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Publié par Messager

 

                                                   

                                    FRANKLIN BOUKAKA

                        

                              Un artiste de l’Afrique et du cinquantenaire

                                          De ses Indépendances

 

     Dans un album « Survivance » avec ses Sanzas et son orchestre congolais.

 

1 – UNE PASSION POUR LA LIBERTE

            Son manifeste le plus engagé : une passion pour la liberté, pour l’amour des hommes, pour

La vie. Avec un sens de la « Rumba » étonnant, et des échappées dans le verbe, la poésie virgilienne.

 

            Difficile cher Franklin, en ce cinquantenaire des indépendances de l’Afrique de ne pas avoir une grande pensée pour toi. Toi que les siens ont définitivement enterré et longtemps tenu écarté de l’histoire du Congo et de l’Afrique.

 

2 – DIFFICILE D’OUBLIER LE SOUVENIR DE SES ACTES (quelques uns avec votre serviteur)

 

DIFFICILE CHER FRANKLIN :

D’oublier ton courage par  la création en 1962 de l’UJC (Union de la jeunesse communiste congolaise), laquelle a intégré en 1964 la fusion de toutes les organisations de jeunesse de l’époque pour donner naissance à la JMNR (jeunesse du mouvement national de la révolution) et dont nous avions été des membres influents de sa Commission Culturelle.

 

De ne pas se souvenir de ton engagement sans faille dans la lutte pour l’indépendance  du Congo et des pays africains, voire tes prises de position pour la défense des luttes de libération à travers le monde. Toi qui croyais que les nécessités de l’Afrique à l’époque, exigeaient  de la part de l’artiste et de l’intellectuel un engagement ferme à l’égard des principes fondamentaux, et des aspirations libératrices  de l’homme africain, pour que le front de la culture succède au front de la résistance. Ta chanson « Le bucheron » dit mieux.

 

De ne pas se rappeler du travail énorme, qui nous a valu des nuits blanches pour mettre en place, après plusieurs expériences : la F.N.A.M.CO (Fédération nationale des artistes congolais) en 1963, Les COCO (Emission radiophonique du club des orchestres congolais) en 1964, L’U.M.C. (Union des musiciens congolais) en 1965.

 

 De ne pas se rappeler et de louer ta grande prestation en 1969 au premier Festival culturel panafricain d’Alger.  Toi et moi avions pris une part active pour élaborer le programme artistique de la délégation qui comportait Les Bantous de la capitale de Nino MALAPET, et le Ballet moderne de Dominique MBIMI,  ton groupe « La Sanza », avec Antoine MOUNDANDA, Dominique OTOMBA, Albert MAMPOUYA,  Pierre BADINGA ,  le groupe vocal « Les Elus » de David MVOUTOUKOULOU,  Le théâtre national  que dirigeait MBEMBA, avec « la marmite » comme pièce phare,  les Balafonnistes de Souanké et  (avec comme autres intervenants, ,  Philippe MOUKOUAMY, Claude BIVOUA, Pierre VICKA, Célestin KAMBA, François ILOY, et Jean de Dieu  CRISPIN)

 

De ne pas se réjouir de ton stage d’animateur culturel à l’UNESCO à Paris  en 1971 et qui s’est soldé par une reconnaissance personnelle du directeur général qui a loué tes efforts et ton abnégation.

 

De ne pas revoir en mémoire l’organisation avec toi du premier séjour de l’orchestre cubain ARAGON à Pointe-Noire en 1971. Nous nous sommes déplacés  avec le groupe à Diosso pour lui montrer le lieu précis où s’effectuait l’embarquement des esclaves congolais  vers les Caraïbes. Je me rappelle encore de ce violoniste qui nous a révélé son origine congolaise, selon ce que lui a été transmis par ses arrières grands parents, et qui très ému s’est mis à verser les larmes, avant d’emballer une motte de terre de Diosso pour ramener à ses parents à Cuba. La présence d’ARAGON au Congo, on le sait a coïncidé avec la sortie de ton album « Le Bucheron »  accompagné par Manu DIBANGO. Cet album  a crée un vif émoi chez les musiciens d’ARAGON qui ont apprécié le contenu au point d’interpréter  plus tard le  titre «Antoinette  MWANGA » suivis de plusieurs autres orchestres latino-américains. Je sais aussi que le  CNC (Conseil national de la culture) de Cuba, dirigé par Luis PAVON  s’apprêtait à  t’inviter à la Havane au mois de Février 1972.

