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Publié par Mwenze

Mwenze  finalise l'identification des  « Merengue » du Dr Nico.

 

Référence : http://www.mbokamosika.com/2014/07/quatre-ou-cinq-titres-meremgue.html

 

Après une absence d’une année environ, notre ami Mwenze nous revient. Ayant parcouru sommairement le site, il est tombé sur notre article sur les cinq titres Merengue du Dr Nico, son idole. Voici comment  finalise l’identification des « cinq » chansons  Merengue diffusées en date du 5 juillet 2014, en y apportant des détails précis.

 

1960

 

1962


1962

       

 

1960

 

1964

En balayant le site après une longue absence, je viens de tomber sur ces mérengués de Dr NICO dont je m'empresse ici à vous donner les titres:
Merengué N°1: I am sorry (Nico)
Mérengué N°2: Mérengué Fontaine (Nico)
A noter ici le tandem Nico (guitare) et Manu Dibango au saxo qui ne relève plus de la complicité musicale mais de l'osmose.
Par ailleurs je serai en contradiction avec le doyen Ignace Mukendi-Bambi en affirmant que Nico est bel et bien l'auteur-compositeur de "Merengué scoubidou" et non Kallé, sur la base de la déclaration portée sur l'étiquette du disque.
> - Sylvain BEMBA, écrivain,musicologue, in "50 ans de musique du CONGO-ZAIRE" (1999 Editions Présence Africaine-Paris)
MWENZE

MWENZE

Me revoici donc cher Messager, tel un Sphynx qui renaît de ses cendres, après plus d'une année d'absence. En balayant du regard la page du site, je suis tombé sur la demande d'identification de deux mérengués de Dokta Kasanda à laquelle je me suis empressé de répondre. Heureuse surprise pour moi, l'un des deux se trouve être "I am sorry" pour lequel j'avais lancé un avis de recherche aux mbokatiers en sa possession, il y a deux ans! Voudrais-tu réactualiser l'article, pour la gouverne des lecteurs s'il te plaît? Si jamais mon poste n'apparaissait pas, prière me le signaler afin que je le reprenne. Enfin j'ai oublié de noter que "Mérengué colline" date de l'année 1960 et non 1957, avec l'African-Jazz Aile Nico, après la séparation de 1959. Veuille bien rapporter la mise au point y relative. Merci.
Bien à toi fraternellement,
MWENZE

