Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Archives

Publié par Samuel Malonga

Chefs d’État africains aux origines douteuses

 

En Afrique, l’homme se définit par son clan, sa tribu, son ethnie et le village  de ses ancêtres. L’Africain se réfère toujours à ses aïeux. Selon la tradition, est considérée étrangère toute personne dont le village des grands-parents est situé au-delà des frontières nationales. La colonisation, les migrations et les conflits politiques ont fait accroître les déplacements des populations et leur brassage. Pour des besoins économiques et politiques, plusieurs personnes ou tribus étaient forcées de quitter la terre de leurs ancêtres pour aller vivre dans d’autres cieux. Les Santoméens et les Capverdiens  ont été déportés en Angola. Les mêmes Portugais ont envoyé comme esclaves à Sao Tomé et Principe  des Angolais aujourd’hui appelés Angolares dans de ce pays. Des Ouest-Africains se sont retrouvés en Afrique centrale par la seule volonté des Belges et des Français. On remarque une forte communauté européenne en Afrique australe et indienne en Afrique orientale et en Afrique du Sud. Arrivés dans leur pays d’adoption, ces étrangers se sont fondus dans les populations locales et les ont parfois dominées. Dans plusieurs pays africains, ces  intrus ont été source de tensions sociales. En plus, leur présence a changé la donne en modifiant quelque peu la notion de nationalité telle que conçue dans le continent noir. A l’époque où les cartes d’identité existaient en RDC, le nom des parents, la province, le district, le territoire et le village d’origine y étaient mentionnés, partant du fait que c’est la référence ethno-tribale qui détermine la nationalité dans le droit coutumier. C’est alors qu’apparaît en Côte d’Ivoire un  concept nouveau axé essentiellement sur la préférence nationale : l’ivoirité. Enfermement ultranationaliste ou expression aux relents xénophobes ? L’idée a fait du chemin car la question est sensible en Afrique. Car on voit souvent les tricheurs entretenir l’opacité autour de leurs origines. Ils falsifient leur ascendance, leur arbre généalogique, leur  parenté, le lieu et la date de leur naissance pour dissimuler leur vraie identité. Le mensonge entretenu comme la prunelle des yeux cache mal la vérité qui se dégage sur la vie mystérieuse de ces étrangers encombrants qui parfois  ne portent même pas une seule goutte de sang du pays dont ils réclament la citoyenneté. En Afrique, on est ressortissant de sa patrie par généalogie. La nationalité impose souvent la condition de l’origine des parents voire des grands parents. Voici quelques exemples de chefs d’État aux origines douteuses. Leur parcours inédit  émaillé de faussetés ne cesse d’alimenter la controverse.

 

  1. Mobutu Sese Seko

Ses origines ont fait couler beaucoup d’encre. Était-il d’origine togolaise ou centrafricaine comme le pensait Jean Nguz Karl i Bond ? Dans sa vie, tout était flou ou presque. Son mariage avec Mama Sese en 1955 alors que la future première dame n’était encore qu’une gamine de 14 ans. Le doute est permis avec la naissance de son premier fils Niwa la même année 1955. Mais l’extravagance a atteint son paroxysme avec mama Yemo qui à peine âgée de 8 ans donnera naissance à Mobutu à Lisala en 1930. Ce qui relève du miracle divin montre en réalité les nombreuses incohérences dans les différentes dates qui marquent la destinée du maréchal et des siens. La vie du guide est un véritable conte de fée plein de cafouillages, de mensonges et de contre-vérités. Lorsque le grand Léopard s’accapare le pouvoir en 1965, c’est Gemena qui est la ville-lumière. Tout se fait et se passe dans cette ville ou vit sa mère. Puis peu à peu, le peuple découvre l’existence de Gbadolite qu’il a patiemment construit avec l’argent du contribuable zaïrois. Quel est alors le village d’origine de ses ancêtres ? Le vieux maréchal qui n’est plus de ce monde, a emporté ses secrets avec lui dans sa tombe.

 

  1. Joseph Kabila Kabange

Le président contesté du Congo, sorti de nulle part, est arrivé à Kinshasa dans les bagages politiques du Mzee son protecteur. Mais lorsque l’ex commandant Hypo devient chef d’État, les Congolais de souche commencent à douter de sa congolité. Effarés, ils découvrent un jeune homme qui semble ne rien avoir avec le Congo. Afin d’entretenir un flou continu autour de ses origines, il prétend être originaire du village d’Ankoro dans le territoire de Manono au Katanga. La vérité éclate au soleil. Car comment peut-on à la fois laisser assassiner impunément sa sœur (Aimée Kabila) et pousser son propre frère à l’exil (Etienne Kabila) ? Ses origines rwandaises apparaissent au grand jour. Son nom serait Hyppolyte Kanambe, fils d’Adrien Christopher Kanambe et non de Laurent-Désiré Kabila. Les révélations de Karel de Gucht alors ministre des Affaires étrangères de Belgique sur les origines non congolaises du raïs jetèrent un froid entre Kinshasa et Bruxelles. Il est étonnant, fait remarquer un Congolais dans les réseaux sociaux, de voir un président qui n'a ni cousins, ni oncle, ni tante, ni cousines, ni amis de l'école, ni amis du quartier. Il a seulement une maman et un défunt père. La réalité est parfois difficile à digérer. Un Rwandais président de la RDC, cette évidence qui relève de la fiction bouleverse les nationalistes congolais, toutes tendances confondues.