 

1971, en effet, et pour citer Mfumu Fyla Saint Eudes  (Manu DIBANGO est contacté par une maison parisienne d’édition Ngoma devenue Sonodisc suite à sa reprise par Mr DAVID et Marcel PERSE pour l’arrangement des œuvres de Franklin BOUKAKA. Pendant un mois, au domicile de Manu DIBANGO, Joinville-le-Pont, Franklin répète. Il enregistre « Le bûcheron », « Louzolo », « Bibi » etc.. « Mouanga », titre sublime est repris par Aragon, Broadway, El Gran Combo, Typica Novel et Tutti Quanti. Henri LOPES a coécrit sur cet album l’œuvre intitulée « Ata ozali ». L’album de Franklin BOUKAKA  marque l’entrée de Sonodisc dans le monde de l’édition. «  Le disque Le bûcheron reste l’un des grands souvenirs de ma vie » nous a dit Manu DIBANGO)

        

 

De ne pas remémorer tes  grandes victoires, au sommet de ta gloire, à travers le monde : Moscou, Berlin, Belgrade, Pékin, Paris, Madrid, Oulan-Bator (Mongolie), Pyongyang, etc., autant de villes  où ta prestation de grande ampleur a été très appréciée.

 

De ne pas révéler ton admiration pour le ténor Gérard MADIATA pour lequel tu as interprété

            quelques chansons.

 

De ne pas souligner la générosité d’Antoinette MWANGA la grande dame de ta vie, celle-là         même que tu as immortalisé par la chanson « Antoinette Mwanga » reprise par l’orchestre

     ARAGON et plusieurs orchestres caribéens.

 

De ne pas être fier de BOUBAKA Malcom ton unique fils  aujourd’hui adulte, et  a qui tu as donné le prénom Malcom pour ton soutien à cet afro-américain qui s’est battu pour l’abolition de la ségrégation raciale aux Etats-Unis d’Amérique.

 

De ne pas saluer ici le dévouement de l’association « Les amis de Franklin BOUKAKA »  qu’anime Joseph AKONDZO pour porter toujours haut ta mémoire. D’ailleurs, cette association s’apprête à célébrer le 10 octobre 2010 le 70ème anniversaire de ta naissance et éventuellement en février 2011  le 39ème anniversaire de ta mort en 1972. Ces dates  donneront lieu à  Brazzaville à des grandes manifestations festives.

 

Enfin, de regretter que tu ne sois pas venu avec moi,  - comme rien ne te l’empêchait -  et  Les Bantous de la capitale à  la 8ème coupe d’Afrique des nations  qui s’est  déroulée à Douala (Cameroun) et que le Congo a remporté. Dommage, je crois savoir que tu étais hésitant,  entre la possibilité d’être avec nous à Douala, et l’attente d’une invitation probable du CNC (conseil national de la  culture) de Cuba. C’est  finalement  la mort  qui t’es arrivé, certainement, dans la nuit  du 23 au 24 Février 2010  (la date exacte n’est pas connue), un  décès abominable de notre ami et frère Franklin BOUKAKA.  Difficile de faire en un article le tour d’horizon de l’histoire et  l’œuvre de Franklin BOUKAKA.

 

3– Le concours inestimable du producteur Cyriaque BASSOKA.

 

            Toutefois, l’on peut s’estimer heureux du concours absolument solidaire du producteur Cyriaque BASSOKA dont la sensibilité à fleur de peau l’a toujours tenu des réalisations des artistes congolais. Au point de recourir chez un certain nombre de compatriotes pour réunir les sept titres de Franklin BOUKAKA réalisés dans les années 60 avec Les Sanzas et son orchestre congolais.

 

4 – L’ENGAGEMENT MILITANT DE Franklin BOUKAKA

 

            Franklin BOUKAKA, nous ne cesserons de le dire était un artiste libre, quelqu’un qui a compté et qui comptera énormément  pour l’Afrique. Il a longtemps affirmé son africanité pour ensuite engager la lutte pour le rôle de la culture africaine dans la lutte de libération et de l’unité africaine à travers la chanson. Il convient de reconnaître en Franklin BOUKAKA sa passion pour le phénomène culturel qui se manifeste à travers la musique pour atteindre une dimension de masse  à tous les recoins de l’Afrique. Il était convaincu que peu d’activités de la vie sociale pouvaient exercer autant d’influence et susciter autant d’intérêt que la musique.

