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Publié par Lomomba Emongo

L'Après-Genève 2018. 

Savoir raison garder

Par Lomomba Emongo (professeur de philosophie et écrivain)

Voici quelques jours je terminais ma tentative d'interprétation de l'événement de Genève 2018 par ces mots : « Genève 2018, oui ; mais encore. Tant il reste à faire. » Force m'est aujourd'hui d'ajouter : tant il reste, avant tout, à dire et à bon escient.

En soi-même, prendre la parole en publique est un exercice sain dans un cadre le moindrement démocratique. Que tout un chacun se l'autorise pour sa petite déclaration à l'emporte-pièce ou pour surenchérir sur ce que tout le monde sait déjà, voilà qui est déplorable dans un pays aux prises, à la fois, avec la dictature, l'imposture, l'usurpation du pouvoir au sommet et une occupation de type militaire qui ne dit pas son nom. Que, pire que cela, des donnés leaders politiques se versent sans retenue dans la divulgation de ce qu'ailleurs on tiendrait pour des secrets d'État, voilà qui est proprement affligeant.

Parler à bon escient dans la conjoncture actuelle du Congo-Kinshasa suppose à tout le moins un préalable. Il s'agit de, minimalement, relever les faits sur lesquels porte la parole, pour peu que celle-ci se veuille réfléchie. De quoi donc parle-t-on aujourd'hui, à la suite de l'événement de Genève 2018 ? Entre autres des trois catégories de faits que voici.

1. - L'événement du 11 novembre 2018. En lui-même, cet événement s'articule en deux moments : la rencontre comme telle et la réaction à chaud des participants. 

La rencontre à huis clos des sept chefs des partis dits d'opposition à la kabilie, tous candidats à l'élection présidentielle du 23 décembre 2018 prochain - si tant est qu'elle aura lieu. La rencontre fut organisée par la Koffi Anan Foundation, avec la participation « discrète » de quelques autres partenaires internationaux du Congo. Ses principaux acteurs, côté congolais, se subdivisaient en trois sous-catégories. Moïse Katumbi Chapwe, dont la candidature n'a pas pu être déposée ni, encore moins, examinée par la CENI. Les candidats invalidés : Jean-Pierre Mbemba et Adolphe Muzito. Les candidats en lice pour le scrutin de décembre : Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Freddy Matungulu, Vital Kamerhe, Martin Fayulu. Le seul point à l'ordre du jour de la rencontre : élire, dans une manière de primaires au sommet de l'opposition, le candidat unique devant porter ses couleurs lors de l'élection présidentielle de décembre prochain. La procédure adoptée, pour ce que j'en sais, comportait deux tours. Le premier impliquait les seuls quatre chefs à la candidature validée ; chacun d'entre eux était à la fois électeur et éligible à la candidature unique. Le deuxième tour impliquait tous les sept participants ; ils étaient tous des électeurs du candidat unique attendu parmi les deux finalistes ou ex-aequo du premier tour. C'est ainsi que M. Fayulu a été élu par ses pairs le candidat unique de l'opposition, en date du 11 novembre 2918.

La réaction des participants. À tout seigneur tout honneur, l'élu du huis clos, soit M. Fayulu, fut le premier à prendre la parole. Il n'eut que des propos conventionnels en semblable circonstance. Le premier parmi ses pairs, F.-A. Tshisekedi poursuivi par une meute de journalistes (parfois improvisés tels), confirma dans la minute suivante son choix de M. Fayulu et s'engagea solennellement à convaincre sa base de l'accepter. Les mots employés avec détermination furent ceux de l'espoir du changement qu'incarnait désormais M. Fayulu aux yeux de F.-A. Tshisekedi. Aucun autre participant ne contesta l'élection de M. Fayulu ni ne contredit en ce moment-là la position de F.-A. Tshisekedi.

2. - Réaction des états-majors, plus tard suivis par la « base ». À côté de toutes les autres, je ne veux pour témoin de cette catégorie de faits que la réaction de Jean-Marc Kabund-a-Kabund, ci-devant Secrétaire général de l'UDPS. Ce, pour plus d'un titre : par sa rapidité de réaction à l'événement de Genève, par la virulence et la démesure de son propos, par l'écho tout aussi violent que ceux-ci trouveront auprès des faucons de la base. Je lis cette réaction à trois niveaux : l'accusation, l'argumentation, les conséquences.