 

  1. Denis Sassou-Nguesso

Fulbert Youlou et Masamba Debat étaient de tribu lari tandis que Marien Ngouabi et Joachim Yhombi-Opango sont kouyou. Le général Denis Sassou-Nguesso est-il réellement mbochi ? Beaucoup de ses administrés pensent le contraire. Du moins, il est devenu Congolais par le hasard de l’histoire car ses parents seraient venus de Côte d’Ivoire (d’autres disent qu’ils viennent du Bénin). Il est Congolais juridiquement, car né au Congo-Brazzaville. Mais il semble qu’aucune goutte de sang congolais ne circule dans ses veines. L’histoire commence avec la déportation des abbey (prononcez abbè). Appartient au groupe Akan, ce peuple guerrier est installé dans l’actuelle  Agboville et ses environs. Excédés par les injustices dont ils sont victimes, les Abbey s’insurgent en 1910. L’armée française intervient en envoyant 1.400 tirailleurs sénégalais pour rétablir l’ordre colonial. Ils les écrasent sans pitié. Plusieurs Abbey s’enfuient dans la forêt. Les têtes de file de la révolte sont capturées. Pour tuer dans l’œuf toutes velléités de résistance, l'administration coloniale éloigne les meneurs loin de leur terre natale en les déportant manu militari au Moyen Congo (actuel Congo-Brazza), en Oubangui-Chari (actuelle Centrafrique) et au Gabon. Ils vont constituer dans cette sorte de bagne une main d’œuvre gratuite. Ils y exécutent des travaux forcés  dans la construction du chemin de fer Congo Océan, le portage, la récolte d’hévéa ou l’extraction des minerais. L’on avance que parmi les relégués de cette expédition coloniale punitive se trouvaient les parents du président  Denis Sassou-Nguesso. Les Mboshi d’Oyo seraient les descendants directs des Abbey venus de Côte d’Ivoire il y a un peu plus d’un siècle. L’ex empereur Bokassa et Ange Patassé seraient eux aussi de souche Akan. Les tenants de cette thèse s'appuient sur les patronymes de ces personnalités dont les découpages sémantiques laissent transparaître des consonances abbey. Pour eux, Bokassa serait Boka Assa, Patassé serait Pata Assé et Sassou N’Guesso serait Souassou N’Gbesso. Ils auraient des ascendants qui seraient originaires du village de Grand-Morié dont Michel N’Guessan est le chef. La déportation des Abbey est taboue au Congo-Brazzaville. Personne n’en parle. Inconnue de la majorité des Congolais, cette chronique douloureuse ne figure nulle part dans les annales de l’histoire de ce pays.

 

  1. Alassane Dramane Ouattara "ADO"

Beaucoup d’Ivoiriens sont formels : ADO est d’origine burkinabè. Son ivoirité a été l’objet d’un débat houleux. Selon les thèses nationalistes, la nationalité ivoirienne est à la fois convoitée et jalousée par les ressortissants des pays voisins.  Ouattara rapporte dans son site officiel qu’il avait vécu à Bobo Dioulasso et à obtenu son baccalauréat dans un lycée de Ouagadougou. En 1962, il s’envole aux États-Unis comme étudiant boursier voltaïque avec bien entendu un passeport de Haute-Volta (l’actuel Burkina Faso). Il avait aussi travaillé au FMI puis à la BCEAO comme citoyen burkinabè. En sus, il est tout le contraire de ses chefs d’État qui valorisent leur village d’origine. Un ivoirien qui passe toujours ses vacances en Europe, c’est du jamais vu. Quel est dans ce cas le village de ses aïeux ? Une bonne partie de la Côte d’Ivoire continue à douter d’autant plus qu’il aurait deux actes de naissance différents.  Si dans l’un, il est né  à Sindou au Burkina Faso en 1941, dans le second, il aurait vu le jour en 1942 à Dimbroko en Côte d’Ivoire. En plus, il aurait présenté deux femmes différentes comme étant ses mères. Henri Konan Bédié alors président de Côte d’Ivoire avait à l’époque émit un mandat d’arrêt international contre ADO pour faux et usage de faux sur la nationalité ivoirienne. Ado a-t-il falsifié son nom, sa nationalité, son ethnie, sa tribu et tous ses documents en vu de l’obtention frauduleuse de la nationalité ivoirienne ? En tout cas, l’ivoirité douteuse d’Alassane Ouattara continue d’empoisonner la vie politique et sociale en Côte d’Ivoire. Le mot "ivoirité" est employé par le président  Henri Konan Bédié en 1993. Il met en place le concept selon lequel une personne serait ivoirienne seulement si ses quatre grands-parents sont nés en Côte d'Ivoire.

