Dos Santos a été à Léo,a fait de la musique, et a joué au foot.
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Bonjour,
un commentaire vient d'être posté par PÉPE sur l'article Opinion de Joseph Pululu sur l'exil de J.E. Dos Santos à Léo, sur votre blog Le blog de Messager
1er gouvernement d'Angola, avec le ministre Dos Santos à droite
Concernant le passage du président dos Santos à Kin(LEO), Je vous dirai qu il n´a jamais caché. A titre d'exemple, dans la province de Benguela très précisément á Lobito le Bateau Zaire utilisé en 1961 ,par Dos Santos, Van Dunem Loy , Afonso Mbinda et autres , pour se réfugier au Congo(RDC) se trouve en exposition dans cette ville côtière du sud de l´Angola, depuis les années 90, mais en lisant vos commentaires, je suis sûr que vous n´êtes pas informés.
Le Bateau Zaire est beaucoup visité par les touristes et le nom du congo (leo) est bel et bien mentionné dans cette histoire.Concernant la musique je tiens à vous préciser que , avant l´exil , il avait joué dans un groupe qui avait comme nom Kimbamba do Ritmo. Mais en ex Soviétique en qualité d'étudiant, il avait formé avec ses compatriotes Angolais, le Groupe Nzaji (foudre en français). Dans cet ensemble Il y avait aussi Madame Mambo Café (actuellement deputée), van loy ex Ministre décedé, Brito Sozinho (actuellement Ambassadeur), Fernandos Assis et lui même JOES (nom artistique de Dos Santos), à la guitarre solo et au chant
Le goupe groupe Nzaji a eu l´occasion d´enregistrer un long-play (33 tours) en 1963 à l´union Sovietique. Les chansons révolutionnaires du groupe , passaient dans l'émission ANGOLA COMBATENTE de MPLA. à la Voix de la revolution Congolaise à Brazza. L´artiste congolais Kimbolo Clôtaire avec son ensemble Les Anges de Brazzaville, avait fait un pot pourri des chansons du Conjunto NZAJI en 1975, avec des morceaux tels que Monangambé, Kaputu mwa ngola.etc... Dos Santos a aussi joué au foot dans un club son quartier Sambizanga à Luanda.
PEDRO PÉPÉ
N.D.LR. Ce commentaire de Pedro Pépé confirme implicitement notre article dans lequel Manu Dibango affirmait que le futur président d'Angola Dos Santos passait de temps en temps au Club Afro Mongambo de Léopoldville vers 1961 gratter la guitare.
Beaucoup de gens avaient prétendu que Dos Santos n'avait jamais fait de la musique, et qu'on l'avait confondu avec De Pinoch. Heureusement le suivi des informations sur mbokamosika nous permet toujours de rétablir la vérité.
Messager
Voici la référence de notre article d'origine de 2009 et les commententaires faits à l'époque.
Sur les traces du futur président Dos Santos é Léopoldville.
Article écrit en avril 2009
Au début des années 1960, Léopoldville, capitale de la jeune République du Congo constitue la principale ville
« refuge » pour de nombreux futurs dirigeants angolais. Tous ou presque y ont plus ou moins longtemps séjourné, avant de s’engager sur plusieurs fronts, parfois antagonistes, de la
lutte de libération, ayant conduit à l’indépendance de leur pays en 1975.
Neto, Holden, Pinok, Dos Santos….avaient vécu à
Léopoldville (Kinshasa actuellement). Si la présence de trois premiers cités ne souffre d’aucune contestation, par contre celle de Dos Santosparaissait pour le
moins énigmatique, discrète. Une attitude justifiée certainement par le discrédit et l’opprobre qui couvrent tout angolais (regressado) ayant séjourné au Congo-Zaïre. D’ailleurs,la biographie
de l’actuel président angolais ne mentionne nulle part son séjour sur le sol congolais, bien que plusieurs sources situent son domicile autour de Ndjili, comme de nombreux autres réfugiés
angolais.
A notre connaissance, personne, peut-être par peur des représailles, n’avait jusque là déterminé ses activités durant son séjour kinois, jusqu’à ce que la lecture du livre de Nfumu Fylla Saint-Eudes intitulé : « la musique congolaise du 20e siècle » nous a ramenés en 1961 dans la boîte « Afro Mongambo » ex-Afro-Negro, de Joseph Kabasele, située sur l’Avenue du Commerce, anciennement Charles de Gaule, gérée par Manu Dibangoet qui y a monté dès octobre 1961 un orchestre.Selon ce livre, c’est dans cette boîte que le futur président angolais Dos Santos venait « de temps en temps gratter la guitare ». Sur base de cette révélation, nous pouvons situer la résidence de Dos Santos éventuellement aux environs de cette boîte, car il est difficile à un jeune homme de 19 ans, habitant Ndjili à cette époque postcoloniale, de venir souvent en ville sans être inquiété.
Messager