MWENZE

Mwenze  finalise l'identification des  « Merengue » du Dr Nico.
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M
Chers amis,<br /> J'ai encore découvert une autre version de merengue de l'African-jazz. Nous l'auditionnerons un jour.<br /> <br /> Messager
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L
Tous les &quot;MERENGUES&quot; originaux ,sans exception appartiennent au Docteur NICO KASSANDA .<br /> Tout autre Merengue en dehors du Docteur NICO KASSANDA n'est que imitation ou reproduction ...Qui que ca soit !!!<br /> Excusez-moi pour cette declaration ,mais il faut que la Verite soit quand meme connue.Et que l'Auteur Veritable soit mis en evidence vis a vis de la Generation presente et future des Jeunes et Enfants.<br /> Merci pour cette insistance mon Frere Mwenze.Bon retour mon Frere...<br /> <br /> LUSED
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M
Je profite de l'occasion pour relever en marge du thème présent des mérengués de Dr NICO, combien ce dernier,lui, &quot;l'évolué&quot; sous l'époque coloniale, l'intellectuel, mit en valeur et vulgarisa, au sein de l'African-Fiesta Sukisa, nos patronymes, bien avant le Président Mobutu et sa politique de l'authenticité. C'est ainsi que dès 1967 Ngalula ( &quot;Bougie ya motéma&quot;), Nkusu (Limbisa ngai Canshita&quot;), Munga (&quot;Na kéyi Abidjan&quot;), Lukambo (&quot;Ah!Mokolo wana&quot;), NZongo (&quot;NZongo&quot;), Zadio (&quot;Zadio&quot;) Ma NDona, Mansanga et la liste n'est pas exhaustive, purent rivaliser à armes égales avec Clémentine, Canshita Annie, Valentine, Pauline, Suzana, Sizarine, Marie Pauline et autres Doris et j'en passe. Habituellement nos noms patronymiques prenaient une connotation négative dans des chansons à consonance ironique, pour marquer encore un peu plus le côté péjoratif ou comique du héros ou de l'héroïne. Ici Dr NICO et l'African-Fiesta Sukisa décomplexent nos noms en chanson, pour une prise de conscience culturelle et assumée de notre moi, congolais ou africain (Aruna mobali na ngai ya talo pé ya falanga mingi). Et si c'étaient Dr NICO et l'African-Fiesta Sukisa qui avaient inspiré le Président Mobutu, la question ne mérite t'elle pas d'être posée?<br /> MWENZE
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T
C´est possible, car selon les indiscrétions le Guide éclairé aimait tellement la chanson &quot;Ngalula mipende ya milangi&quot;
M
Depuis hier que je ne cesse d'écouter &quot;I am sorry&quot; en boucle, pour en arriver à cette conclusion: Dieu avait posé son doigt sur le front de Dr NICO en studio, pendant l'enregistrement de certaines oeuvres de l'African-Jazz, African-Fiesta (originel,des éditions Vita), African-Fiesta Sukisa. &quot;I am sorry&quot; en fait partie. Radio-Léopoldville comme La Voix du Zaïre ne s'y étaient jamais trompés en constituant à 100% d'oeuvres de Dr NICO, leurs génériques locaux d'émissions radio. Je voudrais rappeler ici que tous les sons,de la série &quot;Indépendance&quot; (1960) avec l'African-Jazz à celle de &quot;Fiesta kombo ya Sika&quot; (1964) avec l'African-Fiesta (originel, éditions Vita) sont éxécutés avec la guitare qu'il tient ici entre ses mains. Ce &quot;son-Nico&quot;, son de référence que tout guitariste recherche en musique congolaise ou africaine. Pour cela, certains d'entre eux, comme Franco ou Papa Noël se mirent tôt à la guitare électrique dès 1960! La même guitare était aussi utilisée à la même époque par d'illustres musiciens de jazz, tels B.B. King ou West Mongomery, sans pour autant livrer les mêmes secrets sonores. Ce qui m'avait laissé dire il y a un an ici même que Dr NICO avait anticipé, de sa guitare acoustique amplifiée dès 1960, le son de la guitare électrique moderne. La preuve, à la clôture de La Table Ronde à Bruxelles ce 30 février 1960, les européens présents au gala, émerveillés, lui firent reprendre avec cette même guitare,SEUL, le solo de &quot;Indépendance Cha-Cha&quot; après l'exécution en première de celui-ci. Dr NICO, comme l'African-Jazz et plus tard l'African-Fiesta originel, qualifiés alors de conservateurs pour leur &quot;grosse guitare&quot; et leur &quot;contre-basse électrique à jouer debout&quot; de Mwena selon les railleries des supporters adverses de l'époque, Dr NICO disais-je, ne sacrifiera que tard, très tard seulement, en 1964 ( série &quot;Ninzi&quot;,&quot;Sawa ayaka monzemba&quot; African-Fiesta originel ) à la modernité de la guitare électrique, pour donner plus de panache encore à son génie créateur et au caractère absolu de son art, faisant de lui à juste titre et de son vivant, d'abord par le public docteur, c'est-à-dire une personne savante dans un domaine déterminé, puis dieu de la guitare, et le plus grand soliste africain de tous les temps par ses pairs, de Grand Kallé, Rochereau, Pamelo, Jean-Serge Essous, Manu Dibango aux musicologues Gilles Sala et Sylvain BEMBA, ce dernier parlant de lui en termes de &quot;Soliste surdoué de l'époque&quot; dans son oeuvre évoqué en référence dans mes précédents commentaires.<br /> MWENZE
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M
Chers mbokatiers, un usage de guillemets &quot;inappropriés&quot; sur mon clavier a fait disparaître de mon premier article ci-dessus, une citation sur Dr NICO que je m'empresse de venir compléter pour une meilleure compréhension de mon premier commentaire, et que voici:<br /> &quot; IL (Dr Nico) N'A PARTAGE AVEC PERSONNE LE SECRET DE L'EXECUTION DU RYTHME MERENGUE EN UTILISANT A BON ESCIENT LE VIBRATO &quot; Fin de citation.<br /> Sylvain BEMBA, écrivain, musicologue ( in &quot;50 ans de Musique CONGO-ZAIRE&quot; Editions Présence Africaine - Paris - 1999 )<br /> Merci à tous.
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C
Mon frère, heureux de te retrouver. Bon retour parmi le sien. La semaine dernière, justement, ton vieux Ignace Mukendi s'enquérait de tes news...avec une grande appréhension. Maintenant, il est fixé...RD Congo, mboka ya Dénis Mukwege, ezali Libanga ya Talo...<br /> <br /> Claude Kangudie.
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M
Merci beaucoup à vous, Claude Kangudie et doyen Ignace Mukendi pour toute la sympathie dont vous me témoignez. Avec Messager, soyez assurés en retour de toutes mes pensées quotidiennes durant mon silence, témoignage ici de sentiments profonds et, croyez-moi,non de propos &quot;diplomatiques&quot;. En tout cas merci beaucoup.