 

  1. Ali Ben Bongo "ABO"

Les Gabonais sont convaincus qu’Ali  Ben Bongo, ABO pour les intimes, est l’enfant adoptif d’Omar Bongo et de Joséphine Nkama devenue Patience Dabany après son divorce. Officiellement, l’ex première dame du Gabon a mis l’actuel président au monde alors qu’elle n’avait que 15 ans en 1959. Mais selon la radiotrottoir, Ali Bongo serait issu d’une famille catholique ibo de l’ex province nigériane du Biafra. Il fut adopté par le couple Bongo à la demande de Jacques Foccart et de Maurice Delaunay alors ambassadeur de France au Gabon. Il serait le fils d’Emeka Odjukwu, le leader du Biafra à qui il ressemble. Ils ont la même morphologie, le même nez, les mêmes joues, la même corpulence, le même type de cheveux et le même front dégarni. Pierre Péan fait des révélations dans son livre "Nouvelles affaires africaines : Mensonges et pillages au Gabon". Le journaliste d’investigation français y affirme la stérilité avérée de Joséphine Nkama, parle des faux diplômes d’Ali Bongo, de ses origines biafraises et des assassinats qu’il a commandités. Pour les besoins des élections présidentielles de 2009, Ali avait brandit un acte de naissance délivré à Libreville par le maire d’un arrondissement qui est son oncle, alors que selon toute vraisemblance, il est né à Brazzaville en 1959. L’opposant Luc Bengone-Nsi avait même saisi la cours constitutionnelle afin qu’elle statue sur la légitimité de la candidature d’Ali, ses origines étant douteuses. A l’instar de Joseph Kabila, Ali Bongo est considéré comme un imposteur par une bonne partie de la population qui conteste sa gabonité.  

                

  1. José Edouardo dos Santos

Edouardo dos Santos est-il né des parents étrangers ? C’est la question que se posent pas mal d’Angolais. La biographie du chef de l’État se meut dans la confusion la plus totale et l’opacité ambiante qui caractérisent le parcours flou des  hommes politiques africains aux origines douteuses. L’homme est réputé maître dans l’art du secret et du culte du mensonge. Si la biographie officielle affirme qu’Edouardo dos Santos est né à Sambizanga des parents angolais ; certains pensent qu’il serait plutôt né à Sao Tomé et Principe. D’autres affirment que le président angolais est certes né à Luanda mais d’un père santoméen qui fut tailleur de pierres. Plusieurs suppositions, supputations et hypothèses aliment la rumeur sur son passé. Le président angolais peut-il donner le nom du village natal de ses ancêtres maternels et paternels ? Quelle est sa tribu ? De quelle ethnie est-il issu ? Ses géniteurs officiels Avelino dos Santos et Jacinta José Paulina étaient-ils de nationalité angolaise ou santoméenne? S’il est avéré que les habitants de Catete n’avaient pas reconnu Agostinho Neto comme étant un des leurs, on se demande aussi si le père de l’indépendance avait des ancêtres angolais. Savimbi et Holden communiquaient parfois dans leurs langues maternelles alors que Dos Santos voire Neto ne s’expriment qu’en portugais. Il existe une forte communauté angolaise d’origine capverdienne qui contrôle certains secteurs clefs de l’administration dont la police. Il y aurait même dans le cercle du pouvoir des ressortissants congolais du Katanga et ses Santoméens. L’Angola est un mélange hétéroclite d’Africains, d’Européens et de métis. Mais au-delà de toute considération tribalo-ethnique et hormis les clivages socioculturels, l’angolanité du président Dos Santos est couverte de beaucoup de zones d’ombre.

 

  1. Guy Scott

Un cas inédit, celui de la Zambie. Depuis le décès du président Michael Sata, le vice-président assure l’intérim jusqu’aux élections présidentielles. En fonction depuis le 29 octobre 2014, le président intérimaire Guy Scott est un blanc de nationalité zambienne. Il est né à Livingstone des parents britanniques. Depuis la fin de l’apartheid en Afrique du Sud, c’est la première fois qu’un Européen, fils d’émigrés, est président d’un pays indépendant d’Afrique subsaharienne.

 

  1.  Ben Bella "Si Ahmed" et Bouteflika "Boutef "

Le premier président de l’Algérie indépendante Ahmed Ben Bella est d’origine marocaine. Fils de petits paysans marocains émigrés, il est né dans la commune algérienne de Maghnia, près de Tlemcen, à un jet de pierres de la frontière avec l’État chérifien. Il a lutté pour l’autonomie de son pays d’adoption jusqu’à devenir le chef de la révolution et le héros de l’indépendance. Lui qui n’a jamais caché sa marocanité n’obtiendra la nationalité algérienne qu'en 1962 lors de la fondation de l'État. Par contre, l’actuel président Abdelaziz Bouteflika est né au Maroc des parents algériens. Mais à cause de l’inimitié permanente et du climat de tension endémique entre le Maroc et l’Algérie, le lieu de sa naissance n’a jamais été révélé. Le site de la présidence ne le mentionne pas non plus. Pourtant Boutef est marocain de par sa naissance à Oujda. Cette ville située à la frontière entre les deux pays a joué un rôle important dans la guerre pour l’indépendance de l’Algérie en servant de base-arrière aux membres du FLN-ALN. Depuis la divulgation du lieu de sa naissance, certains Algériens pensent que leur président est un espion au service du Maroc. De leur côté, les Marocains s’enorgueillissent. Ils sont fiers que deux des leurs, Si Ahmed et Boutef, aient été chefs d’État d’Algérie.

 

 

  1. Dr Kamuzu Banda
  2.   

Au Nyassaland (actuel Malawi), le nom de Hastings Kamuzu Banda se trouve mêler dans une incroyable histoire digne des films d’Hollywood. Né dans une famille modeste, le jeune homme quitte son pays pour l’Afrique du Sud. Puis en 1926, il gagne les États-Unis pour suivre des études de médecine grâce au concours d’un évêque méthodiste.  