 

            Artiste engagé, Franklin BOUKAKA a surtout gardé une conscience aiguë des problèmes de son pays, de l’Afrique, et du monde. Il a mis  dans toutes ses interprétations, une intelligence  et une sensibilité qui l’on fait comparer aux grands noms africains  qui avant lui avaient  situé  le nouvel acte culturel qui devait se situer au centre du nouveau combat pour l’authenticité et le développement des valeurs africaines.

 

5– QUI ETAIT FRANKLIN BOUKAKA ?

 

            Fils d’un ancien musicien Aubin BOUKAKA de l’ensemble musical « La Gaieté » et d’une mère chanteuse-animatrice des veillées mortuaires et des fêtes de réjouissances populaires, Yvonne NTSATOUABAKA, François BOUKAKA alias Franklin est né le 10 octobre 1940. Ainé de huit enfants dont 3 garçons et 5 filles, il a fréquenté  l’école laïque de Bacongo (actuelle Joseph

NKEOUA) Il rate l’école militaire général Leclerc et se retrouve aussitôt après au petit séminaire de Mbamou qu’il suspend à mi-chemin avant d’atterrir à Ngoma –Tsétsé puis terminer ses études  à Brazzaville.

 

            La carrière musicale de Franklin commence en 1955 lorsqu’ il fait ses premiers pas dans le groupe « SEXY JAZZ »  fondé par Miguel  SAMBA, Siscala MOUANGA et Aubert NGANGA.  En 1957, alors que Miguel SAMBA et Siscala MOUANGA  intègrent l’orchestre Cercul Jazz, Franklin, lui choisit le groupe « Sympathic Jazz » et participe  à la tournée que fait cet ensemble au Cabinda et à Léopoldville. Mais, il n’y reste pas longtemps, car à Léopoldville, Franklin BOUKAKA, Michel BOYIBANDA et Jean MOKUNA « Baguin »  qui disposait d’un petit équipement musical,  forment  l’orchestre NEGRO BAND. Franklin BOUKAKA n’y passe que quelques mois, avant de se  joindre au clarinettiste EDO CLARY LUTULA, Jeannot BOBENGA, TABU LEY, MUTSHIPULE « Casino », André KAMBITE « Damoiseau », Papa BOUANGA, Charles KIBONGUE, et  autres au sein de l’orchestre JAZZ AFRICAIN  qui a le mérite d’exploiter merveilleusement  les toutes premières et  belles compositions de TABU LEY : « Mwana mawa », « Catalina cha cha et « Marie José »

 

            1959, LE JAZZ AFRICAN  est en déroute et perd tous ses musiciens, c’est la dislocation. Jeannot BOBENGA, Franklin BOUKAKA et l’ensemble des musiciens de l’ancien Jazz Africain, à l’exception de TABU LEY  créent le VOX AFRICA. Franklin BOUKAKA et Jeannot BOBENGA vocalisent  sur des thèmes qui manquent souvent au firmament de la Rumba. 1959 ne s’achèvera pas, quand Franklin BOUKAKA va devoir dire adieu à Kinshasa pour intégrer le Cercul Jazz. Une légende. Et qui à la vie dure. Plusieurs années après l’effritement de ce qui fut l’un des plus beaux de la Rumba ;  Franklin BOUKAKA opte pour un groupe simplifié, le groupe « Les SANZAS » avec l’accompagnement de trois sansistes avec lesquels  il exploite son talent  et sert à ses admirateurs, les mélodies de la rumba, du cha cha cha, Boucher, Jazz, Zebola et Boléro.  C’est le début d’une carrière internationale à travers le monde  et une production phonographique qui expose  la nouvelle direction choisie par le groupe : celle d’une variété des rythmes, alimentée par le bon gros « boucher »  qui rend cette musique dansable.