Accusation. J.-M. Kabund-a-Kabund porte des accusations contre l'événement de Genève 2018. En tête de liste, sans autre précision quant au suspect, il fustige le plan de liquidation de l'UDPS et le complot orchestré contre la république. Ensuite, il accuse sans le nommer non plus celui (Moïse Katumbi Chapwe ?) qui voulait profiter de la rencontre de Genève pour se faire du crédit électoral sur le dos de l'UDPS, alors qu'il ne disposerait d'aucune base électorale au pays, selon lui…

Argumentation. J.-M. Kabund-a-Kabund se référa à la longévité, aux martyrs de l'UDPS et à son poids politique au Congo pour estimer qu'il était inadmissible que F.-A. Tshisekedi ne fût pas l'élu de ses pairs à Genève. Il précisa qu'au regard de cette longévité, des martyrs et de ce poids politique, son parti ne pourrait pas céder la place à ceux qu'il désigna comme les « autres ». S'estimant parler en son nom, il en appela du même souffle à la base du parti qui serait ainsi trahie (sous-entendu par son leader F.-A. Tshisekedi au moins autant que par les organisateurs de la rencontre de Genève). Il prétendit enfin que M. Fayulu n'avait pas de parti, etc.

Conséquences. La première de toutes est le rejet catégorique de l'engagement pris par le chef du parti, F.-A. Tshisekedi, à Genève. La deuxième conséquence est l'ultimatum fracassant de 48 heures qu'en véritable homme fort du parti, J.-M. Kabund-a-Kabund donna à son chef de se rétracter ; ajoutant qu'il ne voyait pas comment F.-A. Tshisekedi ne le ferait pas en tant que chef du parti. La troisième conséquence est l'explosion de colère que les propos de J.-M. Kabund-a-Kabund ont provoquée parmi les faucons du parti : invectives et séance de magie noire contre M. Fayulu, feux de camp devant la permanence du parti, prise à partie de tout ce qui est suspecté de ne pas soutenir leur point de vue…

3. - Réaction des candidats présidents. Suite à l'explosion de colère et aux actions musclées enregistrées notamment à Kinshasa du fait des militants, certains participants congolais aux assises de Genève ne tarderont pas à réagir, avant même de regagner le pays et de conférer avec leurs bureaux politiques respectifs. Cette réaction se fera à deux niveaux. 

Le désistement. Dans un premier temps, elle prendra la forme du désistement en direct (cf. Top Congo FM) de F.-A. Tshisekedi et de Vital Kamerhe. Le premier obéissait en fait à l'ultimatum que lui a lancé son Secrétaire général, relayé par les faucons du parti. Le dernier dit, lui, se conformer à la volonté de sa base sans laquelle il ne serait pas leader. 

Les confidences. Dans un deuxième temps, plus que tout autre, Vital Kamerhe va se prêter à un jeu difficilement compréhensible de la part d'un homme féru de politique. Et de se confier dans la presse en des termes peu mesurés, parlant du coup fourré que certains pairs auraient ourdi contre lui-même et F.-A. Tshisekedi. Il laissa entendre clairement que c'est de la faute de tous les autres, si ni lui ni F.-A. Tshisekedi n'ont pas été plébiscités à Genève. Adolphe Muzito, quant à lui, expliquant la procédure suivie à Genève, estimera que ce sont les egos démesurés de Tshisekedi et Kamerhe qui les a fait se saborder eux-mêmes…

4. - Commentaires de la presse et des réseaux sociaux. Pour l'essentiel, tout le monde semblera s'être donné le mot pour affirmer que l'Accord politique de Genève est un mort-né. L'on tirera argument de ce qui est perçu comme l'implosion de l'opposition, même si seuls deux signataires de l'Accord se sont rétractés.

