendo, par Mujos et l'OK-Jazz
Bengela ngai BOSELE.