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Publié par Messager

 

Chers Amis et compatriotes du blog,

 

Je ne pourrai pas laisser que certains d’entre nous puissent falsifier l’histoire, ce blog a pour vocation de faire connaître la vraie histoire de notre culture aux générations n’ayant pas connu le vrai passé de notre pays qu’est le Congo Démocratique.

Je réagis à la suite de l’article de notre compatriote de l’Atlantique Nord Djamba Yohé pour abonder dans le même sens que notre frère Kandolo.

La sagesse africaine nous apprend « qu’on ne parle pas le mal d’un défunt », il ne s’agit pas ici d’un homme défunt LUAMBO Franco mais d’un artiste musicien qui vivra toujours à travers ses œuvres musicales ; lesquelles sont immortelles.

Ne faisons pas l’histoire avec nos propres sentiments Odemba ou Fiesta, retraçons la vérité de  l’histoire laquelle nous affranchira, au lieu de la déformer, la colorer pour le plaisir des uns et des autres ; tôt ou tard, elle triomphera…

Nous reconnaissons en Franco un grand monument de la musique congolaise et africaine sans ambages ni détours. Son histoire est connue de tous et il fût celui qui n’avait pas à se dégonfler pour de raisons d’études ; il n’a jamais fait d’études de programmation ou autres,

comme vous osez l’écrire et affirmer,  il a su s’imposer et gérer son entreprise comme il aimait le dire avec brio en autodidacte, personne ne peut le nier. Sa dextérité musicale lui a valu la reconnaissance de ses pairs et de mélomanes en devenant Grand Maître FRANCO, son humour et thèmes exploités dans ses chansons étaient puisés dans les faits divers de la vie courante.

Malgré toute notre reconnaissance à cet illustre monument avec toutes ces qualités énumérées, FRANCO n’était pas un enfant de chœur auprès de siens durant son existence.

Au sein de sa famille, il vivait en conflit permanent avec son jeune frère Bavon Marie-Marie lequel l’a immortalisé à travers la chanson MASEKE YA MEME. Ce dernier se plaignait auprès de ses amis du comportement humiliant de son frère aîné ; Bholen nous a raconté que Franco était à la base de certaines situations conflictuelles que connurent Bavon ; notamment le fameux affront avec J.K. à propos de Lucie.

Au sein de la communauté de musiciens, tant d’anecdotes à raconter prière nous référer aux différentes chansons qui en illustrent ; Faux Millionnaire, Bakoko baboyi, Songi-Songi, etc…

La révélation de Kandolo sur la mort de Pierre KANYONGA m’a poussé à intervenir ; Franco sur ordre de Ténors de la deuxième république, avait intégré au sein de son orchestre lors ses concerts en Occident, les agents tueurs (Hommes et femmes) pour éliminer les opposants au régime de la deuxième république. Certaines de ses danseuses étaient connues comme de filles parachutistes, enrôlées pour infiltrer l’opposition et commettre des méfaits à de fins politiques. Etant étudiant opposant de l’époque et membre actif de l’Union des Etudiants Opposants, nous prîmes la décision de kidnapper Franco pour lui faire payer le prix de son affreuse coopération dans cette macabre entreprise ; il nous a échappé grâce à ses gardes du corps. De grâce, reconnaissons l’artiste, mais évitons de falsifier l’histoire pour ne pas tomber dans le ridicule à l’exemple de Mama Yemo née en 1916, son fils qui était le quatrième de la famille né en 1930, si réellement elle était sa mère, à quel âge a-t-elle donné naissance de son fils aîné… Cet exemple illustre, la motivation de falsificateurs à déformer la vérité pour faire la joie de certains, au détriment des autres ; SIMARO MASIYA chantait «  MONDELE ASALA MACHINE YA KOBOMA BATO, KASI  YA KOBOMA VERITE, AKOKI TE »

Merci à Emmanuel KANDOLO pour ta réactivité, à nous tous, de veiller à ce que la vérité soit transmise aux jeunes,  même si elle fait mal.

 

YA MOTI

 

 

Ndeko Ya Moti,

 

Osali malamu ndenge omeki ko soulever point ya Bavon Marie-Marie. Mbala ekoya tokomeka kolobela yango na comportement étrange oyo Franco azalaki na yango vis-a-vis ya leki na ye.

Na oyo etali affaire Kanyonga, nalingaki kaka nabakisa que tango babomaki ye na 1978, ambassaseur ya Zaïre na Bruxelles ezalaki Inonga Lokonga Lome mpe chef ya antenne ya sécurité ezalaki Honoré Ngbanda, sous couvert ya attaché culturel ya ambassade, Edouard Mokolo wa Mpombo, Administrateur ya Documentation extérieur (directeur ya espionnage) ya Agence Nationale de Documentation (A.N.D.) Batu wana bayebi nini esalemaki. Ministre Belge ya affaires étrangères de l’époque, Monsieur Henri Simonet,  asalaka makelele makasi suite na likambo yango. Président Mobutu asengaka même na gouvernement Belge elongola ye esika wana soki te ba accusations na ye ekozala na conséquences graves na ba relations diplomatiques entre Zaïre na Belgique. Kasi suka suka, Mobutu ayaki kosomba ye mpe akomaka conseiller privé  na ye, mpe Madame Simonet ayaka kozua kabambi ya marché ya cobalt ya Zaire na Hong Kong. Likambo wana ya Kanyonga esila kaka boye !

Na milieu ya ba ba années 70, Ngbanda abebisaki Belgique na makambo ebele ya espionnage na ba coups ya ndenge na ndenge. Na mupepe wana kaka yango nde atindaka She Okitundu ayaka ko installer JMPR na Belgique.

 

Nasuki wana,

Emmanuel Kandolo

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T
AAAH BON?<br /> VOUS CROYEZ?<br /> QUELLE HISTOIRE!!!
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H
Très pertinent! Bravo pour cet excellent blog comme on aimerait en voir plus souvent.
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