L'arrestation de Jean-Pierre Bemba: justice ou diversion ?
Selon le journal "le soir" "la Belgique a confirmé ce dimanche l'arrestation de l'ancien vice-président de la
République démocratique du Congo(RDC) et son intention de le transférer à la Cour pénale international(CPI)."
L'annonce de cette arrestation survenue le samedi 24 mai 2008 à Bruxelles est diversement ressentie et commentée par des congolais aussi bien de la diaspora que de l'intérieur.Au-delà des considérations partisanes exprimées par les uns et les autres, que peut bien signifier l'interpellation de l'opposant congolais sur le son belge, en cette période caractérisée par des tensions entre la République démocratique du Congo et le Royaume de Belgique ?
Le motif officiel évoqué pour justifier cette arrestation est lié aux crimes auxquels le leader du Mouvement national du Congo(MLC) se serait rendu coupable en République Centrafricain, il y a quelques années. Si la Belgique le transfère à la Cour pénale internationale, il faut s'attendre à ce que son procès implique de nombreux dirigeants politiques et militaires du MLC actuellement actifs dans les diverses institutions du pays.
Logiquement, cette arrestation pour des crimes commis sur le sol Centrafricain devrait être suivies par d'autres arrestations en cascade, pour cette fois, des crimes commis sur le sol Congolais, depuis l'arrivée au pouvoir de Laurent Kabila jusqu'à ce jour. Dans ce cas, il est à craindre que les cellules de la CPI ne soient insuffisantes, vu le nombre de "criminels" présumés parmi" les ex-seigneurs de guerre",dirigeants actuels en RDC.
En ce qui concerne le chef rebelle Laurent Nkunda, auteur des crimes et vexations à l'Est , on peut supposer que sa future arrestation par le CPI n'est que question de jours, si cette Institution tien réellement à sanctionner tous les crimes perpétrée aur le sol congolais.
Mais, si l'arrestion de Jean-Pierre Bemba a pour but tout simplement de faire diversion, en vue d'apaiser les tensions entre la Belgique et la RDC, qui commence à lorgner la Chine, il faut reconnaître d'emblée que les retombées d'une telle opération risquent d'aggraver le malaise entre les deux pays.
C'est bien de chercher à amadouer la classe dirigeante. C'est encore mieux de tenir compte de l'opinion publique de la population congolaise. Une leçon que la Belgique n'est pas prête d'appliquer, malgré tant de déboires occasionnés par ses maladresses en République démocratique du Congo.
Messager
L'annonce de cette arrestation survenue le samedi 24 mai 2008 à Bruxelles est diversement ressentie et commentée par des congolais aussi bien de la diaspora que de l'intérieur.Au-delà des considérations partisanes exprimées par les uns et les autres, que peut bien signifier l'interpellation de l'opposant congolais sur le son belge, en cette période caractérisée par des tensions entre la République démocratique du Congo et le Royaume de Belgique ?
Le motif officiel évoqué pour justifier cette arrestation est lié aux crimes auxquels le leader du Mouvement national du Congo(MLC) se serait rendu coupable en République Centrafricain, il y a quelques années. Si la Belgique le transfère à la Cour pénale internationale, il faut s'attendre à ce que son procès implique de nombreux dirigeants politiques et militaires du MLC actuellement actifs dans les diverses institutions du pays.
Logiquement, cette arrestation pour des crimes commis sur le sol Centrafricain devrait être suivies par d'autres arrestations en cascade, pour cette fois, des crimes commis sur le sol Congolais, depuis l'arrivée au pouvoir de Laurent Kabila jusqu'à ce jour. Dans ce cas, il est à craindre que les cellules de la CPI ne soient insuffisantes, vu le nombre de "criminels" présumés parmi" les ex-seigneurs de guerre",dirigeants actuels en RDC.
En ce qui concerne le chef rebelle Laurent Nkunda, auteur des crimes et vexations à l'Est , on peut supposer que sa future arrestation par le CPI n'est que question de jours, si cette Institution tien réellement à sanctionner tous les crimes perpétrée aur le sol congolais.
Mais, si l'arrestion de Jean-Pierre Bemba a pour but tout simplement de faire diversion, en vue d'apaiser les tensions entre la Belgique et la RDC, qui commence à lorgner la Chine, il faut reconnaître d'emblée que les retombées d'une telle opération risquent d'aggraver le malaise entre les deux pays.
C'est bien de chercher à amadouer la classe dirigeante. C'est encore mieux de tenir compte de l'opinion publique de la population congolaise. Une leçon que la Belgique n'est pas prête d'appliquer, malgré tant de déboires occasionnés par ses maladresses en République démocratique du Congo.
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