En Amérique, Kamuzu Banda se lie d’amitié avec un étudiant de sa faculté, Richard Armstrong, de père américain et de mère d’origine ghanéenne. Curieux, peut-être à cause des origines africaines de sa mère, l’Afro-américain se passionne pour l’Afrique qu’il veut connaître dans les moindres détails. Banda lui parle de son Nyassaland natal, de sa famille, de ses histoires personnelles et de son parcours. Mais peu de temps après, il contracte une maladie mystérieuse avant qu’il ne termine ses études et meurt. Sa famille au pays n’est au courant de rien. Armstrong, lui, achève son cursus universitaire puis se rend en Écosse. Il pense beaucoup à Banda et à l'Afrique.  Il a la compassion pour son ami décédé lorsqu’il entend parler de la lutte des indépendantistes du Nyassaland en Angleterre. En 1945, il côtoie Jomo Kenyatta, Kwame Nkrumah et les autres. Son souvenir et son amitié pour Banda l’ont-ils conduit à agir ? Ont-ils été déterminants dans l’acte posé par Armstrong ? 

 

 

  C’est alors qu’il se rend en Gold Coast (Ghana) où il est contact avec NKrumah. En 1958, il fait le voyage du Nyassaland dans le but de devenir le père de cette  nation  qui est encore un protectorat britannique. Il veut tout faire pour se présenter lui-même au peuple comme étant un fils du pays. Pour ce faire il a besoin d’alliés mieux des complices pour réaliser son projet d’imposture.  Il livre son secret à Aleke Banda, Gwanda Chakuamba et John Tembo. Ceux-ci l’aident à acheter les services des villageois du district de Kasunga d’où Bada est originaire. Il les paie grassement pour ses faux liens de sang et deviennent aussitôt ses parents. Une autre version affirme qu’il a soudoyé la tante du vrai Banda afin qu’il devienne son neveu. La bomme dame ainsi corrompue fit la promesse de garder cette confidence pour le restant de sa vie. Ayant  réussit son coup,  Richard Armstrong se met dans la peau de Kamuzu Banda pour devenir le premier président du Malawi indépendant. Parvenu au sommet de l’État, il deviendra vite le Caligula des tropiques. Le cruel dictateur fera même assassiner ceux qui l’avaient aidé à réussir son imposture. Qui est donc celui qui est mort le 26 novembre 1997 et qui repose pour l’éternité dans le mausolée construit à deux pas du nouveau parlement ? Es-ce le vrai Kamuzu Banda ou l’imposteur Richard Armstrong ? La plus grande énigme de l’histoire politique du Malawi indépendant n’est jusqu’à ce jour pas encore été élucidée.

  1.   Kenneth Kaunda  "K.K"
  2.  
  3.                                                                                                                                                                             

Père de l’indépendance en 1964 et président de la Zambie pendant 27 ans, la vie de Kenneth Kaunda s’assombrit lorsqu’il quitte le pouvoir. En 1999, la Cour suprême le déchoit de sa nationalité. Elle ordonne ensuite à ce que l’ancien président soit rayé des cadres de l'état civil zambien et qu’il soit traité par toutes les autorités concernées comme un apatride. Frederick Chiluba, pour empêcher "K.K de revenir au pouvoir édicte la loi sur la zambianité. Elle stipule qu’un candidat à l’élection présidentielle doit être en mesure de prouver la nationalité zambienne de ses deux parents, par leur naissance ou par leur propre descendance. Kaunda est né en Zambie mais de parents originaires du Malawi. Fils d’un pasteur émigré du Nyassaland voisin, disciple de Gandhi et sans attache clanique, il n’a jamais caché ses origines malawites. Rattrapé par son passé lors de la campagne présidentielle de 1996, certains candidats à la course au pouvoir affirment que Frederick Chiluba   est né au Congo belge. En Zambie, plusieurs présidents sont d’origine étrangère. Outre Kaunda et Guy Scott, il y a aussi Ruphia Banda, président de 2008 à 2011. Il est né de père malawite et de mère zimbabwéenne.

 

  1. Nés des parents étrangers

Certains chefs d’État africains sont nés des parents étrangers. La maman du général Néguib, le premier président égyptien, tout comme celle d’Anouar el Sadate étaient toutes deux d’origine soudanaise. Le général Neguib a d’ailleurs vu le jour au Soudan. Le père du capitaine-président Jerry Rawling du Ghana est d’origine écossaise. Sylvanus Olympio, le père de l’indépendance du Togo avait à la fois du sang nigérian et brésilien dans ses veines. Le père d’Amilcar Cabral était Cap-Verdien tandis que sa mère était Bissau-guinéenne. 

