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Publié par Clément Ossindé

                                                  Manuel d’Oliveira

                     Un des pères de la musique congolaise moderne

 
 
D’Oliveira, une véritable légende
Il serait temps de redécouvrir cet admirable vocaliste et guitariste qui a mis pendant plus d’une décennie, un talent original, un goût et une compétence rares au service d’une musique qui a fait du bassin du Congo, un des berceaux de l’Afrique. Il demeure une légende vivante pour l’histoire de la musique congolaise.
Il a fait du chemin à partir de Matadi
Manuel Mayungu d’Oliveira est né en 1915 à San Salvador de Banza Kongo (Angola). Menuisier de profession, il découvre la guitare à 22 ans alors qu'il se trouvait à Matadi à la recherche d’un travail. C'est auprès d'un maître belge, puis des guitaristes coast-men  (matelots ouest-africains) qu'il acquiert un solide bagage théorique et technique grâce auquel il développe son doigté guitaristique, avant de créer en 1944 à Matadi, le célèbre groupe « San Salvador » conjointement avec Freitas et Jorge Eduardo, tous originaires de Mbanza Kôngo (Angola) . Utilisant exclusivement des guitares sèches, le groupe San Salvador en devient vite le spécialiste de la danse "Polka Pike" aux Editions Ngoma de l’éditeur grec Nico Jéronimidis, d'où sortirons dans les années 50 plusieurs chansons dans le registre propre au paysage de son Banza Kongo natal. Citons les grands succès comme : « Mwasi kitoko akolala na Nkwala » - « Maria Tchebo » - Basi banso tapale » - « Mama aboti biso »
Aux éditions Ngoma D’Oliveira se joindra aussi à Bukasa et Wendo, pour enregistrer sous l’appellation du Trio BOW (Bukasa, d’Oliveira, Wendo) et de signer des titres mémorables comme : « Bibi wangu Madeleine », «  Victoria apiki drapeau », « Sango ya bana Ngoma », etc.
 

 
De retour en Angola son pays d’origine, Manuel d’Oliveira meurt à Luanda en 1987 dans l’anonymat total. Il demeure à jamais, l’un des musiciens les plus représentants révélés depuis l’installation de l’industrie musicale en 1947 à Léopoldville (Kinshasa). Il est identifiable  à sa grande trouvaille la « Polka-Piqué » ou à son utilisation du registre « Kongo » pur. Il compte aussi parmi les compositeurs les plus intéressants de la rumba traditionnelle.
 
Clément Ossinondé

 