 

            Le plus grand succès phonographique de Franklin BOUKAKA, demeure sans conteste « Le Bucheron »  réalisé avec Manu DIBANGO.  Franklin qui ne s’éloigne pas de ses convictions à la révolution prolétarienne, chante dans cet album : « les immortels » qui retrace la mémoire des héros révolutionnaires à travers le monde, Dans le « Bucheron », il peint la douleur du bas peuple. Puis dans « Nakoki », il s’émeut devant les nouvelles réalisations économiques  du Congo après l’indépendance. Ils  fustigent la gabegie des politiques et des mauvais citoyens, Autant de maux qui fait de BOUKAKA un véritable combattant au front de la résistance.

 

6– LA DISPARITION DE FRANKLIN BOUKAKA

Il y a lieu de supposer que l’engagement révolutionnaire de Franklin BOUKAKA a été certainement au centre des sévices qui ont entrainées sa mort dans la nuit du 23 au 24 Février 1972. Ses chansons  dérangeaient.

 

Que soit réveillé à jamais la mémoire de Franklin BOUKAKA, Le nouvel album « survivance » dans les bacs actuellement et aux Editions Cyriaque BASSOKA www.bassoka.fr  (Tel.0680523166) mérite d’être acheté par tous les amoureux de la chanson et tous ceux qui croient à la libération de l’Afrique.

 

Clément OSSINONDE

Clement.ossinonde@sfr.fr

 

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Pont sur le Congo ,par Franklin BOUKAKA & Cercul-Jazz