 

Samuel Malonga

Chefs d’État africains aux origines douteuses
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
J
Bonjour Messieurs,<br /> L'histoire est têtue, c'est toujours bon d'apprendre sur l'Afrique, surtout sur l'origine de ses dirigeants. En ce qui me concerne, ces faits étaient peut-être le début prometteur de l'Africanisme si chanté et qui est mort dans l’œuf. Toutefois, en dehors des quêtes tribales qui animent la politiques africaines, le débat démocratique et l’étique de la gestion des biens publics et la juste répartition des richesses l'emportent au regard des aspirations de la jeunesse déçue, qui continue de se constituer esclave en Libye. En d'autres termes, quel genre de Président est-on, lorsque la jeunesse qui t'a élu préfère se constituer esclave d& autre pays sous ton mandat! La réponse reste amer. Toutefois j'ai une conviction que, si cela devrait continuer, un appel d'offres international se fera à moyen terme pour recruter un Président de la République. Et les candidats potentiels sont nombreux, des anciens Présidents en vie en toutes les nations sans oublier les valeureux candidats aux élections primaires transparentes dans tous les pays. Nous aurons alors nos parlements pour voter les lois, contrôler le Pouvoir exécutif et s'assurer à chaque fin de contrat pardon mandat, si les objectifs sont atteints. Sinon, ensuite on lancera un nouvel appel d'offres en économisant sur les coûts inutiles des élections africaines. Il ne sera plus nécessaire de s'interroger sur l'origine et l'ethnie des Président, mais plutôt sur le bonheur qu'ils savent procurer. C'est peut-être pas une solution parfaite, mais pourquoi pas dans ce sens! Quelle différentes d'ailleurs par rapport aux coach des équipes nationales au mondiales, aux conseillers techniques étrangers qui font le boulot dans les hautes sphères de l'Etat.<br /> Merci
Répondre
F
etre president etranger ou originaire du pays n'ait rien sauf etre transparent et democratique puis creer les emplois.
Répondre
M
Pas ceux qui tuent la population sans remords comme Joseph Kabila. Tous ceux cautionnent ces assassin endossent avec eux la responsabilité de ces crimes.<br /> Messager
S
Mbote ba ndeko,<br /> <br /> Ya solo ke la comparaison n'est pas raison mais moko ya ba stratégies ya midele oyo tobengaka ba décideurs ezali ke na tête ya chaque pays africain batiya bapaya pona ko piller richesses y'Afrique malamu. Nasi natangi ba buku mibale ya Pierre Péan, azali dans le secret des saints, ayebi mingi pe alobaka pamba pamba te. Verckys ayemba &quot;Africa miso efonguami, Africa tozonga sima te...&quot; <br /> Je me pose toujours cette question: &quot;pourquoi tout est tabou en Afrique et chez les africains? Parler de la santé d'un président est un crime, ses origines ne touche pas, l'opposante aux élections Louis Michel qui a dit &quot;Kabila a tout faux&quot;, elle (Marie Thérèse Landu) s'est retrouvée à Makala. Faisons l'ADN de Kanambe, Mende Omalanga cria plus fort &quot;qu'on a pas l'argent à gaspiller&quot; etc... On empoissonne les fils du pays comme récemment le cas du gouverneur de Katanga Moise Chapwe Katumbi, qui a oublié que le petit frère du Raïs, le turbulent Zoe Kanambe convoite le gouvernorat de Katanga depuis les élections de 2011? <br /> <br /> Boboto o mboka mosika. <br /> Serge - Kongo na biso
Répondre
Y
Chers Mbokatiers, mes salutations.<br /> <br /> Voilà ce que Pierre PEAN écrit dans son ouvrage &quot;Nouvelles affaires africaines&quot;<br /> &quot;Sur le site de la présidence gabonaise, la biographieofficielle d’Ali précise qu’« en 1965 il quitte le Gabonpour poursuivre ses études primaires et secondairesen France. Après son baccalauréat, il étudie le droit àl’université de Paris Panthéon-Sorbonne et obtient un doctorat en droit – sujet : le domaine public. »Tout est faux ou presque. En 1965, Alain, le futur président du Gabon, vivait encore au Nigeria et n’a donc pas poursuivi d’études en France à <br /> cette époque&quot;. Bis repetita; cet extrait me rappelle ce que Vital Kamerhe a écrit sur le site de son colistier concernant ses études universitaires à l'université de Washington, deux versions semblables pour un fauteuil présidentiel, pauvres africains que nous sommes...
Répondre
S
Cher Mutombo,<br /> Avant que Messager et Claude Kangudie ne réagissent , je voudrais que tu nous donnes la définition du mot &quot;tribalisme&quot;. Je suis l'auteur de l'article. Et je ne vois en quoi mon texte a un rapport avec le tribalisme. Peux-tu seulement me donner une phrase qui fait l'apologie de ce mal qui ronge nos sociétés? J'ai parlé des origines douteuses des certains présidents africains dont celle de ton frère Kanambe. Comment peux-tu être pro tutsi après tout ce que la bande à Kagame a fait et continue de faire au Congo? Les Français avaient haï les Allemands pendant et après l'occupation. Aujourd'hui encore, ce passé sombre hante les Européens qui continuent à fêter la libération. Un Congolais qui aime son pays et les siens ne saurait tenir un tel discours. Tu n'es pas né au Katanga mais à Kigali. Sache qu'un jour le Rwanda paiera. Tôt ou tard. Rappelle-toi toujours de la chanson d'adou Elenga:Ata ndele, mokili ekobaluka. Le peuple congolais n'a pas oublié et n'oubliera jamais.