Manuel D'Oliveira

Manuel D'Oliveira

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N
C´EST PRATIQUEMENT IMPOSSIBLE.LE PAYS EST UNE PANOPLIE DES PEUBLES.DONC JE SUIS DE L´AVIS DE CELUI QUI M´A PRECEDÉ.
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P
Cher Mbomo,<br /> Je serais ravi de recevoir une preuve documentaire d’un plan de changement de nom en République de Mbanza-Kongo. Je dirais que c’est fort peu probable. Même un référendum parmi les bakongo de l’Angola risque de se solder en un NON. Parmi les autres groupes ethniques et sociaux, je dirais même que la haine risque de monter encore plus contre nous. Quant à l’appellation de Congo-Portugais, moi, je suis né dans le « distrito do Congo Português » à l’époque où toute l’Angola était une province ultramarine portugaise. Les actuelles provinces de Zaire et Uige faisaient partie de ce « distrito ».
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O
*<br /> A mon avis, cela aurait pu se faire, juste après l'Indépendance , et encore si les Mbaza-Kongo étaient au pouvoir, ors , ils ne constituent qu'une minorité proche de la RDC , contrairement à la plus grande partie du centre et de l'est occupée par plusieurs tribus proches de la Nanibie et de la Zambie.. Ce qui s'est passé au Zaire (par Mobutu) ne pouvait se faire en Angola
N
ne vous en faites pas.c´était la conjoncture du moment.nous les angolais on se connaissait bien.je vais voius ranconter une petite histoire.j´avais un cousin qui portait le nom de nsingi.quand on commencé le système d´examen d´état,il avait obtenu 80% en math et physique.alors Mobutu l´avait appelé pour qu´il beneficie une bourse d´études,à condition de modifier son nom.ainsi,au nom de l´authenticité il opta pour ossingi shingi,purement swahilophone.il brûla les échelons,en devenant successivement lieutenant-colonel,et puis attaché militaire auprès de l´ambassade du zaire en égypte.pour terminer avant la fin du regime Mobutu,directeur auprès du minstère des relations extérieures.á l´arrivée de kabila,il recupera son nom de nsingi denis.comme l´angola colabore au regime actuel en place,il est aujourd´hui général de brigade.il ne veut plus entendre de l´angola alors que ma tante,qui est sa mère ainsi que membres de la famille vivente en angola.donc,c´est question de circonstence.comprenons leur attitude.côté joueurs idem.tuakala nsizi tuadila sinda dimosi.rtutunga nzola bosi tukuenda kuntuala.matondo ye yangi.
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M
Mbomo,<br /> Le problème que vous soulevez avait déjà été débattu sur ce site avec notre ami Pouko de la République Centrafrique.<br /> En effet, nous avions convenu que la musique congolaise est une appellation générique englobant plusieurs pays : les deux Congo, l’Angola, La RCA, le Gabon, etc, etc, sans oublier que cette musique s’est nourrie des apports des musiciens de différentes origines africaines et d’outre - mer.<br /> Si vous suivez les chroniques de notre aîné Clément Ossinondé, vous verrez que la musique congolaise a connu plusieurs influences extérieures.<br /> <br /> Messager
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M
Lorsqu'on se rend compte de l'apport considérable des artistes angolais de Mbanza-Kongo ou San Salvador (capitale du royaume du Kongo dia ntotela) on ai surpris de limiter la musique congolaise aux deux Congo seulement (Kinshasa et Brazzaville) l'on devrait aussi tenir vivement compte de la musique des &quot;Bazombo&quot; de l'Angola. En fait, les portugais ont commis l'erreur de ne pas donner le nom de &quot;Congo-Luanda&quot; à l'Angola. Angola qui est le nom d'un chef que les portugais ont trouvé à Luanda, et qui en fait s'appelait &quot;NGOLA&quot; et par déformation les portugais ont placé le préfixe (: A ) NGOLA. Qu'en pensent les mbokatiers. Dommage aussi, c'est que les musiciens congolais d'origine angolais vivant en RDC, sont souvent gênés d'assumer tout haut l'héritage de ces grands musiciens angolais, comme d'Oliveira, Freitas, Feruzi, Mwanga Paul, etc.... de peur d'être taxé d'étranger. Il n'y na que Sam Mangwana, Matadidi, et autres qui ont osé assumer . On voit bien, comment se cachent, des musiciens comme Nyoka Longo, Manuaku , etc qui aurait pu être les premier à valoriser la musique de leurs grands pères sans aucun gêne. Enfin, retenons qu'il y' a depuis la chûte du royaume Kongo , Trois Congo : Congo-Belge (Léopoldville-Kinshasa) - Congo-francais ou Moyen-Congo (Brazzaville) et Congo-Portugais (Luanda)^D'ailleurs une révélation venais d'être faite du changement prochain de l'Angola en République de Mbanza-Kongo
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P
Ndeko Maboko Matondo Samuel, <br /> Ecoute UMBANZANGA sur: http://www.mbokamosika.com/search/Ubanzanga/
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M
j'ai eu la chair de poule en écoutant de nouveau cette chanson. N'est il pas possible de rechercher pour nous la chanson U MBANZANGA du même OLIVEIRA ? D'avance MERCI.
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M
Cher Mr Samuel, la chanson UMBANZANGA d'Oliveira que vous cherche je l'ai sur moi ici en suisse., il en est de même ELONGI ya chérie lokola mwinda, Chérie Bondowe, etc...
N
Manuel d´Olveira est l´un des percusseurs de la musique moderne congolaise.<br /> Malheureusement,il est mort sans honneur après son retour en Angola,sa terre natale.<br /> C´est son groupe &quot;San Salvador&quot; qui a amené le rythme Rumba vers les années 40 au Congo Belge.<br /> On se souvient encore du tube Maria Kebola chanté en kikongo,mais interpreté en Lingala par Sam Mangwana.<br /> Ne Kongo se tuavutuka kuna tuasisa e nkutu a wiki.
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N
Il est mort malheuresement dans l´ anonimat total et sans honneur,il est le percusseur de la rumba congolaise moderne des années 40 après avoir quitté Sansalvador,sa terre natale,actuelle Mbanza-Kongo.<br /> D´ailleurs,son groupe s´appaelait San Salvador.On se souvient encore de la chanson Maria Kebola,opua repris par Sam Magwana en lingala.<br /> Aux âmes bien nées,la valeur n´attend point le nombre d´années,dit-on.Kiaku kiaku,kiangani kiangani.Se tuavutuka kuna Kongo dia Ntotila.
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P
Cette chanson est en quelque sorte la grand-mère du refrain de cette autre chanson qui dit : bato a mokili makambo mingi o ngai naleli oo mama ee makambo nionso tapale o oo naleli o.
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N
De retour en Angola son pays d’origine, Manuel d’Oliveira meurt à Luanda en 1987 dans l’anonymat total. Il demeure à jamais, l’un des musiciens les plus représentants révélés depuis l’installation de l’industrie musicale en 1947 à Léopoldville (Kinshasa). Il est identifiable à sa grande trouvaille la « Polka-Piqué » ou à son utilisation du registre « Kongo » pur. Il compte aussi parmi les compositeurs les plus intéressants de la rumba traditionnelle.<br /> <br /> Clément Ossinondé
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N
cº est un grand de la musique moderne,malheureusement dil est mort sans honneur ni panache en Angola.il laisse un patrimoine incommensurable de notre musique.cº est lui qui a amené le rythme rumba au congo belge vers les annºees 40.notre kongo,uni serons nous plus forts pour la survie de notre patrimoine commun.kiaku kiaku,kiangani kiangani.tutondele mpe mavimpi kaka.
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