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W
<br /> <br /> Bonjour,<br /> <br /> <br /> Un grand plaisir toujours à chaque fois que je visite ce blog.  Cela me procure une grande joie car je suis très fanatique de tango wa ba wendo et bankolo miziki.<br /> <br /> <br /> Par ailleuirs, comment faire pour se procurer ses différents morceaux? je suis intéressé.<br /> <br /> <br /> Bien à vous<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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K
<br /> <br /> Franklin BOUKAKA un Congolais appartenant à aucune tribu sinon au-delà de sa tribu génitrice, un Congolais dont les frontières du pays vont de Zanaga au kivu de Lubumbashi à Ouesso de Ponton à<br /> Kissangani formant le Congo dont rêvait  notre héros Patrice Eméry LUMUMBA un Africain de premier ordre les 2 Congos ne se consoleront jamais de ta tragique disparition tu nous a quitté trop<br /> tôt très cher frère en t'écoutant sur ce chef-d'oeuvre qu'est PONT SUR LE CONGO Franklin je te revois sur scène chez FAIGNOND... j'ecrase une larme repose en paix.j'essaie de répondre à jean<br /> marie en demandant à Clément si la chanson en vernaculaire dont-il parle n'est pas celui en kouyou ou mbochis où il chante NGU'ILINGUI KAKA NO OBIO NKAMBI. voilà.PONT SUR LE CONGO quelle<br /> Merveille!on ne sait plus comment remercier ce très cher Clément OSSINONDE.....<br /> <br /> <br /> <br />
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O
<br /> <br /> Bonsoir, cher MAYANGA, votre question est effectivement pertinente, dans la mesure où nous ne savions pas s'il a pu réaliser un seul disque avec BOBENGA. Ma modeste discothèque, ne dispose de<br /> BOBENGA et VOX AFRICA  que les chansons réalisés après sa séparation avec KALLE. A lire l'histoire de BOUKAKA, on constate qu'en très peu de temps (1958-1959) il a fait pratiquement trois<br /> orchestres, ne consacrant à chaque orchestre que la durée de  quelques mois (NEGRO BAND - JAZZ AFRICAIN - VOX AFRICA).<br /> <br /> <br /> Seul BOBENGA encore vivant, à Kinshasa, peut dans le cadre du projet que vous énumérez, donner de plus amples informations à ce sujet. Le MESSAGER peut également, tout comme n'importe<br /> quel mbokatier peut  faire cette démarche pour nous qui ne sommes pas sur place.<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Est-il possible à Messager ou à mr. Ossinondé de diffuser une chanson de Vox Africa avec Franklin Boukaka et Jeannot Bombenga au chant ?<br /> <br /> <br /> J'ai écouté plusieurs chansons de cet orchestre du temps où Sam Mangwana ou Dalienst y chantaient mais jamais avec Franklin Boukaka.Je suis très impatient de connaître les harmonies des voix de<br /> ces deux illustres artistes.<br /> <br /> <br /> Pendant que j'y pense, on a la chance d'avoir encore Jeannot Bombenga en vie. Serait-il possible à Messager (ou à quelqu'un d'autre mandaté par vous) d'organiser une interview de ce grand sous<br /> forme de questions préalablement postées par les mbokatiers? Si celà fonctionne bien, on pourrait l'instaurer de façon mensuelle ou bi-mensuelle, pour obtenir des infos de premier choix<br /> directement auprès des acteurs de notre histoire. Ces acteurs pourraient répondre dans la langue de leur choix pour être plus à l'aise et ainsi plus disert.<br /> <br /> <br /> On pourrait ainsi décréter que tel mois serait celui de Lita Bembo ou de Gento Kibonge par exemple et le mois d'après celui de Mbilia Bel ou de Lukunku Sampu(s'il vit toujours) en ayant<br /> préalablement obtenu l'accord des concernés(certains pouvant se faire assister par leur agent ou leur entourage).<br /> <br /> <br /> J'ai conscience que ceci exige plus de travail mais c'est à voir dans l'optique du dévéloppement de notre blog préféré.<br /> <br /> <br /> Congolaisement !<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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Y
<br /> <br /> On devait etre une conscience elevee pour composer et chanter une chanson comme "pont sur le congo"..un grand plaisir de re-ecouter ce chef d'oeuvre de Francklin Boukaka.<br /> <br /> <br /> <br />
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O
<br /> <br /> Merci, cher frère W.SITA  pour ton témoignage qui me va droit au coeur. effectivement je comprend tes souvenirs pour lesquels les chansons réveillent souvent. C'est juste, l'époque que tu<br /> rappelles a été une des belles époques de notre musique. et de la collaboration entre les musiciens des deux rives. Dommage je ne me rapelle pas cette chanson, de Cercul  Jazz dont tu fais<br /> allusion. Toutefois, tu as mon e-mail qui s'affiche sous mes écrit, si jamais tu as besoin d'un morceau précis, on essayera de chercher. Encore une fois avec tous mes remerciements, bien<br /> cordialement<br /> <br /> <br /> <br />
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J
<br /> Merci, cher Clément ossinonde, pour la qualité de vos articles, qui, en plus de nous rappeler de bons vieux souvenirs de nos racines, donnent une bonne lecture sur la riche dimension de la culture<br /> musicale congolaise (les 2 Congo bien sûr). la richesse de votre discographie me donne une forte envie d'aller fouiller dans votre discothèque chez vous (grâce en soit certainement rendue à votre<br /> passé de célèbre animateur radio que j'écoutais assidûment à Kin, comme un lien à Cono brazza, pays d'origine de mes parents. je me replonge avec délectation teintée de nostalgie heureuse dans mes<br /> souvenirs d'enfance, moi qui était partagé entre les deux villes jumelles du grad fleuve, le traversant régulièrement pour des raisons familales, avec à chaque fois l'impression d'être en même<br /> temps dans un autre pays, mais sans être dépaysé, lorsque j'arrivais à Brazza. j'étais aussitôt accueilli par les sons des bantous, Cercul, Boukaka, Mando Negro, etc... Merci de m'avoir permis<br /> d'écouter la poétique chanson de Fylla, "mama". Bien qu'elle ne soit pas de mon époque, je me la rappelle bien, l'ayant découverte dans les années 60. Quand au grand cercul Jazz, la sublime chanson<br /> "Pont sur le Congo" m'a donné envie de vous en demander une autre, tout autant sublime, qui me rappelle un sejour enfantin et merveilleux à Brazza au début des années 60. Ne connaissant pas son<br /> titre, c'est la 1ère chanson qui me vient automatiquement en tête lorsque je pense au Cercul Jazz. Une rumba entraînante chantée dans un dialecte congolais, dont je ne connais pas la<br /> région.Peut-être du nord? J'ose espérer que la richesse de vos connaissances et de votre discothèque me permettra de réécouter cet air que je n'ai plus entendu depuis 40 années environ. Je vous en<br /> serais très reconnaissant. Encore une fois, merci de raviver cette richesse qui est en nous. A bientôt Jean-Marie W. Sita<br /> <br /> <br />
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