Répondre
M
Bonjour pourquoi est-ce que l'occident encourage de telles situations,rien qu'en afrique
Répondre
Z
Cela ne nous étonnerait nullement.L'Afrique en général,la RDC en particulier sont l'objet d'un complot international depuis le partage de notre continent à berlin.Mobutu,même celui qui est là aujourd'hui au pouvoir au Congo sont des étrangers.Le seul malheur du Congo,ce que le complot ourdi par cette communauté contre nous est piloté par des présidents incultes qu'elle intrônise au pouvoir chez nous. Une fois,je visionnais la vidéo de &quot;Mobutu,Roi du Zaïre&quot;, j'avais entendu un politicien belge dire:&quot; ... que Mobutu n'était un vrai chef militaire dans le vrai sens du terme,mais il n'avait l'allure d'un sportif..&quot;. Ces occidentaux savent bien le niveau des gens qu'il place au pouvoir. Au fort du combat contre Mobutu, en 1990, au stade du Tata Raphaël ,qu'on n'avait désacralisé en retirant tous les signes du mobutisme (L'éffigie de mobutu du côté de Vita,écriteau stade du 20 mai d'en haut de la tribune centrale), Tshisekedi pour démystifier et démythifier le &quot;Maréchal&quot; kif kif,avait dit : &quot; mobutu semi-illettré sans contradiction dans le camp ce dernier,alors... ça révéle beaucoup de choses et,surtout, qu'ils se connaissaient bien;Kabila qui est là ,c'est un Rwandais de souche. Il ne faut pas en douter,c'est seul mende qui lui reconnaît sa filiation au vieux Raoul orpailleur de fizi baraka.
Répondre
Y
Chers Amis et compatriotes du blog, mes salutations,<br /> Pauvres africains que nous sommes, est-il vraiment difficile d'exiger et enquêter les origines de nos pseudo présidents, avant même qu'ils soient dans le rouage du cercle politique ? J'ai de larmes aux yeux lorsque je pense à toutes ces comédies digne de fiction de ces usurpateurs de pouvoirs au vu et su de tous...<br /> Le cas de notre pays la RDC, un sans papier devient le président du pays trois ans après son entrée, qui est-il ? Où est-il né exactement ? Même les docteurs en droit sont incapables de trouver un moyen de le confondre ? Ses parents sont-ils vraiment ses parents ? Certains compatriotes vivant en Europe le soutiennent en appuyant sa soi-disant filiation avec LDK. Je n'aime plus qu'on me parle du pouvoir coutumier, comment tous ces chefs coutumiers peuvent-ils cautionnent cette usurpation de pouvoir ? Ils prétendent posséder de pouvoirs ancestraux pour préserver nos traditions, ne peuvent-ils pas recourir à ces &quot;pseudo pouvoirs&quot; pour dénicher la fraude? ils possèdent de pongo, mpungu, nkisi, bikela, bitela, monama, lokuasa ... sont-ils vraiment efficaces? Je me rassure lorsque Claude nous rappelle que la RDC ezali mabele ma talo, y'Armand TUNGULU ekambama na mokosi ?
Répondre
S
Cher Abel,<br /> Mon ordinateur m'a faussé compagnie au moment où je m'apprêtait à envoyer mon texte au Messager. Selon certaines rumeurs. le père de Kasa-Vubu serait Cabindais. A sa naissance, la famille fut surprise de voir un bébé au teint trop clair et aux yeux de chinois. Une enquête coutumière eut lieu, mais ne décèla paraît-il rien d'anormal.
Répondre
A
Cher Sam,<br /> <br /> Veux-tu bien nous parler aussi de notre premier president de la republique? Beaucoup de rumeurs circulent quant a ses origines.<br /> <br /> Concernant le point 11 (Nes des parents etrangers), j'aimerai ajouter deux noms:<br /> 1) Feu Nicholas Grunitzky (Togo) de pere allemand et de mere togolaise.<br /> 2) Ian Khama (actuel president du Botswana) de pere twsana et de mere britannique. <br /> <br /> Merci et Bon week-end.
Répondre
M
Mes chers amis mbokatiers,<br /> <br /> Je suis avec intérêts vos réactions sur le commentaire d’un certain « Mutombo ». Ah bandeko na ngai, je croyais qu’un de vous allait dénicher cette « taupe » qui se fait passer pour un congolais.<br /> En effet, ce n’est pas la première fois que ces taupes adoptent les pseudonymes congolais pour venir semer la zizanie parmi nous. Il n’y a pas longtemps, la même taupe avait adopté le pseudo de Mwamba Kongolo pour répondre à l’article de Claude Kangudie. Comme leurs commentaires ne comportent aucune adresse mail, ils ne sont pas habilités à être diffusés sur notre site. Si j’ai volontairement autorisé ce commentaire, c’est pour vous montrer comment ces gens opèrent. Ils utilisent les noms congolais pour nous distraire.<br /> Avez-vous oublié un certain « Makenga » ? Les congolais doivent ouvrir leurs yeux. Pendant que la RDC recule de 100 ans, le Rwanda est en pleine construction, avec l’argent de la RDC. Ces taupes manient à merveille la ruse, et se servent de certains de nos frères pour nous détruire.<br /> Bofongola miso na bino<br /> <br /> Messager
Répondre
M