*

Quelle conclusion tirer de ce qui précède ? Sans doute la plus banale de toutes : en politique plus qu'ailleurs, il faut savoir raison garder. Pas plus que l'abondance des déclarations indignes de politiques que la surenchère des mots toxiques qui les émaillent ne sont dignes de ceux qui en sont les auteurs. Cela dit, que de leçons à tirer de l'Après-Genève 2018 ! Dont les trois suivantes, à titre indicatif.

UDPS : le tournant. Plus qu'aucune autre prise de parole à la suite de l'événement de Genève, celle de l'UDPS donne à penser. D'abord en tant que parti politique, elle a choisi délibérément, une fois encore, la voie de l'isolement en se croyant autosuffisante. Certes, il serait intéressant d'examiner plus avant cette prétention suicidaire à l'autarcie ; je me contenterai cependant de poser la question de savoir si elle ne représente pas le virus qui n'a toujours freiné l'accès de ce parti au pouvoir suprême. Je la pose d'autant plus que personne dans l'histoire de l'opposition politique au Congo-Kinshasa n'a bénéficié de l'appui populaire comme Étienne Tshisekedi-wa-Mulumba et, par lui, son parti qu'est l'UDPS. Il y a ensuite l'amalgame que J.-M. Kabund-a-Kabund par exemple donne aux mots dont il fait un usage inflationniste. À l'en croire, l'UDPS égale le peuple congolais ; de sorte que tout ce qui ne va pas dans le sens de ses intérêts représente un complot contre la république. De plus, dans sa bouche, la longévité sur l'échiquier politique congolais et les martyrs de l'UDPS semblent lui conférer des droits spéciaux au-dessus des autres formations politiques. À quoi d'autres pourraient opposer des martyrs congolais non membres de l'UDPS, tombés au champ d'honneur pour être venus soutenir ses manifestations. En troisième lieu, l'intolérance politique qu'ont toujours affichée les faucons qui se prennent pour toute la base du parti ne peut qu'inquiéter. Ils oublient que si la rue a pouvoir d'influencer le pouvoir, il ne peut le constituer quand vient le moment de négocier ; que la base qui désavoue son chef au moment crucial où se dessine l'avenir du pays se fait en réalité hara-kiri. Au demeurant, je concède que le Congo-Kinshasa a sans aucun doute besoin d'un pouvoir réellement populaire, au sens précis d'émanation du peuple ; je doute cependant qu'un pouvoir populiste, dont la première visée est de satisfaire les humeurs changeantes de la base conduise ailleurs que dans le chaos dans la situation congolaise de quasi-absence de l'État. Quant à F.-A. Tshisekedi que d'aucun donnent déjà mort politiquement, je noterai que, comme le parti dont il a hérité, il se trouve personnellement à la croisée des chemins. Va-t-il continuer de se soumettre au diktat de sa « base » qui, tout en l'appelant son leader le poignarde joyeusement dans le dos sous l'égide de certains cadres du parti ? Ou bien va-t-il tirer les conséquences qui s'imposent de son désistement et démissionner de la chefferie du parti dont il a perdu la confiance d'au moins une partie de la base ? Dans le premier cas, il créera un précédent fâcheux pour toute son action future en tant que chef du parti, au risque sinon d'une scission du parti, du moins d'entraîner à terme la paralysie de son fonctionnement interne. Dans le dernier cas, il se donnera une chance de se racheter une certaine virginité politique, avec deux dividendes à la clé. Premièrement, il pourrait recouvrer au moins une partie de son crédit international perdu à Genève ; comme d'autres hommes d'État avant lui, un retrait stratégique de la tête du parti ferait de nouveau de lui un interlocuteur valable à l'avenir. Deuxièmement, un tel retrait lui permettrait de réévaluer ses soutiens au sein de l'appareil de direction, de réformer dans la douleur (cela va de soi) le parti de l'intérieur…

