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Publié par Messager

Afrique du sud: Jacob Zuma, favori de la présidentielle de 2009 en Afrique du Sud, a perdu, jeudi 31 juillet, un dernier recours avant son procès pour corruption qui s'ouvre lundi, la Cour constitutionnelle ayant refusé d'invalider des documents à charge. "Tous les recours contre les perquisitions sont rejetés", a déclaré le président de la Cour, Pius Langa. "En conséquence, la décision de la Cour suprême est validée", a-t-il ajouté.

 Jacob Zuma, président du Congrès national africain (ANC, au pouvoir), avait demandé à la Cour constitutionnelle d'invalider des perquisitions effectuées en 2001 et 2005. En novembre, la Cour suprême avait validé ces perquisitions, ce qui avait permis de réintégrer dans le dossier d'accusation des documents-clés conduisant à son inculpation, le 28 décembre, pour fraude et corruption dans le cadre d'une enquête impliquant le groupe d'armement français Thales.


"PERSÉCUTÉ" 

 Jacob Zuma, 66 ans, qui devrait être le candidat de l'ANC aux élections de 2009, a toujours clamé son innocence et ses partisans assurent qu'il est victime d'un "complot" politique. Jeudi, l'ANC a "réaffirmé son soutien" à son président. Dans un communiqué, M. Zuma estime que la manière dont son dossier a été traité "renforçe l'impression qu'il est persécuté plutôt que poursuivi" par la justice. L'ANC compte mobiliser ses troupes pour l'ouverture du procès lundi à Pietermaritzburg (Sud-Est). Ses avocats devraient déposer une requête dès l'ouverture, et l'audience devrait être reportée à une date ultérieure.

Jacob Zuma est soupçonné d'avoir sollicité, via son conseiller financier et alors qu'il était vice-président du pays, des pots-de-vin d'un montant de 500 000 rands (environ 40 000 euros) par an auprès de la filiale sud-africaine de Thales, Thint, pour empêcher que l'entreprise soit inquiétée dans une enquête sur un contrat d'armement. Figure aussi controversée que populaire, le rival de l'actuel chef de l'Etat Thabo Mbeki avait déjà été jugé en 2006 pour viol. Il avait assuré que la plaignante était consentante et avait été acquitté faute de preuves.

Théthé



 

chef du parti au pouvoir en Afrique du Sud, Jacob Zuma, a comparu pour corruption, ce lundi 4 août, dans un procès qui pourrait compromettre ses chances de devenir le président du pays en 2009.

Dès l'ouverture des débats, son avocat Kemp J. Kemp a déposé un énième recours pour tenter de faire annuler la procédure, arguant de la violation des droits de son client. "Où est la justice ?", a-t-il lancé. Le tribunal devrait ajourner le procès pour examiner ce recours, qui sera suivi d'autres : la défense cherche à éviter à tout prix une condamnation avant les élections générales du deuxième trimestre 2009, dont le scrutin présidentiel, pour lequel Jacob Zuma est donné favori. Le chef de l'ANC a en effet promis, s'il est condamné, de se retirer de la politique.

"Nous espérons que le dossier sera abandonné" et "nous pensons qu'il est persécuté plutôt que poursuivi", a déclaré Jesse Duarte, la porte-parole de l'ANC. Pour ses partisans, le charismatique Zuma fait l'objet d'un complot orchestré par le clan du président Thabo Mbeki, à qui il a ravi la présidence de l'ANC en décembre à l'issue d'un congrès agité, quelques jours avant d'être inculpé pour la deuxième fois dans ce dossier. Lundi, l'ANC a installé un écran géant et dressé une tente blanche à Pietermaritzburg pour accueillir la hiérarchie du parti, venue lui "manifester son soutien" avec "respect et dignité", selon Jessie Duarte. Dans la foule sous étroite surveillance policière, certains supporteurs exprimaient les espoirs placés dans le nouveau chef de l'ANC par les pauvres du pays, qui estiment avoir été abandonnés par Thabo Mbeki. "C'est lui qui fera de l'Afrique du Sud un pays prospère où les gens auront le privilège d'avoir un travail. Les pauvres seront soutenus", déclarait ainsi Abraham Motaung, 72 ans, venu de la lointaine province du Nord-Ouest.