Cher Messager,<br /> Je suis né au Katanga et j'ai grandi là - bas avant que la politique tribaliste prôné par les partis politiques d'antan ne me fasse deguerpir du coin pour l'etranger. Depuis lors tout ce qui ressemble au tribalisme ou à l'intolerence tribale me font herisser les poils du corps. J'ai des enfants qui etudient dans les ecoles de l'etat du pays hôte où ils sont evalués sur base de leur intelligence et non sur base de leur pays d'origine. J'ai vecu toutes les turpitudes des politiciens congolais à l'aube et au lendemain du fameux discours du Marechal président du &quot;24 04&quot;. J'ai suivi les discours de tous les politiciens, à commencer E Tshisekedi en passant par K.Wakumwanza qui rivalisaient d'ardeur pour demontrer comment le marechal avait tué les etudiants à Kasapa. Mon constat, c'est que le langage n'a pas changé du tout : un discours imbu d'un soit disant patriotisme où le rwandais est haï à outrance et cette haine est transposée sur tout ce qui ressemble au rwandais. Cette situation est très dangereuse car elle n'augure rien de bon pour le futur. Je ne crois pas en une verité toute faite et tendancieuse où tout le monde s'accorde à se laisser conduire par la haine contre un soit disant &quot;Kanambe&quot;. Mon professeur de philo m'avait appris qu'à toute verité, il y a toujours une contre verité. Donc, en d'autres mots une histoire écrite par sieur Kangudia ne peut être une parole d'evangile.
C
Tatu Barros, abue nsangu ? akue tukidi nge ? Voici mon tribalisme: certainement que beaucoup ne le savent pas, comme mon compatriote Zenga Mambu, je suis à Mobayi et à Gbadolite, je suis à Muala-Kisende, je suis à Muene-Ditu, je suis à Mpania-Mutombo, je suis à Dibaya-Lubue, je suis à Isiro et je suis à Mbandaka...Mr Mutombo, vous livrez vos oeufs, en taxi, dans quelle contrée du Congo ? Toyika mpiko mpo na Congo, mboka ya Chebeya na Bazana, Libanga ya Talo...<br /> <br /> Claude Kangudie.
Répondre
M
Bonjour Monsieur Kangudia,<br /> Obama est devenu president dans un pays ou tout le monde 'se reconnait et est fier d'être americain. Ce n'est pas le cas chez nous où tout le monde passe son temps à demontrer qu'il vient de Mobayi Mbongo ou de Dibaya... Dans les années 90, les connaisseurs de l'union sâcrée ont passé leur temps à nous demontrer que le président Mobutu venait de la RCA et par ricochet tous les Ngbandis; nous enjoignant ainsi à hair les compatriotes d'origine ngbandi. Aujourd'hui je ne suis pas surpris qu'on puisse nous dire la même chose de Joseph. Car les politiciens et intellectuels congolais n'ont rien inventé de meilleur que ce que les belges leur avient inculqué : le tribalisme, le regionalisme. L'intellectuel congolais ne vogue pas au delà de son appartenance clanique. Le jour où sieur Kangudia fera un exposé sur la société clanique ndembo ou shi au lieu de passer son temps à nous balancer l'histoire des kasaïens à tout bout de vent, alors là je me dirai que nous sommes sortis de l'auberge du tribalisme etheré.... Le congolais se reconaitra en tant que tel lorsqu'il se retrouve en face d'un rwandais, mais il defendra et ventera ses &quot;identités&quot; tribales en face d'un autre congolais. Je doute fort que cette mentalité puisee changer après que Jo Kabila aura quitté la scene politique congolaise.
K
Pauvre RDC Et dire que ce pays de Claude ezali libanga ya talo<br /> J'ai rapidement parcouru quelques articles parus en mon absence et je pense que celui publié par Messager après le départ de Compaoré doit vraiment nous ouvrir les yeux et on doit vraiment méditer là -dessus.<br /> La RDC insultée et humiliée.ce pays jadis respecté et convoité.<br /> Et nous avons tout pour être une puissance en Afrique<br /> Il nous manque quelque chose? Quoi mes chers compatriotes? Mobutu n'est plus là, Il aurait détruit le pays Et Laurent Kabila? et Joseph Kabila<br /> Tous ont un dénominateur commun: ce ne sont pas de Congolais ? leurs origines sont douteuses? Et pourtant ils ont exercé les plus hautes fonctions dans le pays et Joseph Kabila est encore en activité et nous sommes environ 60 millions de Congolais à se laisser endormir par cette équation aux inconnues multiples des origines des uns et des autres pendant qu'ailleurs on travaille et on fait avancer le pays.<br /> Mon cher Messager je te salue au passage et éspère que vous avez au moins vous le doigt sur la gachette du revolver Afrique de Fanon car voyez vous mon cher Messager, notre pays n'assume pas ses responsabilités.<br /> Ce grand pays au cœur de l'Afrique est en agonie, malade et il va falloir que nous méditions un peu sur notre sort
Répondre
C