Vital Kamerhe : la traversée du désert en perspective. Après des années d'efforts incessants pour tenter de se dédouaner de l'accusation d'usurpation de la nationalité congolaise sous la Deuxième République, V. Kamerhe est, à mon sens, le plus perdant de l'Après-Genève. Après son suicide politique en se retirant de l'Accord politique de Genève, il n'aura pas perdu que son crédit international (la difficulté de croire encore en la parole donnée de V. Kamerhe) ; désormais, bien des Congolais sont confortés dans l'idée que son rôle caché dans l'opposition consiste à la torpiller, à faciliter ainsi le travail nocif de la kabilie en République Démocratique du Congo. Il a beau accusé les autres participants d'avoir ourdi un coup fourré contre lui-même et F.-A. Tshisekedi, l'opinion ne manquera pas de se demander pourquoi n'a-t-il pas fait bloc avec F.-A. Tshisekedi justement, contre tous les autres ? En admettant que V. Kamerhe (F.-A. Tshisekedi aussi) est allé à Genève sous mandat de son parti politique, on voudra savoir qui, du leader qu'il se veut et de son bureau politique a trahi ? Qui, des cadres ambitieux et de lui est le vrai homme fort du parti qu'il était supposé représenter à Genève ? J'ose espérer que V. Kamerhe (je le souhaite aussi à F.-A. Tshisekedi), trouvera le courage politique de démissionner comme chef de son parti, dans l'espoir de mieux rebondir.

Martin Fayulu : les défis de l'immédiat. J'en vois au moins trois. Le premier défi de l'immédiat auquel M. Fayulu devrait répondre concerne sa propre personnalité qu'il importe de vite adapter à son nouveau statut. Il s'agit d'entrer résolument dans la peau du candidat unique de l'opposition qu'il est désormais. Ce qui suppose un calcul permanent dans chacun de ses actes, une retenue à toute épreuve dans chaque prise de parole en public. Pour cela, il lui faut un conseiller en communication qui connaisse son affaire : adapter son habillement, sa posture devant l'écran, le ton dans ses réponses, le choix des médias et des moments d'antenne où passer, etc. Le deuxième défi de l'immédiat est celui du pragmatisme. Ne plus agir, parler aux médias, se montrer en public, que lorsque c'est vraiment utile à la cause. En ce sens, il devrait parler le moins possible de Genève et des turpitudes de ses pairs, sinon pour leur tendre encore et encore la main, pour rassembler toutes les énergies vers l'objectif commun : arracher des élections enfin démocratiques, évincer la kabilie du pouvoir, redonner sa dignité au Congolais, restaurer la souveraineté du Congo, installer la démocratie sur des bases solides, rêver ensemble d'un avenir meilleur pour tous. Il incombe à M. Fayulu de trouver les mots qui portent, de ceux qui enlèvent l'adhésion, donnent espoir, font miroiter la victoire non pas de M. Fayulu ou de l'opposition, mais du peuple congolais. En fait, il n'aurait que l'embarras du choix entre le bilan catastrophique à plusieurs titres du régime Kabila et l'alignement total de Shadary sur la kabilie prédatrice de l'économie et irrespectueuse des droits humains ; entre la nationalité douteuse d'un J. Kabila, autorité morale du FCC, et les souffrances endémiques infligées aux Congolais de l'est du fait de la connivence du dénommé J. Kabila avec l'ennemi rwandais et ougandais à peine déguisé en fausses rébellions congolaises, etc. Le troisième défi de l'immédiat pour M. Fayulu est le défi d'appareil. À lui en effet de mettre sur pied, sans délai, un appareil électoral dans lequel toutes les sensibilités de l'opposition devraient se retrouver. Mais un appareil qui ratisse si large que même les candidats présidents non invités à Genève y trouvent leur compte. Ce troisième défi dépasse de loin la personne de M. Fayulu, son statut de candidat unique, l'opposition même pour embrasser le combat multiforme de tout un peuple depuis pratiquement toujours. C'est le défi de la vision du Congo de demain, le Congo auquel aspire chaque enfant de ce pays. Ici, il faudrait tresser les plus profondes aspirations des Congolais en la chanson nouvelle de l'indépendance, de la souveraineté, des libertés et droits élémentaires du plus petit des Congolais. Un tel défi requiert une hauteur de vue non partisane. Il commande une équipe hautement qualifiée pour ce faire, une connaissance pointue du terroir congolais, de ses mythes fondateurs, ses héros légendaires, ses traditions et cultures, son histoire récente…

