Ne touhcez pas à ma dot!!!
Ne touhcez pas à ma dot!!!
Vous avez dit "A Quand la fin de la dot?", je réponds "Qui veut la mort de la dot"
C'est vrai qu'à force de vouloir tout changer, ou comme dirait l'autre "tout intégrer", on finit par tout "désintégrer". Sommes-nous donc atteint par la "reformite", cette maladie qui pousse en France par exemple, Nicolas Sarkozy à vouloir tout changer, même ce qui marchait déjà très bien. Il en est de même de nos pratiques et habitudes. Porquoi devrons-nous tout changer et pour quelle finalité? Qui demande le changement? sûrement pas les familles qui, grâce à l'appel du dot, s'ils sont du côté du futur marié, apporteront leur contribution et s'ils sont du côté de la futur mariée, partageront ce que le marie aura apporté pour épouser leur fille, nièce ou petite fille.
Il faut arrêter de faire le procès de la dot. Il faut surtout s'éloigner du regard occidental qui ne voit en la dot qu'un "achat". pourquoi dévaluer ainsi nos traditions? On n'oublie trop souvent que derrière cette tradition c'est l'apprentissage de la solidarité familiale qui est mise en eouvre. Les cousins et les frères, sont appelés à contribuer au mariage d'une des leurs, ils apprennent aussi à prendre part à la palabre "Kinzonzi". C'est ici que l'on se forme à écouter, à départager et à concilier.
A supposer que l'on supprime comme certains le souhaite, la dot. A qui serait réduit le mariage? Une cérémonie religieuse, sinon un passage éclaiur devant le maire. Quid alors de la rencontre des familles? A quel moment va-t-on se découvrir?
Ne touchez pas à ma dot!!!, changez tout ce que vous voulez, remplacez les cadeaux par la liste de mariage (que l'on peut faire sans voir les mariés), faites venir votre traiteur "Le Nôtre" pour ne pas avoir à sentir les "odeurs" de la cuisine africaine et de manioc pourri des chikwangues si ça vous chante; rejettez les belles pagnes et zikida de nos mamans, ne chantez pas le kébo, oubliez le "déploiement" des filles d'honneur si cela vous choque et vous rappelle trop votre passé de sauvage congolais; mais surtout ne touchez pas à la dot. Sinon, c'est vous que votre enfant mettra à la porte de sa maison, parce que vous n'êtes qu'un étranger qu'il a invité un soir à son mariage et qui se permet de mettre le nez dans son foyer.
Ne vous étonnez pas alors d'être traîté comme M. Toulmonde!!!
Joseph Pululu
Vous avez dit "A Quand la fin de la dot?", je réponds "Qui veut la mort de la dot"
C'est vrai qu'à force de vouloir tout changer, ou comme dirait l'autre "tout intégrer", on finit par tout "désintégrer". Sommes-nous donc atteint par la "reformite", cette maladie qui pousse en France par exemple, Nicolas Sarkozy à vouloir tout changer, même ce qui marchait déjà très bien. Il en est de même de nos pratiques et habitudes. Porquoi devrons-nous tout changer et pour quelle finalité? Qui demande le changement? sûrement pas les familles qui, grâce à l'appel du dot, s'ils sont du côté du futur marié, apporteront leur contribution et s'ils sont du côté de la futur mariée, partageront ce que le marie aura apporté pour épouser leur fille, nièce ou petite fille.
Il faut arrêter de faire le procès de la dot. Il faut surtout s'éloigner du regard occidental qui ne voit en la dot qu'un "achat". pourquoi dévaluer ainsi nos traditions? On n'oublie trop souvent que derrière cette tradition c'est l'apprentissage de la solidarité familiale qui est mise en eouvre. Les cousins et les frères, sont appelés à contribuer au mariage d'une des leurs, ils apprennent aussi à prendre part à la palabre "Kinzonzi". C'est ici que l'on se forme à écouter, à départager et à concilier.
A supposer que l'on supprime comme certains le souhaite, la dot. A qui serait réduit le mariage? Une cérémonie religieuse, sinon un passage éclaiur devant le maire. Quid alors de la rencontre des familles? A quel moment va-t-on se découvrir?
Ne touchez pas à ma dot!!!, changez tout ce que vous voulez, remplacez les cadeaux par la liste de mariage (que l'on peut faire sans voir les mariés), faites venir votre traiteur "Le Nôtre" pour ne pas avoir à sentir les "odeurs" de la cuisine africaine et de manioc pourri des chikwangues si ça vous chante; rejettez les belles pagnes et zikida de nos mamans, ne chantez pas le kébo, oubliez le "déploiement" des filles d'honneur si cela vous choque et vous rappelle trop votre passé de sauvage congolais; mais surtout ne touchez pas à la dot. Sinon, c'est vous que votre enfant mettra à la porte de sa maison, parce que vous n'êtes qu'un étranger qu'il a invité un soir à son mariage et qui se permet de mettre le nez dans son foyer.
Ne vous étonnez pas alors d'être traîté comme M. Toulmonde!!!
Joseph Pululu