Décidement il va falloir que nous définissions un jour ce qu'est le tribalisme...Barack Obama a été élu par ses compatriotes pour le devenir de leur pays. A ce que je sache, mes compatriotes de l'Est et d'autres contrées du Congo meurent toujours. Et Barack Obama n'a pas arrêté les drames de mon peuple. Alors, en quoi le louerions-nous ? Dire ce qu'il a fait pour rétablir la vérité aux yeux des siens, est-ce le louer ? Mr Mutombo, vous trouvez que nous vilipendons Brutus Kabila ? Pouvez-vous nous montrer les 5 chantiers de votre &quot;Joseph&quot; afin que nous nous convertissions aussi à la livraison des oeufs ? Alors, dites-nous monsieur, où votre &quot;Joseph&quot; est-il né ? Est-ce à Kongolo ? Est-ce à Malemba-Nkulu ? Est-ce à Kabalo ? Est-ce à Lubao ? Est-ce à Manono ou est-ce à Mutombo-Mukulu ? Nous le vilipenderons toujours et très bien...Nous ne pouvons même pas le comparer à Mobutu, qui fut un esprit très brillant. C'est serait une injure à celui-ci...Il a eu ses torts Mobutu...mais il n'évolue pas dans la même cours que votre serveur d'oeufs...Continuez, et vous serez bien servi. Ceci n'est qu'une petite dosette homéopathique...RD Congo, mboka ya Armand Tungulu Mudiandambo, ezali Libanga ya Talo...<br /> <br /> Claude Kangudie.
Répondre
S
Notre ami Mutombo voit du tribalisme dans cet article qui parle des origines douteuses de plusieurs hommes d'Etat africains. Comme le dit Claude, il faudrait que le sieur Mutombo nous dise ce qu'il entend par tribalisme. Aimé Kabila et Etienne abila sont-ils issus des mêmes parents que Janet, Zoe et Joseph? Que pense le joséphite Mutombo des révélations de Karel de Gucht? Où se trouvent les cousins, cousines, neveux, nièces, oncles, tantes, amis du quartier et de l'école de Jo Ka?
M
Cet article demontre comment les africains sont encore imbus de tribalisme. Ca ne sert a rien de louer Baraka Obama alors qu'on passe son temps a vilipender Joseph ou Santos
Répondre
C
Salut à tous...Pour le &quot;Bongo&quot; Ali, j'ai suivi un prétendu témoignage d'un de ses &quot;oncles&quot; de la famille Bongo: il avait porté le Ali bébé quand la diva Dabany l'avait accouché, voilà ça suffit. Pierre Pean est devenu l'homme à abattre au Gabon. Et pourtant aucun Gabonais ne doute de l'infertilité de Patience Dabany, en commençant par Omar Bongo lui-même...Brutus Kabila: il est né à Lulenge d'après Colette Braeckman, il est né à Fizi d'après Vital Kamerhe, il est né à Yungu ou à Mpinki d'après Erik Kennes, il est né à Bora II, Collectivité de Lulenge d'après Luhonge Kabinga Ngoy...Et Hewa n'existe nulle part en RDC !!! Encore une mystification. S'interroger sur les origines de ces personnages n'est pas un crime. En Afrique, c'est l'un des exercices le plus facile le fait de prouver ses origines. Mais pourquoi dès lors qu'il s'agit de ces personnages, cet exercice devient une équation aux multiples variables ? Barack Obama a été accusé d'avoir une fausse origine américaine. Tout le monde sait comment il avait tordu le cou à ses accusateurs. Ces sommités d'Afrique sont nées quand les pays qu'ils dirigent avait des administrations fiables. Mais pourquoi sont-elles incapables de produire le moindre document colonial sur leurs origines ? La vérité est une denrée impérissable...elle triomphe toujours. RD Congo, ezali Libanga ya Talo...<br /> <br /> Claude Kangudie.
Répondre
J
Quelle farce! <br /> <br /> Où est passé donc le test de l'ADN dans tout cela? D'ailleurs, le corps de laurent kabila gît encore dans son mausolée devant le palais de la nation à Kinshasa???(si j'ose toujours y croire). <br /> Selon la Constitution,art.72,1: &quot; le président est, tout citoyen possédant la nationalité CONGOLAISE D'ORIGINE&quot;! Pour moi, c'est la question primordiale que les opposants s'acharneraient-ils auprès du parlement contre ces charlatants amateurs. Au cas où la question serait obstruée, comme d'habitude par les parlementaires corrompus et leur président, aboutirait déjà à quelquechose.
Répondre
M
J'oppose un démenti formel de cet article quant à l"argumentaire semantique hasardeux sur l'origine de l'Empereur JBBokassa. La veritable Graphie du nom est Mbokassa qui veut dire en patois Ngbaka Mabo son ethnie "petite plaine". La suppression du "M" par l'administration coloniale se justifie par économie articulatoire parceque cette labio-dentalisation voire cette labio-nasalisation fut méconnue du champ phonétique des colons administrateurs pour la plupart illustrés. Bokassa est bel et bien Ngbaka de Bobangui du village Bongombe, de père Mindogon chef de village de l'époque qui fut assassiné par l'administration coloniale française pour avoir libéré des villageois prisonniers pour ne pas avoir rapporté la quantité d'hevea fixée par les colons. Pour rappel cet assassinat s'est déroulé devant la Prefecture de M'Baiki devant les colons à l'aide d'un clou planté en pleine tête par un marteau. Le grand pere de Bokassa MBalanga ainsi que ses ascendants sont tous de Bobangui y compris sa mère Yokowo. Les originaires de Bobangui dont je fais partie connaissent leur arbre généalogique sur au moins 6 générations. Avant de publier des informations,il faut prendre le soin de vérifier les sources . Il ne faut pas regarder l'histoire que sous le prisme de l'imposture car la manipulation mentale et l'aliénation, instrument redoutable perpetue l'oeuvre de la colonisation.et je cite ce politologue italien de l'époque: " l'histoire, quand elle n'est pas éclairée par la philosophie est la dernière des connaissances".