Puisses-tu, Congo chéri, sortir enfin de la longue nuit de la médiocrité !l

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B
Encore une fois, je me permets de commenter les événements de la RDC en tenant compte d'une certaine expérience que vit mon pays qui politiquement semble avoir le même destin que le Congo Kinshasa.<br /> d'abord disons merci à l'homme de lettre pour son analyse pertinente et surtout pour la projection qu'il propose à cette situation. Et c'est par là que je commencerai mon intervention. Je dis à Monsieur M. Fayulu que pour moi la priorité des priorités, c'est de s'adresser au peuple entier de la RDC (politique, leader ou pas, simples citoyens), à la communauté internationale, à tous les partenaires du pays, pour les rassurer et promettre (puis le faire effectivement), ce que Monsieur Lomomba a appelé un appareil électoral. Le contenu, il l'a tellement bien étayé qu'il n'est pas besoin d'y revenir. Ensuite en deuxième position, mettre cet appareil en mission de rassemblement, de ratissage général. Pas d'invectives il l'a dit, ni de réponse du tic au tac à n'importe qu'elle adversité si virulente soit-il. Il faut que tous se reconnaissent en l'action, la promesse de son équipe. Cela va mettre en confiance beaucoup les électeur et pourquoi pas décourager certains farouches opposants étant donné que personne ne peut faire l'unanimité. Comme l'a dit le professeur Lomomba, notre candidat est (vierge) et il a à faire à un adversaire qui s'est déjà noircit par son soutien de la kabilie. Son discours est facilité dans ce sens. Il doit recenser les véritables besoins, les points de souffrance du peuple et y proposer les solutions idoines. Je vous assure que non seulement le peuple congolais mais tous les africains du panafricanisme nous tendons nos oreilles et mettons notre espoir en de telles actions.<br /> Quant aux autres qui se sont rétractés, surtout Tshisékédi, je lui conseille de voir ce que vit actuellement la Côte d'Ivoire. Un leader doit certes être populaire mais et surtout resté maître de son parti. Si la base tient en lesse son leader il y a un grand danger à l'horizon. Depuis presque trois ans est confronté à la revendication des hommes armés qui ont porté leur mentor au pouvoir. Quand ils ne sont pas content, ils prennent avec violence la rue et le président est obligé de se plier à leur volonté. Une base qui contredit ouvertement son leader qui lui aussi se plie à cette contrariété expose ce chef au manque total de crédibilité. Dans une réunion international, doit-on considérer sa signature ou attendre qu'elle soit validée par la base? Notre pays est confronté aujourd'hui pour ceux qui ne sauraient pas à un manque total de confiance internationale parce que personne et même pas son président ne sait ce que décideront ses hommes armés. Tshisékédi s'est tué politiquement. La seule perche qui lui reste, s'il a des sympathisants qui peuvent me lire, est qu'il démissionne de son parti et rallie Monsieur Fayulu. Cette humilité peut réveiller (pourquoi pas) la sympathie du peuple pour lui. Dans mon écrit quand professeur Lomomba a analysé l'accord des sept de Genève je me suis inquiété de ce que l'égo de certains et surtout leurs bases politiques ne les poussent à être des BIZIMUNGU. Je ne savais avoir bien réfléchi. Au de là de nos différentes frontières les leaders politiques africains (pas tous heureusement) mais hélas! le grande majorité sont des proies très faciles des manipulateurs. Une fois investis de l'onction du peuple, ils se mettent en quête de vendre celui-ci au premier offrant. Des sept de Genève Tshisékédi est le seul que je connais le plus à travers la presse africaine et mondiale le plus ancien qui devais avoir une assise tellement solide que l'évocation de son nom devrait ébranler la kabilie. Congolais ne vous découragez pas. L'heure est venu de vous levez chacun selon ce qu'il peut faire pour pousser à la victoire finale. Ne dit-on pas que le chien aboie mais la caravane avance? Avancez, avancez avec le nouvel espoir. Prions et agissons pour que les actes des désormais nouveaux ennemis du peuple soient voué à l'échec. AMEN!
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