Théthé


 

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T
<br /> Génocide Rwandais : Les Suites Judiciaires pour les Responsables Français<br />  <br /> La France a participé à la mise en exécution d'un massacre qui a coûté la vie à 800 000 personnes. Les 331 pages du rapport rendu public mardi 5 août à Kigali assènent de graves accusations contre les responsables civils et militaires français de cette époque de cohabitation où François Mitterrand avait pour premier ministre Edouard Balladur.<br />  <br /> Rédigé par sept juristes et historiens choisis par le pouvoir rwandais, présidé par l'ancien ministre de la justice Jean de Dieu Mucyo, le rapport est alourdi de 166 feuillets de témoignages dont la lecture suscite à la fois accablement et gêne.<br /> - Accablement, tant s'accumulent les récits de la collaboration des soldats français au tri ethnique de la population, de l'aide apportée aux tueurs, et de leurs exactions, allant des viols aux assassinats. <br /> - Gêne, tant peuvent être sujets à manipulation des témoignages invérifiables de génocidaires repentis, recueillis par leurs vainqueurs dans un pays traumatisé et autoritaire. L'intitulé officiel de la commission, "chargée de rassembler les preuves montrant l'implication de l'Etat français dans le génocide", montre la précision de l'objectif assigné et le peu de place laissé aux vérités complexes.<br /> En présentant le rapport devant les caméras de la télévision nationale, le ministre rwandais de la justice, Tharcisse Karugarama, a évoqué la perspective de "poursuites judiciaires" contre "des personnalités pointées du doigt pour leur rôle dans le génocide". Une liste de 33 responsables français – 13 politiques et 20 militaires – a été diffusée. Outre M. Balladur, sont notamment visés Alain Juppé, ministre des affaires étrangères de l'époque, Dominique de Villepin, son directeur de cabinet, François Léotard (défense), Hubert Védrine, secrétaire général de l'Elysée, et Jean-Christophe Mitterrand, conseiller à l'Elysée.<br /> Le document dresse un inventaire de toutes les charges que l'actuel régime rwandais du président Paul Kagamé, issu de la victoire militaire des Tutsis de l'extérieur contre les génocidaires, a accumulées contre le pays qui a soutenu militairement ses adversaires hutus et parfois ses bourreaux.<br /> Etayé par de nombreuses notes, le document décrit l'engrenage du soutien français au régime "fondé sur une discrimination ethnique officielle" du président Habyarimana, menacé depuis 1990 par le Front patriotique rwandais (FPR) regroupant les Tutsis exilés en Ouganda. Le document évoque "une stratégie indirecte de confrontation entre l'armée française au Rwanda et le FPR".<br /> <br /> <br /> Evidemment, Le Quai d’Orsay dénonce des accusations inacceptables<br /> "Il y a dans ce rapport des accusations inacceptables portées à l'égard de responsables politiques et militaires français", a déclaré mercredi à la presse un porte-parole du ministère des affaires étrangères, Romain Nadal, précisant que le texte n'avait pas été communiqué à la France "pas les voies officielles". <br /> Théthé<br /> <br /> <br />  <br />  <br />  <br />  <br />  <br />  <br />
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T
<br /> Le chef du parti au pouvoir en Afrique du Sud, Jacob Zuma, a comparu pour corruption, ce lundi 4 août, dans un procès qui pourrait compromettre ses chances de devenir le président du pays en 2009.<br /> Dès l'ouverture des débats, son avocat Kemp J. Kemp a déposé un énième recours pour tenter de faire annuler la procédure, arguant de la violation des droits de son client. "Où est la justice ?", a-t-il lancé. Le tribunal devrait ajourner le procès pour examiner ce recours, qui sera suivi d'autres : la défense cherche à éviter à tout prix une condamnation avant les élections générales du deuxième trimestre 2009, dont le scrutin présidentiel, pour lequel Jacob Zuma est donné favori. Le chef de l'ANC a en effet promis, s'il est condamné, de se retirer de la politique. <br /> "Nous espérons que le dossier sera abandonné" et "nous pensons qu'il est persécuté plutôt que poursuivi", a déclaré Jesse Duarte, la porte-parole de l'ANC. Pour ses partisans, le charismatique Zuma fait l'objet d'un complot orchestré par le clan du président Thabo Mbeki, à qui il a ravi la présidence de l'ANC en décembre à l'issue d'un congrès agité, quelques jours avant d'être inculpé pour la deuxième fois dans ce dossier. Lundi, l'ANC a installé un écran géant et dressé une tente blanche à Pietermaritzburg pour accueillir la hiérarchie du parti, venue lui "manifester son soutien" avec "respect et dignité", selon Jessie Duarte. Dans la foule sous étroite surveillance policière, certains supporteurs exprimaient les espoirs placés dans le nouveau chef de l'ANC par les pauvres du pays, qui estiment avoir été abandonnés par Thabo Mbeki. "C'est lui qui fera de l'Afrique du Sud un pays prospère où les gens auront le privilège d'avoir un travail. Les pauvres seront soutenus", déclarait ainsi Abraham Motaung, 72 ans, venu de la lointaine province du Nord-Ouest.<br /> Théthé<br />  <br />
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M
Ce procès annonce les grandes manoeuvres tribales en Afrique du Sud. Le soutien de Tabo Mbeki à Mugabe avait pour but de préparer la prochaine confusion qui aura lieu prochainement en Afrique du Sud. Les leaders Khosa cherchent à écarter Zuma de la présidence comme ils l'avaient fait avec Ramaposa. En cas de conflit, ils sont assurés du soutien de Mugabe et da'utres dictateurs en africains.Messager
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